Le cancer du col se propage plus fréquemment par extension directe aux tissus de voisinage comme le vagin, l′utérus, et les organes de la cavité pelvienne. Les métastases extra pelviennes sont rencontrées dans les stades avancées de la maladie tels que les poumons, les ganglions lymphatiques para-aortiques et les os.
Stade 4B. Le cancer s'est propagé à d'autres parties du corps (métastases à distance), comme aux poumons, au foie ou aux os. On l'appelle aussi cancer métastatique.
Le cancer peut s'étendre au-delà du col de l'utérus et envahir les organes voisins : le vagin, les paramètres (tissus qui soutiennent l'utérus), la vessie, le rectum.
On peut avoir des compressions des uretères avec les urines qui ne s'écoulent plus. Et si on laisse le cancer évoluer il va atteindre la vessie, le rectum. Et des métastases peuvent se développer. "Le cancer du col de l'utérus est un modèle pour les cancérologues puisqu'il est dû au papillomavirus.
Symptômes. L'évolution des lésions précancéreuses est habituellement lente. En moyenne, elles peuvent prendre de quelques années à plus de 10 ans pour se transformer en cancer. Très souvent, les femmes atteintes du cancer du col de l'utérus n'ont aucun symptôme.
Des douleurs pelviennes peuvent être l'un des symptômes d'alerte d'un cancer du col de l'utérus. "Malheureusement le plus souvent, quand la femme a mal au niveau de la région pelvienne (partie basse du ventre), on est sur un cancer qui est déjà bien avancé", prévient le Pr Carcopino.
Chances de guérison et cancer du col de l'utérus
Les taux de guérison sont élevés mais dépendent du stade. Lorsque le cancer du col de l'utérus est : microscopique (micro-invasif), il est proche de 100 % limité au seul col utérin, 80 à 85 % des malades peuvent être guéries.
Le taux de survie global à 5 ans du cancer du col de l'utérus, lui, plafonne à 63 %. Chez les patientes traitées présentant un cancer du col de stade précoce, le taux de survie global à 5 ans dépasse les 90 %. Chez ces patientes, la fréquence des récurrences est de l'ordre de 10 à 20 %.
Un cancer est métastatique quand ses cellules se sont propagées à un ou plusieurs autres endroits du corps. "Quasiment tous les cancers peuvent métastaser. Il y a quelques exceptions comme les carcinomes basocellulaires (cancers cutanés) qui eux ne donnent jamais de métastases" prévient notre interlocuteur.
Les métastases se développent de préférence dans les poumons, le foie, les os, le cerveau. Ce n'est pas un autre cancer, mais le cancer initial qui s'est propagé. Par exemple, une métastase d'un cancer du sein installée sur un poumon est une tumeur constituée de cellules de sein ; ce n'est pas un cancer du poumon.
La CIN 3 est également une lésion de haut grade. Cet état correspond à un état précancéreux du col de l'utérus. Il s'agit de la dysplasie la plus sévère qui exige une prise en charge rapide. En l'absence de traitement adéquat, ces lésions peuvent évoluer vers un cancer dans les années qui suivent.
Ils n'apparaissent que lorsque la tumeur a commencé à se développer et peuvent faire penser à d'autres pathologies telles que la fatigue, des pertes vaginales, des douleurs lors des rapports sexuels ou encore une perte d'appétit.
Les ganglions lymphatiques du bassin sont situés le long des artères iliaques internes, externes et communes (les principaux vaisseaux sanguins qui apportent le sang à la partie inférieure de l'abdomen et au tronc).
La chimioradiothérapie est l'un des traitements principaux du cancer du col de l'utérus de stade 3. On administre la chimiothérapie et la radiothérapie pendant la même période afin de rendre la radiothérapie plus efficace.
Les agents chimiothérapeutiques les plus souvent administrés pour traiter le carcinome de l'endomètre sont les suivants : doxorubicine (Adriamycin) doxorubicine liposomale (Myocet) cisplatine (Platinol AQ)
Un cancer soigné lorsqu'il est en phase précoce précancéreuse ou très localisé est de bon pronostic. On estime que la survie à 5 ans des femmes atteintes est supérieure à 85 %. En revanche, lorsque le cancer du col est à un stade avancé voire métastatique, cette estimation de la survie tombe à 15 %.
Vous pourriez ressentir de la douleur, comme une sensation de brûlure, un engourdissement, des picotements ou une douleur fulgurante dans les mains et les pieds (dommages aux nerfs périphériques). Ce type de douleur peut se prolonger bien après que le traitement soit terminé.
Peut-on en guérir ? "Dans des cas très exceptionnels, il est possible de guérir d'un cancer métastatique, mais cela reste très rare, précise l'experte. La maladie n'est pas curable mais traitable. On arrive à faire régresser les métastases et à contrôler la maladie pour éviter ses complications.
La radiothérapie peut être administrée sous la forme d'une radiothérapie externe, d'une curiethérapie ou bien des deux. Dans le cas du cancer du col de l'utérus de stade 4A, on associe souvent la radiothérapie à la chimiothérapie, mais il arrive qu'on administre seulement une radiothérapie comme traitement principal.
La conisation consiste à enlever chirurgicalement une portion du col utérin. Elle est réalisée le plus souvent devant l'existence d'anomalies du col appelées "dysplasie". En l'absence de traitement, ces lésions peuvent évoluer, après plusieurs années, vers un véritable cancer du col de l'utérus.
En cas d'infection à HPV, vous pouvez continuer à avoir des rapports sexuels. L'infection à HPV est très fréquente et le plus souvent transitoire. La plupart du temps, le système immunitaire permet d'éliminer spontanément ces virus et les infections sont sans conséquence.
Le cancer du col de l'utérus peut apparaître à tout âge, à partir de 25-30 ans avec un pic d'incidence entre 20 et 40 ans, l'âge médian de découverte est de 53 ans.
Le frottis du col de l'utérus permet de prélever superficiellement des cellules pour les analyser au microscope et/ou de réaliser un test HPV-HR. Cet examen dépiste un éventuel cancer du col de l'utérus.