La guerre est surtout due au refus des gouvernements français et des colons de remettre en cause les profondes inégalités civiles, politiques et économiques entre la population d'origine européenne (les colons ou « pieds noirs » installés par vagues successives depuis 1830) et la population arabo-berbère de religion ...
La principale cause du déclenchement de cette guerre réside dans le blocage de toutes les réformes, dû au fragile équilibre du pouvoir sous la IVe République, et à l'opposition obstinée de la masse des Pieds-Noirs et de leurs représentants hostiles à toute réforme en faveur des musulmans, comme d'ailleurs les Algériens ...
Et contrairement à ce que prétendent certains, l'Algérie n'a pas été colonisée par les Arabes. Les Algériens comme tous les Maghrébins sont dans leur grande majorité des Berbères arabisés même si des Romains, des Vandales, des Arabes, des Turcs et d'autres se sont également mêlés à ces populations berbères.
1er novembre: proclamation du Front de libération nationale (FLN), qui fixe les objectifs de la lutte armée pour l'indépendance nationale par la restauration de l'Etat algérien souverain. Une vague d'attentats contre les Français en Algérie marque le début de la guerre.
La guerre d'Algérie a provoqué en France : la chute d'une République et la naissance d'une autre, la V e, avec une nouvelle Constitution ; l'entrée en politique d'une génération que l'on retrouvera en 1968 ; des fractures dans l'armée francaise qui, se voyant victorieuse sur le terrain, refuse l'issue politique de l' ...
D'ailleurs, ce sont ces mêmes Turcs qui ont «vendu» l'Algérie à la France un certain 5 juillet 1830, alors que le général de Bourmont, conduisant son impressionnante flotte, peinait à vaincre les vaillants Algériens qui affrontaient l'armée française courageusement depuis le 14 juin, jusqu'à ce que la trahison du dey ...
Les Harkis, musulmans recrutés comme auxiliaires de l'armée française durant la guerre d'Algérie (1954-1962) pour lutter contre le FLN, tiraient leur nom du mot "harka", qui signifie "mouvement" en arabe. L'armée française a recruté localement pour des opérations particulières jusqu'à 200.000 de ces Algériens.
La fin des hostilités entre le FLN et la France fut la conséquence des accords d'Evian signés le 18 mars 1962 par les représentants du gouvernement français et ceux du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA).
Le nom actuel de l'Algérie a été inventé par les Français à l'initiative du maréchal Soult en 1837, pour remplacer l'ancienne appellation de « possessions françaises du Nord de l'Afrique ». Il dérive du nom de la capitale, Alger (déformation de l'arabe Al Djezaïr).
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », etc..
Dans l'Antiquité, le territoire algérien connaît la formation des royaumes numides avant de passer sous la domination partielle des Romains, des Vandales, des Byzantins et des principautés berbères indépendantes. Le VII e siècle marque le début de l'islamisation puis l'arabisation partielle de la population.
A partir de 1959, si sa politique connaît encore des zigzags - il lâche en mars 1960 devant les militaires en Algérie que l'indépendance, "c'est une fumisterie" - le général de Gaulle chemine vers l'acceptation d'une Algérie algérienne. En essayant de préserver au mieux les intérêts français, notamment au Sahara.
En fait, il a trois objectifs : rassurer la population européenne et éviter sa révolte (elle ne ferait qu'aggraver la crise algérienne) ; dire son respect du peuple algérien musulman en guerre ; affirmer sa légitimité des deux côtés de la Méditerranée, auprès des civils comme des militaires.
La conquête de l'Algérie par la France se réalise en plusieurs étapes distinctes. Elle débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sidi-Ferruch le 14 juin 1830 commandée par le général de Bourmont. Elle s'achève en partie lors de la reddition formelle de l'émir Abdelkader au duc d'Aumale, le 23 décembre 1847 .
Les harkis sont une classe à part des soldats musulmans de l'armée régulière (FSNA ou Français de souche nord-africaine), qui sont 85 000 en 1960. Au total, durant la guerre, l'armée française recense 160 000 contractuels harkis, moghaznis, GMPR (devenus GMS) et un peu plus de 110 000 réguliers.
L'Armée de libération nationale (ALN) a été créée par le CRUA en 1954 et constitua le bras armé du Front de libération nationale (FLN) en guerre de 1954 à 1962 contre la présence coloniale française en Algérie.
Ces anciens militaires accompagnés de leur familles sont des harkis. Ces musulmans ont été recrutés comme supplétifs de l'armée française durant la guerre d'indépendance algérienne entre 1954 et 1962.
Le nom « pieds-noirs » désigne les Français originaires d'Algérie et, par extension, les Français d'ascendance européenne installés en Afrique française du Nord jusqu'à l'indépendance, c'est-à-dire jusqu'en mars 1956 pour les protectorats français de Tunisie et du Maroc, jusqu'en juillet 1962 pour l'Algérie française, ...
L'ensevelissement du conflit dans la mémoire française
Les 800 000 pieds-noirs rapatriés se font discrets par peur d'être associés à l'OAS. Surtout, ils ont perdu la plupart de leurs biens en Algérie et dépendent désormais de l'État pour subsister, une situation qui fait honte à beaucoup d'entre eux.
La guerre d'Algérie est souvent qualifiée de « guerre sans nom » parce que les gouvernements français successifs ont refusé de lui reconnaître officiellement le nom de guerre jusqu'à la récente loi du 18 octobre 1999.
L'islam s'est installé au Moyen Âge et il constitue la religion majoritaire des Kabyles. Son influence sur la culture, la société est majeure ; et ce à travers diverses périodes historiques. Au début de la conquête musulmane du Maghreb, la population berbère se convertissait massivement.
Mais la raison la plus profonde est que de Gaulle ne considérait pas les harkis comme de vrais Français. Il l'a clairement exprimé lors du Conseil des ministres du 25 juillet 1962 : « On ne peut pas accepter de replier tous les musulmans qui viendraient à déclarer qu'ils ne s'entendront pas avec leur gouvernement !
L'intention de l'armée française est de disperser les familles d'un même village afin d'éviter la reconstruction d'une communauté en France. C'est en 1974 seulement que les harkis réfugiés en France obtiennent le statut d'anciens combattants.