Injecter, fumer, sniffer, inhaler ou ingérer sont autant de manières de consommer les drogues. Chacun de ces modes de consommation présente des risques spécifiques : risques de surdose, risques d'infection, de transmission de virus (VIH, hépatite C), de blessures ou coupures, de maladies respiratoires…
On constate ainsi chez les consommateurs de ces drogues des problèmes sexuels et de fertilité, des problèmes cardiaques (infarctus ou crises cardiaques), des états dépressifs, des cancers du poumon, des problèmes de vue et d'audition, etc.
Une consommation à long terme entraîne de sérieux troubles psychiques, une grande instabilité d'humeur et des délires paranoïdes, des attaques de panique et de sévères dépressions.
fortes variations d'humeur, une irritabilité propos incompréhensibles et incohérents, des problèmes d'élocution. troubles de la mémoire et de la concentration. plaintes au sujet de maux de tête, d'insomnie, de culpabilité, d'angoisse ou de solitude.
Concentration et mémoire
C'est le cas du cannabis et de l'ecstasy. En effet, la molécule de THC (tétra-hydro-cannabinol) contenue dans le cannabis diminue considérablement les performances de mémorisation et de concentration d'une personne.
Le THC, le principe actif contenu dans la marijuana, est le principal responsable de ses dommages buccaux. Les dentistes estiment que cette substance modifie la flore buccale, diminue la production de salive, épaissit et rend la plaque dentaire plus collante et difficile à éliminer.
Le sentiment d'euphorie produit par l'héroïne peut être accompagné de rougeurs de la peau et de démangeaisons, ainsi que d'une bouche sèche, d'yeux larmoyants et d'une rhinorrhée. Les héroïnomanes ont souvent la peau sèche, facilement irritée et prurigineuse.
Une prise en charge globale est essentielle, la consommation de drogue n'étant jamais un problème isolé dans la vie d'une personne. Prendre appui sur votre entourage peut être précieux. L'associer à votre décision peut vous aider à ne pas affronter seul les nombreux changements occasionnés par l'arrêt.
Les signes de manque apparaissent le plus souvent dès l'arrêt, leur intensité est maximale pendant les trois premiers jours, ils diminuent ensuite pendant trois semaines en moyenne et disparaissent généralement après 6 à 8 semaines en fonction de l'importance de votre dépendance.
Le classement final (méfaits cumulés) est : 1) alcool ; 2) héroïne et 3) cocaïne crack. Le tabac se trouve à la sixième place, le cannabis à la huitième.
Une fois fixées sur la glande sébacée, ces drogues peuvent augmenter excessivement la production du sébum (graisse de la peau), responsable en partie de l'acné. De la même manière les kératinocytes qui constituent notre barrière cutanée vont être modifiés, ce qui peut contribuer à la formation des fameux points noirs.
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Liste des drogues et de leurs effets
Elles se divisent en 3 catégories : les perturbateurs/hallucinogènes; les dépresseurs; les stimulants.
Puis la kétamine est entrée en jeu, c'est en effet une drogue très puissante. Elle qui te fait perdre connexion avec la réalité, tes sens et l'environnement autour de toi.
L'objectif peut être de s'échapper de la réalité. La drogue est utilisée comme un anesthésiant des pensées, des sentiments, des émotions, de la souffrance. Les usagers disent souvent qu'ils utilisent la drogue pour « oublier » ou pour « décompresser ».
Les personnes toxicomanes qui ont survécu à leur ad- diction, ou qui ont réussi à s'en sortir, vieillissent avec leur dépendance ou avec leurs thérapies. Aujourd'hui, le pa- tient le plus âgé bénéficiant d'un traite- ment de substitution a 68 ans.
La vie doit continuer. Il est primordial de vous recentrer sur vous-même et de vous extraire de la problématique de dépendance. Mentionnez-lui votre impuissance, votre frustration et toutes les émotions qui vous grugent de l'intérieur.
La prise de MDMA peut avoir pour effet notamment d'entraîner une crispation de votre mâchoire qui peut faire apparaître ce qui ressemble à des boules et éventuellement déformer légèrement votre bouche. Il y a peut-être eu aussi de votre part un "grossissement" du phénomène.
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.
L'excitation, l'hyperactivité et l'agitation qu'elle provoque peuvent être à l'origine d'une insomnie et d'un épuisement physique. La dilatation des pupilles, la bouche sèche, un langage précipité, une mauvaise coordination des mouvements, et des sautes d'humeur permettent souvent de repérer les consommateurs.
Avec le “crystal meth” les dégâts sont impressionnants: les dents deviennent fragiles et cassantes et des cavités noires se forment le long de la gencive.
La zone bucco-dentaire reflète en partie notre état de santé. Le délabrement de celle-ci est la conséquence d'une altération de l'état local de la bouche, impactée directement par le contact des produits toxiques, mais aussi d'un état général physique et psychologique dégradé.
Les effets recherchés lors de la consommation d'une drogue ou d'un médicament psychotrope varient en fonction de chacun, mais sont notamment d'ordre anxiolytique (euphorie, bien-être, apaisement…), stimulant (toute-puissance, disparition de la fatigue, indifférence à la douleur…), ou encore hallucinatoires ( ...