L'accès, la qualité, l'utilisation des aliments et les bonnes pratiques d'alimentation des femmes et des enfants les plus vulnérables à la malnutrition sont essentiels. Le travail des femmes et l'utilisation des revenus agricoles pour des soins de santé peuvent jouer un rôle important sur la nutrition.
Programmes : Le renforcement des capacités locales de planification et de formulation de politiques, d'une part, et d'évaluation, de suivi et d'analyse des progrès accomplis en direction des objectifs du pays (de préférence parmi les OMD) d'autre part, est absolument essentiel pour réduire la faim et la malnutrition.
En conclusion, les enfants atteints de malnutrition aiguë sans complication médicale peuvent être guéris en très grande majorité sans hospitalisation, avec un produit thérapeutique qui leur apporte les nutriments, minéraux et vitamines nécessaires.
L'OMS recommande notamment de donner aux enfants atteints de malnutrition aiguë sévère, mais qui ne souffrent pas de complications nécessitant une hospitalisation, des aliments énergétiques spéciaux et des antibiotiques pour prévenir les infections. Ils peuvent ainsi se rétablir à domicile, au sein de leur famille.
Pour ces populations plus pauvres, la croissance économique peut accroître les revenus des ménages, et entraîner une augmentation des dépenses en matière de santé, d'alimentation et d'éducation, conduisant à une meilleure santé et nutrition.
Les facteurs de la malnutrition sont multiples. Les conflits, les changements climatiques, le manque d'accès à l'eau potable, la pauvreté liée aux chocs économiques et aux inégalités sont autant d'éléments qui peuvent entraîner l'insécurité alimentaire dans des populations vulnérables.
Les différentes formes de malnutrition
Il existe 4 grands types de dénutrition: l'émaciation, le retard de croissance, l'insuffisance pondérale et les carences en vitamines et en minéraux.
Quelles sont les formes de malnutrition ? La première forme de malnutrition, la malnutrition aigüe, s'installe rapidement et si elle n'est pas prise en charge immédiatement, peut entraîner la mort. La seconde, la malnutrition chronique, s'inscrit dans la durée et se caractérise par un retard de croissance.
La malnutrition est un concept qui recouvre la dénutrition, le surpoids et l'obésité, et également d'autres MNT liées à l'alimentation comme le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires (maladies du cœur) et les accidents vasculaires cérébraux, ainsi que certains cancers.
La malnutrition aiguë sévère est une pathologie potentiellement mortelle nécessitant d'urgence un traitement. Jusqu'à récemment, il était recommandé d'orienter les enfants vers un hôpital pour qu'ils y reçoivent un régime alimentaire thérapeutique, ainsi que des soins médicaux.
La toux et ou pneumopathie (42,50%), la diarrhée et les vomissements ou la gastroentérite (38,55), les lésions dermatologiques ou dermatoses (22,91%), et la fièvre (22,35%) les œdèmes (19,0%). La pâleur, Hépatomégalie et splénomégalie sont des signes les moins fréquemment observés.
Créée en 1979, Action contre la Faim (ACF) est une organisation non gouvernementale internationale qui lutte contre la faim dans le monde.
Chez l'enfant, la malnutrition peut se manifester par un retard de croissance, des troubles de l'apprentissage (problèmes de concentration), un affaiblissement du système immunitaire et par conséquent une moins bonne résistance aux infections bactériennes et virales.
Comment s'y prendre pour améliorer son alimentation ? Le plus simple est de procéder en 3 étapes : Faire en sorte que chaque repas contienne des aliments apportant de bons nutriments et générant de la satiété, en ajoutant des produits frais, des fruits, des légumes, des oléagineux (amandes, noix) et des fibres.
C'est en Asie que les personnes qui souffrent de la faim sont les plus nombreuses, mais c'est en en Afrique que leur nombre croît le plus rapidement.
Dans ses directives actualisées, l'OMS recommande de donner aux enfants atteints de malnutrition aiguë sévère qui n'ont pas de complications nécessitant une hospitalisation des aliments énergétiques spéciaux et des antibiotiques pour traiter les infections.
Définition. La sécurité alimentaire existe lorsque tous les êtres humains ont, à tout moment, la possibilité physique, sociale et économique de se procurer une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins et préférences alimentaires pour mener une vie saine et active.
sous-alimentation et dénutrition – apport alimentaire insuffisant pour satisfaire les besoins énergétiques alimentaires; carences en micronutriments – déficit dans les apports de vitamines et minéraux essentiels; surpoids et obésité – accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé.
Le bracelet de mesure du périmètre brachial (appelé aussi bande Shakir), permet d'évaluer l'état nutritionnel d'un enfant en mesurant la circonférence de son bras. La bande utilisée est composée d'un code couleur attribué à différents intervalles de mesure.
C'est une autre forme grave de la malnutrition protéino-énergétique. Alors que le kwashiorkor est dû surtout à une carence en protéines, le marasme tient principalement au manque de nourriture et, par conséquent, d'énergie.
Le diagnostic de la dénutrition utilise l'examen clinique, des outils anthropométriques tels que la perte de poids en fonction du temps (1 mois ou 6 mois), l'indice de masse corporelle (poids/taille2), la mesure de la masse maigre et de paramètres biologiques (transthyrétine, CRP).
Poids au moment de l'enregistrement (40 kg ou moins) ; Taille (moins de 145 cm) ; Anémie (anémie sévère : moins de 7 g/dl, anémie modérée : 7 à 10,9 g/dl) ; Prise de poids inappropriée lors de la grossesse (< 1 kg/mois ou > 3 kg/mois à partir du deuxième trimestre).