Objections: Cependant, le structuralisme se limite a une analyse synchronique des institutions pour en dégager la structure et le sens. Les structuralistes étudient donc la structure à un moment donné de l'histoire car ils considèrent cette structure comme inchangeable.
Critiques du structuralisme. Il y a eu une tentative de généralisation du langage, c'est-à-dire de ramener tout ce qui touche l'homme à des effets de langage. Mais aussi, à un langage lui-même ramené à la syntaxe et peut-être finalement à une unique « structure du symbolique ».
L'explication structurale est autosuffisante : il s'agit de partir des phénomènes pour remonter à leur structure cachée, par l'intermédiaire de modèles. La structure est définie par Lévi-Strauss comme un ensemble de rapports invariants (corrélatifs ou antithétiques) qui expriment l'organisation du système.
L'anthropologue Claude Lévi-Strauss, le père du structuralisme.
On peut citer des auteurs aussi variés que Claude Lévi-Strauss en anthropologie, Jean Piaget en psychologie et en épistémologie, Louis Althusser et Michel Foucault en philosophie, Jacques Lacan en psychanalyse, Roland Barthes en sémiologie et critique littéraire, Pierre Bourdieu en sociologie.
Selon Piaget, le concept de structuralisme se fonde à partir du « postulat qu'une structure se suffit à elle-même et ne requiert pas, pour être saisie, le recours à toutes sortes d'éléments étrangers à sa nature » (p. 8).
IV Les grands courants structuralistes
(morphologie, lexicologie, syntaxe). Les unités n'ont de valeur linguistique que par rapport à leurs possibilités d'opposition ou de combinaison.
Le structuralisme s'inspire du modèle linguistique, notamment du "Cours de linguistique générale" de Ferdinand de Saussure (1916) qui appréhende toute langue comme un système dans lequel chacun des éléments n'est définissable que par les relations d'équivalence ou d'opposition qu'il entretient avec les autres, cet ...
Il affirme que, pour des raisons d'adéquation de la théorie aux phénomènes du langage, il est nécessaire de faire la différence entre deux types d'entités théoriques, les unes qu'il appelle les « entités concrètes », et les autres qu'il appelle les « entités abstraites ».
L'approche structurelle tente de faire le pont entre les croyances idéologiques et l'action. Elle reconnaît l'impact des déterminants socio-économiques sur la réalité sociale des clientèles et notamment sur les familles.
Le structuralisme tire son origine du Cours de linguistique générale (1916) de Ferdinand de SAUSSURE qui envisage d'étudier la langue comme un système dans lequel chacun des éléments n'est définissable que par les relations d'équivalence ou d'opposition qu'il entretient avec les autres.
Le structuralisme serait ainsi « une analyse non pas tellement des choses, des conduites et de leur genèse, mais des rapports qui régissent un ensemble d'éléments ou un ensemble de conduites » [6][6]Michel Foucault, Dits et écrits I, Paris, Quarto-Gallimard,…, à la condition encore une fois que cet ensemble soit conçu ...
Courant philosophique qui part des relations pour penser les éléments constitutifs d'un domaine d'étude donné : le structuralisme pense les sujets et les objets non pas à partir de leur supposée nature, mais à partir des liens (entre eux, avec leur environnement, par rapport au système dans lequel ils évoluent...) qui ...
Le linguiste structuraliste privilégie l'étude synchronique, soit l'état d'une langue à un moment donné, à l'étude diachronique, soit l'évolution et le devenir de cette langue.
Claude Lévi-Strauss, anthropologue, père du structuralisme.
Il est le premier à insister sur l'importance de l'alliance au sein des structures de parenté, développant une vaste « théorie de l'alliance » qui met en rapport d'une part la nécessité de l'échange et de la réciprocité, d'autre part le principe de prohibition de l'inceste.
Chomsky fait valoir que perception et production ne peuvent fonctionner qu'en lien à un même système de connaissance ; c'est au sens où le langage ne se limite pas aux systèmes d'entrée et de sortie, mais est aussi et fondamentalement un système cognitif qu'il n'est pas modulaire au sens de Fodor (Chomsky 2000a, trad.
L'opposition entre langue et parole, considérée comme fondamentale, oppose le social à l'individuel. Ce sont là les concepts saussuriens qui se sont le plus vite répandus et généralement imposés, inspirés qu'ils étaient par une sociologie durkheimienne à la mode.
Le nom même de « structuralisme » indique que la langue est conçue comme une structure, c'est-à-dire comme un ensemble d'unités structurées par des réseaux de relations : la parenté avec l'approche saussurienne est claire (bien que le terme même de « structure » soit absent chez Saussure, qui ne parle que de « système ...
Selon Ferdinand de Saussure, le signe linguistique est arbitraire, c'est-à-dire qu'il n'existe aucun rapport naturel entre le signifié (le concept) et le signifiant (l'image acoustique), en d'autres termes entre le sens et sa réalisation visuelle et acoustique (le mot).
C'est pour cette raison que Saussure est considéré comme le père de la linguistique moderne, pour avoir amené la transition entre l'analyse (historique) diachronique et l'analyse (non historique) synchronique, mais aussi pour avoir introduit plusieurs dimensions basiques de l'analyse sémiotique, encore importantes ...
L'apport de Ferdinand de Saussure
L'apport de Saussure peut se résumer en quatre points : • L'objet de la linguistique, c'est la langue, et non la parole. La langue est un « trésor commun », comportant un lexique (une collection de mots) et un code (ces mots renvoient à des significations conventionnelles).
La sociolinguistique une branche de la linguistique qui étudie comment la société, y compris les normes culturelles, les attentes et le contexte, influe sur le langage et son utilisation. Parfois, elle recoupe la sociologie du langage, qui examine l'impact du langage sur la société.
La langue interne peut donc être étudiée, par le biais des jugements de grammaticalité, au niveau de chaque locuteur. Ce concept s'oppose à celui de langue externe, qui caractérise la langue en tant qu'entité partagée par une communauté linguistique, par exemple le français ou l'espagnol.
Les plus représentatives de ces théories sont les « grammaires cognitives », les théories de l'énonciation et enfin les théories du discours et les grammaires de textes.