Vous devez déclarer votre chiffre d'affaires tous les mois ou tous les 3 mois, selon ce que vous avez choisi au moment où vous avez débuté votre activité. Si vous oubliez de déclarer votre chiffre d'affaires ou vos recettes avant l'échéance, une pénalité de 55 € s'applique sur chaque déclaration manquante.
Puisqu'il n'y a pas de liasse fiscale ni de bilan comptable annuel obligatoire en autoentreprise, l'autoentrepreneur n'est pas obligé de prendre un expert-comptable. En effet, la microentreprise est un régime fiscal simplifié, les obligations comptables l'autoentrepreneur sont donc allégées.
Ses principaux inconvénients
Impossibilité d'amortir fiscalement les investissements réalisés. Un certain seuil de chiffre d'affaires ne peut être dépassé. Les charges sociales sont calculées sur la base du CA et non des bénéfices de l'entreprise ou de la rémunération du dirigeant.
Les micro-entrepreneurs bénéficient de l'ACRE, la première année de leur activité. Ainsi, les charges sociales sont réduites de 50 %. Si l'auto-entrepreneur ne déclare aucun chiffre d'affaires, il ne paiera donc aucun frais social.
Toutefois, le statut juridique qui prévoit l'exonération des charges sociales est la SAS. La SAS ou société par actions simplifiée, ou son équivalent unipersonnel SASU, permet au dirigeant et président de bénéficier de l'exonération de charges sociales.
En tant qu'auto-entrepreneur, vous cotisez à l'Urssaf (CGSS pour les Drom). Vous bénéficiez ainsi d'une couverture sociale, au même titre que les autres travailleurs indépendants. Celle-ci couvre : La santé : maladie, maternité, indemnités journalières.
L'entreprise individuelle classique (EI) est le statut juridique le plus proche de celui d'auto-entrepreneur. Ce régime n'impose aucun plafond de chiffre d'affaires.
Micro-entrepreneur et auto-entrepreneur : plus aucune différence depuis 2016. Une fusion entre les deux régimes a eu lieu au début de l'année 2016. Depuis cette date, auto-entrepreneur et micro-entrepreneur font référence à la même notion.
Seuils revenus 2023 (déclarés en 2024)
Vous êtes soumis au régime de la micro-entreprise si votre chiffre d'affaires ne dépasse pas 77 700 €. Si vous dépassez ce seuil, vous passez au régime fiscal du réel simplifié.
En tant que professionnel, vous êtes soumis à l'obligation de remettre une facture à vos clients professionnels pour les ventes et les prestations de services. Vous pouvez aussi dans certains cas être obligé de délivrer une note à vos clients particuliers.
Vous n'avez pas l'obligation d'ouvrir un compte bancaire professionnel pour votre auto-entreprise. Un simple compte courant à votre nom suffit, à condition que ce dernier soit bien réservé à votre activité professionnelle.
25,4 % pour les prestations de services artisanales et commerciales (BIC/BNC) (21,2 % de cotisations sociales et 1,7% d'impôt sur le revenu) ; 23,4% pour les activités libérales (BNC) (21,2% de cotisations sociales et 2,2% d'impôt sur le revenu).
Est-ce obligatoire de cotiser à l'URSSAF ? Il est impossible de ne pas payer l'URSSAF lorsque l'on est autoentrepreneur. Le régime micro-social, en effet, est un régime simplifié, mais qui ne permet pas d'éviter de cotiser ou de ne pas déclarer son chiffre d'affaires.
En cas d'activité mixte, le chiffre d'affaires global ne doit pas dépasser 188 700 €. Garder ces plafonds en tête est essentiel pour l'auto-entrepreneur au moment de fixer son niveau de rémunération car le dépassement d'un plafond peut entraîner des risques financiers.
C'est très simple. Pour gagner à peu prêt le minimum pour vivre en AE, il faut un minimum de 30 000 € de CA. Au final,nos modéré de gouvernants ,ont bien calculé que dans tous les cas,il ne vous restera après cotisations et frais d'achats entre 1 500 et 1 800 € /mois.
S'il n'y a qu'un seul associé ou une seule personne pour créer une société, le statut de la société par actions simplifiée unipersonnelle sous le régime d'impôt sur le revenu permet de payer moins de charge. S'il y a plusieurs associés, les charges d'une SARL et SAS sont presque les mêmes.
Pourquoi devenir auto-entrepreneur ? Le statut de l'auto-entrepreneur ne cesse de faire des adeptes depuis son lancement en 2009. En effet, les démarches de création et de radiation sont simplifiées, la comptabilité est allégée et les avantages fiscaux sont nombreux.
Dans la mesure où le besoin en financement est d'une grande importance, il est recommandé d'opter pour la société anonyme (SAS) ou la société par actions simplifiée (SAS).
Quel est le meilleur moment pour procéder à la création de votre micro-entreprise ? Généralement, les démarches de création doivent être réalisées quelques semaines avant la date de début de votre activité. 📝 À noter : si vous n'avez pas reçu votre numéro SIRET, vous ne pouvez pas facturer de clients.
Rechercher un justificatif d'immatriculation d'une entreprise (Démarche en ligne) Ce service en ligne permet d'obtenir un extrait d'immatriculation au registre national des entreprises (RNE). Cette démarche se fait en ligne auprès de l' Inpi : Inpi : Institut national de la propriété industrielle .
Attention : vos revenus de micro-entrepreneur seront pris en compte pour le calcul de l'impôt que vous aurez à régler au titre des autres revenus que vous avez perçus (indiquer le montant dans la déclaration n° 2042-C-PRO cadre dédié aux micro-entrepreneurs ayant opté pour le versement libératoire).
Déterminer le montant de votre retraite complémentaire
Ainsi, le micro-entrepreneur avec un revenu annuel de 9 100 € en 2023 va cotiser 4 points au titre de sa retraite complémentaires.
185 et 186). L'Urssaf et les caisses générales de sécurité sociale (CGSS) dans les DOM sont donc désormais tenues de communiquer à l'administration fiscale, via l'ACOSS, certains éléments qu'elles détiennent sur les travailleurs indépendants et sur les particuliers employeurs (LPF art. L 98 C et L. 98 D).