Les droits féodaux au Moyen Âge. Tous les paysans, vilains ou serfs, étaient soumis à un certains nombre d'obligations envers leur seigneur, les droits féodaux. Ces droits comprenaient à la fois des redevances en argent, des redevances en nature, des travaux gratuits et certaines interdictions.
Ils doivent travailler les terres pour se nourrir, répondre aux exigences du seigneur, combattre les maladies, les famines et les guerres. Beaucoup meurent avant 40 ans. Serf : paysan non libre, qui appartient à un seigneur.
Les corvées : les paysans doivent rendre service physique au seigneur (nettoyer les fosses...). La taille : pour se faire protéger par le seigneur, il faut le rétribuer. Cette taxe est payée par les villageois pour se faire protéger en cas de guerre.
Il occupe et cultive une terre roturière ou non-noble et s'acquitte, en retour, de redevances fixes correspondant aux droits seigneuriaux. Ces redevances sont la taille, le service militaire pour la défense du domaine seigneurial et la corvée.
La vie des paysans est rythmée à l'année par le calendrier agricole (moissons, fenaisons, plantations, etc.) et au quotidien par le soleil et le son des cloches. Ils travaillent sans relâche de l'aube au crépuscule, excepté le dimanche, jour consacré à la vie sociale et aux pratiques religieuses.
La vie des paysans est difficile : le travail est dur et les récoltes peu abondantes. Les outils sont rudimentaires : fléau, faucille… Il y a de nombreuses famines… Les paysans ont une vie frugale et meurent jeunes.
Autre raison d'effectuer un traitement phytosanitaire la nuit dans les champs : la protection des insectes pollinisateurs. Les agriculteurs effectuent parfois des traitements contre certains ravageurs de leurs cultures, par exemple, en pleine période de floraison, comme les pucerons verts sur pois protéagineux.
Dans sa seigneurie, il commande les hommes, assure la sécurité et la justice, loue des terres aux paysans et leur fournit pressoir, moulin et four. En contrepartie, les paysans doivent effectuer des corvées et payer des redevances en nature et en argent.
Certains seigneurs pour éviter cette hémorragie de main-d'œuvre, afin de retenir leurs serfs leur promettent de les affranchir, c'est-à-dire de leur retirer leur condition de serfs. Ils deviennent alors des paysans libres (les vilains). Certains serfs chanceux dans leur travail peuvent aussi racheter leur liberté.
Les droits féodaux sont un ensemble de droits réels perçus et reçus par un seigneur à cause de son fief par les vassaux qui en dépendent. Il ne faut pas les confondre avec les droits seigneuriaux.
Le seigneur fait payer cher sa protection, d'abord sous forme de corvées : curer les fossés, • empierrer les chemins • rentrer du bois, • rentrer du fourrage… Puis à mesure que l'argent circule mieux, les corvées sont remplacées par les redevances comme : la taille (sert à payer la protection du seigneur).
Le terme « vilain » dérive du bas latin villicus : homme semi-libre attaché à une « villa », grande exploitation gallo-romaine. Ce fut, pendant tout le Moyen Âge, le nom du villageois ou paysan libre.
Le paysan ou la paysanne est une personne pratiquant une activité agricole ou pastorale, culture du sol, élevage d'animaux en zone rurale et possède un savoir-faire propre à un terroir particulier. La pratique paysanne a évolué vers des métiers : éleveur, agriculteur ou exploitant agricole.
Une seigneurie est d'abord un ensemble de terres comprenant des champs, des prés, des vignes, des bois et des landes, exploité sous la direction et dans l'intérêt d'un seigneur. Le sol de la seigneurie se divise en deux parties : la réserve et les tenures. La réserve constitue le domaine propre du maître.
Plus communément appelée la gabelle, cette taxe imposait l'achat d'une certaine quantité de sel, marchandise indispensable à la conservation des aliments. Cet impôt fut aboli quelques siècles plus tard.
La qualification d'agriculteur a succédé à celle de paysan, pour ne plus désigner seulement celui qui vivait à la campagne mais aussi le métier de celui qui cultive . On l'utilise aujourd'hui un peu à outrance, ne faisant plus la différence entre les modes de culture, pourtant rendu nécessaire de par leur évolution .
Pour mettre l'accent sur le métier, on parle plutôt d'agriculteur, et par opposition à celui qui vit en ville (le citadin ou l'urbain), de campagnard ou de rural. Avec l'industrialisation, le nombre de paysans a fortement diminué car beaucoup sont allés dans les villes pour y chercher du travail : c'est l'exode rural.
Personne de la campagne qui vit de la culture du sol et de l'élevage des animaux (v. laboureur B). Synon. agriculteur, cultivateur, fermier.
Il a également des devoirs envers lui: il lui doit l'ost, le conseil pour rendre la justice et l'ai- de financière lorsque le seigneur marie sa fille, quand il arme son fils chevalier, quand il part à la croisade et quand, prisonnier, il doit payer une rançon (doc. 4).
En échange de leur sécurité, le seigneur fait payer une taxe à ses paysans : la taille seigneuriale. Le seigneur fait également construire des bâtiments utiles aux paysans : un four, un moulin, un pressoir. Pour les utiliser, les paysans doivent payer une autre taxe : les banalités.
Les paysans ramassent du miel et des fruits sauvages dans la forêt. Dans les courtils, la terre est retournée à la bêche ou à la houe et bien engraissé avec toutes sortes de déchets. Chaque famille y cultive les légumes (pois, fèves, carottes, céleri) qui feront des soupes dans lesquelles sera trempé le pain.
Des réparations de matériels agricoles, de travaux publics, ou de manutention dont l'exécution immédiate est nécessaire peuvent être effectuées les dimanches, conformément au code du travail.
5, 10 et 20 mètres à respecter
Selon les règles détaillées par le Gouvernement, les agriculteurs devront respecter les distances minimales entre les zones d'épandage et les zones d'habitation: 5 m pour les cultures basses, dont les céréales et plus généralement les grandes cultures, y compris le maïs.
En général, nous moissonnons vers le 15 juillet - "en mi-juillet, pluie et vent font mal au froment".