Lorsqu'il perçoit une menace, l'organisme active instantanément l'hypothalamus, une structure du cerveau limbique qui assure l'homéostasie, c'est-à-dire le maintien à l'équilibre des constantes biologiques (pression artérielle, fréquence cardiaque et respiratoire).
Le stress peut provoquer des maladies comme un diabète de type 1, une polyarthrite rhumatoïde, une spondylarthrite ankylosante, une sclérose en plaques, la maladie de Crohn, le syndrome de Guillain-Barré, du psoriasis ou encore du vitiligo.
Le stress devient négatif quand il se répète. On parle alors de stress chronique qui se révèle pathologique quand il entraîne des symptômes psychosomatiques comme l'anxiété, des troubles du sommeil, l'asthénie, des migraines, des troubles cardio-vasculaires, des douleurs abdominales ou articulaires, etc.”
Dès sa confrontation à une situation évaluée comme stressante, l'organisme réagit immédiatement en libérant des catécholamines (hormones produites par la glande médullo-surrénale, dont l'adrénaline). Celles-ci augmentent la fréquence cardiaque, la tension artérielle, les niveaux de vigilance, la température corporelle…
La camomille, souvent utilisée sous forme de tisane, peut également être utilisée sous forme d'huile essentiel pour ses propriétés apaisantes aidant à diminuer les tensions et les angoisses.
Du côté du cortex préfrontal, le stress chronique ralentit l'activité et vient altérer la prise de décision, la résolution de problèmes, la concentration et la planification. L'activité dans l'amygdale quant à elle, augmente en conséquence au stress. La régulation des émotions s'en trouve alors affectée.
Bon nombre d'activités sportives ont un effet bénéfique sur le stress : natation, tir, yoga, tai chi, équitation, sports nautiques, etc. Le sport déclenche dans l'organisme la production d'hormones appelées endorphines.
Au total, les connaissances actuellement disponibles sont contradictoires et ne permettent pas d'établir un lien de causalité entre stress et augmentation du risque de cancer. Le cancer peut en revanche générer un stress chez les patients atteints de cancer et leurs proches.
Néanmoins certains symptômes sont récurrents et correspondent largement à une grande partie de la population touchée par le stress chronique : migraines, eczéma, fatigue intense, troubles digestifs, palpitations cardiaques, hyperventilation, irritabilité, angoisses, colère, troubles du comportement, transpiration ...
une pression routinière, au travail, à l'école, dans la famille ou encore pour tout autre responsabilité ; un stress provoqué par un changement soudain et imprévu, tel qu'un divorce, un changement de travail ou encore l'apparition d'une maladie ; un épisode traumatique : une catastrophe naturelle, un attentat, etc.
Les mécanismes du stress
L'état de stress est dû à une réaction chimique dans le cerveau qui, face à un facteur de stress, produit du cortisol. Cette hormone va ensuite activer d'autres zones du cerveau en réaction à l'agression perçue, et cela va avoir diverses répercussions sur notre métabolisme.
En période de stress, vous pouvez également avoir certains symptômes physiques. Ces signaux envoyés par votre organisme vous alertent sur votre état psychique. Il peut s'agir de maux de ventre aigus, de migraines, de douleurs musculaires et de tensions. Vous pouvez également souffrir de troubles digestifs.
Les symptômes physiques se résument surtout à des tensions musculaires, des problèmes digestifs et intestinaux, des troubles du sommeil (insomnies), des manques d'appétit, des migraines, des vertiges et de la fatigue.
L'anxiété peut aussi être un symptôme d'affections plus importantes, comme une phobie ou un trouble obsessionnel compulsif. Enfin, ce trouble peut être une alerte d'un stress prolongé suite à un événement traumatisant.
Vous stressez sans raison, tout le temps : mais pourquoi ? Même si ses causes sont encore nébuleuses, au delà de la prédisposition, le modèle éducatif, la présence de parents toxiques, stressants, les épreuves de séparation ou d'abandon contribuent au développement d'un stress persistant.
Selon lui, la peur de l'adversaire "cancer" fait des dégâts, alors que mieux comprendre ce qui se passe biologiquement et mobiliser ses ressources via des soins de support comme la phytothérapie ou le coloriage, permettrait de se poser les bonnes questions, et de s'engager dans le chemin de la guérison.
Yoga, méditation, relaxation, sports, musique, câlins… ainsi que toutes les activités favorisant le bien-être et la détente sont bonnes à prendre. Elles aident à contrecarrer les effets des catécholamines et stimulent la sécrétion des endorphines, les fameuses hormones du bonheur.