Une fois passé dans le sang, l'alcool se répand dans toutes les parties de l'organisme et se diffuse dans tous les tissus contenant de l'eau. C'est ainsi que l'alcool parvient rapidement aux organes très vascularisés comme le cerveau, les poumons et le foie.
L'alcool est la cause principale des cirrhoses du foie, autant pour les personnes alcoolo-dépendantes que pour celles qui ont une consommation régulière et excessive. La cirrhose du foie est une maladie chronique et irréversible.
Le syndrome de Wernicke-Korsakoff (« SWK ») est une maladie neurodégénérative causée par une grave carence en thiamine (vitamine B1). Certaines régions du cerveau peuvent être endommagées en raison de cette carence, entraînant de grandes difficultés de mémoire, mouvement, vision et coordination.
Les conséquences d'une consommation excessive d'alcool, soit un verre ou plus par jour, font perdre en moyenne près d'un an d'espérance de vie, a démontré l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dans un rapport publié ce mercredi 19 mai.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
En général, plus on boit plus on est colérique et impulsif. De légers énervements peuvent alors se transformer en explosions d'agression, soit verbale soit physique. Plus l'on boit, moins on arrive à évaluer la situation sociale dans laquelle on se trouve.
Pour rester optimiste, il faut quand même prendre conscience des progrès réalisés. Les études montrent que sur l'ensemble des patients pris en charge aujourd'hui, 50 % s'en sortent, 30 % rechutent et 20 % n'arrivent pas à se soigner et finissent par mourir des complications liées à leur consommation d'alcool.
L'hépatite alcoolique peut être légère ou grave. Dans sa forme grave, la maladie peut survenir soudainement, par exemple après une consommation excessive d'alcool, et peut rapidement entraîner des complications potentiellement mortelles.
Outre le cancer du sein chez la femme, il augmente le risque de contracter un cancer de la cavité buccale (bouche), du pharynx (gorge), de l'œsophage, du foie, du larynx et du côlon/rectum (gros intestin et rectum). La consommation d'alcool n'est jamais sans risque.
Les cancers : L'alcool est une substance cancérigène pour l'humain. La consommation d'alcool, augmente le risque de développer un cancer colorectal, de la bouche, du pharynx, du larynx, de l'œsophage et du foie (6).
Une récente étude, publiée dans la revue Nature Communication, a révélé que boire quatre unités d'alcool par jour –soit deux bières ou deux verres de vin– provoquent d'importants dommages structurels au cerveau et une perte de volume cérébral.
Les symptômes
Lorsque la maladie touche les deux membres inférieurs (forme fréquente), le sujet éprouve des difficultés motrices. Il n'arrive pas bien à se mobiliser, la jambe est de plus en plus flasque et les éleveurs d'orteils perdent de leur force et fonction.
Vin rouge, bière, whisky sont donc à bannir. Sauf si vous êtes plutôt du genre à prendre des shots, il va vous falloir un soft avec cette vodka. Les boissons sucrées ou gazeuses provoquent des ballonnements et à absorber plus vite.
Toute consommation d'alcool, quelle qu'elle soit, présente un risque pour la santé. Dans un premier temps, l'alcool peut être à l'origine d'une fatigue, d'une tension artérielle élevée, de troubles du sommeil, de problèmes de mémoire ou de concentration.
Boire 1 litre d'eau
Cette méthode est approuvée par l'addictologue : « Si vous mettez de l'eau dans le sang, vous allez le diluer, au moins transitoirement. Par un phénomène mécanique, il y aura moins d'éthanol par litre de sang. Les effets de l'alcool seront donc moins forts.»
Le risque de maladie hépatique augmente nettement chez l'homme qui boit > 40 g, en particulier > 80 g, d'alcool/jour (p. ex., environ 2 à 8 canettes de bière, 3 à 6 verres d'alcool fort, ou 3 à 6 verres de vin) pendant > 10 ans. Pour qu'une cirrhose.
Or, l'alcool a la particularité d'être une substance davantage soluble dans l'eau que dans les tissus adipeux. "En vieillissant, l'alcool va se répartir plus rapidement dans l'organisme et se diluer dans une quantité de plus en plus faible de liquide corporel.
L'action de l'alcool sur le cervelet (petit cerveau, situé à l'arrière du crâne) entraîne des troubles au niveau de la motricité, de la coordination et de l'équilibre. C'est déjà notable chez quelqu'un qui a bu beaucoup une seule fois.
Transpiration excessive, tremblements, perte d'équilibre sont les principaux symptômes. L'irritation, des actes violents ou encore, les delirium tremens sont les manifestations psychiques qui peuvent conduire au déclic".
Les facteurs liés à la consommation d'alcool elle-même
Comme nous l'avons dit plus haut, personne ne naît alcoolique, mais on peut développer cette problématique au gré du temps, à force d'expositions répétées.
Il a été dit que l'alcoolisme ne peut être considéré comme une maladie mentale. Il n'en demeure pas moins qu'il existe une clinique de l'alcoolisme, avec ses classifications, ses typologies multidimensionnelles, très comparables à celles des pathologies mentales caractérisées…
La personne qui vit avec un alcoolique aura tendance à s'isoler et penser qu'elle est seule à vivre cette situation toxique. Il est difficile aussi d'affirmer à son partenaire qu'il est alcoolique. Bien souvent, il refusera cette idée, trouvera des excuses (cent plutôt qu'une) et accusera sa conjointe de tous les maux.