se dit Mathilde. Son œil est 5 plein d'un feu sombre ; il a l'air d'un prince déguisé ; son regard a redoublé d'orgueil. Julien se rapprochait de la place où elle était, toujours causant avec Altamira ; elle le regardait fixement, étudiant ses traits pour y chercher ces hautes qualités qui peuvent valoir à un homme….
- Après avoir reçu une lettre où Mathilde lui déclare son amour, Julien ne ressent rien d'autre que de la fierté, un sentiment de revanche sociale sur le marquis de Croisenois : « nos mérites, au marquis et à moi, ont été pesés, et le pauvre charpentier du Jura l'emporte ! » (chap.
Mathilde de La Mole est le second amour de Julien. Il se trouve face à cette jeune fille d'une beauté masculine qu'il ne goûte guère, mais dont le mépris pique sa fierté. C'est précisément parce qu'il ne peut l'avoir qu'il met toute son ardeur à la conquérir.
Le Marquis de la Mole, ministre du roi, emploie Julien après sa sortie du séminaire, il est le père de sa deuxième amante, Mathilde de la Mole. Il a aussi un fils, Norbert. Mathilde de la Mole, seconde amante de Julien, méprise les hommes de son rang et tue l'ennui de son salon en se moquant d'eux.
Mathilde de la Mole est une aristocrate exigeante et gâtée par la vie, gorgée de lectures et d'idées élevées sur ce que doivent être l'amour et la séduction. Elle est de ce fait extrêmement exigeante envers Julien et ses autres prétendants, et son histoire avec Julien ne semble qu'une succession de mises à l'épreuve.
Il n'aime pas Mathilde, elle est un moyen d'être à égalité avec les riches. Avant, il n'était qu'un "cuistre abusant", ensuite il est "l'égal" des riches. Sa vengeance lui permet de triompher sur les riches : "pauvre charpentier du Jura l'emporte", ce dont il est fier.
Ambitieux, Julien accepte la proposition de son protecteur, Page 2 l'abbé Pirard, de se rendre ensuite à Paris pour devenir le secrétaire du marquis de La Mole. Dans cette famille de la haute noblesse parisienne, Julien fait la connaissance de Mathilde, la fille du marquis.
Elle est connue pour se ranger du côté des non-conformistes, elle est donc opposée à la morale sociale de son siècle. Elle est orgueilleuse et dit toujours ce qu'elle pense. Malgré ses défauts apparents, elle se laisse désirer par de nombreux aristocrates qui la trouvent intelligente, belle et bien éduquée.
Mathilde suivit son amant jusqu'au tombeau qu'il s'était choisi. Un grand nombre de prêtres escortaient la bière et, à l'insu de tous, seule dans sa voiture drapée, elle porta sur ses genoux la tête de l'homme qu'elle avait tant aimé.
Vu qu'elle admire la condamnation à mort du comte Altamira, la conclusion que Mathilde tire au bal préfigure son estime pour Julien vers la fin du roman. Julien la soupçonne, car il est conscient de la duplicité de Mathilde.
Pour Stendhal, passionnément ému par Florence, ce prénom de Julien renvoyait sûrement (parmi d'autres échos) à Julien de Médicis, le frère de Laurent le Magnifique, assassiné dans la cathédrale de Florence en 1478 par les hommes de main des Pazzi alors que son frère le duc échappait par miracle à la même mort.
réponse. 6. M. de Rênal reçoit une lettre anonyme. Cette lettre lui apprend l'adultère entre sa femme et Julien Sorel.
Julien aurait aimé faire partie de ces élus. Le modèle napoléonien a fondé ses valeurs : il s'agit d'être héroïque, courageux, de poursuivre gloire et conquêtes et de relever d'ambitieux défis.
Il résulte de ce qui précède que Julien n'est pas hypocrite par nature, mais par choix. C'est la seule « arme » dont il dispose pour s'élever socialement. L'armée qui aurait pu être une voie héroïque lui est fermée depuis la chute de Napoléon (livre 2, chapitre 29).
Au début il ne s'agit pour lui que d'un jeu où la manipulation est de mise. Il n'éprouve que de l'aversion, de la haine pour une caste qui n'est pas la sienne et contre laquelle il souhaite se venger car il ressent tout comme une injustice.
Il préfère manœuvrer lui-même en prenant modèle sur sa maîtresse. Son orgueil n'a pas de prix. Sans fortune et encore au seuil d'une ambition dévorante, il domine madame de Rênal. Cet amour, en effet, ne lui a jamais permis de perdre la tête.
Elisa. Elle est servante chez les Rênal et tombera elle aussi sous le charme de Julien. Piquée de jalousie après le refus de Julien de céder à ses avances, elle sera à l'origine des rumeurs sur sa liaison avec Madame de Rênal. L'abbé Pirard.
Première partie de l'œuvre : le noir
Grâce à ses capacités, Julien Sorel a pu poursuivre des études malgré sa classe sociale. Cela a fait de lui une cible pour M. de Rênal, le maire de Verrières, qui voit en lui un précepteur pour ses enfants. Il se préparait alors à mener une carrière ecclésiastique.
Certain de la profondeur de l'amour que lui voue Mme de Rénal, alors que lui ne donne rien en retour, il va alors volontairement l'asservir au moyen d'un caractère ombrageux ; et sa conquête par timidité et soumission devra endurer ce garçon imbu de sa personne, autoritaire, orgueilleux et vaniteux à la fois.
Le destin des trois personnages principaux est alors scellé : Julien est décapité, Mathilde effondrée et Madame de Rênal meurt de chagrin trois jours plus tard.
Sujet 3 - Quel est le rôle de Mme de Rénal dans la vie de Julien Sorel ? Mme de Rénal est l'un des personnages principaux de l'oeuvre de Stendhal. Elle occupe une position singulière car elle participe à la chute du héros, puis se ravise et tente de se racheter.
M. le chevalier de La Vernaye montait le plus beau cheval de l'Alsace, qui lui avait coûté six mille francs. Il était reçu lieutenant, sans avoir jamais été sous-lieutenant que sur les contrôles d'un régiment dont jamais il n'avait ouï parler.
C'est dans ce cadre estival, hors du temps, que Mathilde et Julien ont célébré leur mariage, entre fou rires et émotions. Grâce aux clichés de Cécile Cayon, découvrez leur joli jour et leur histoire commune.
Quelle morale ? Le bonheur réside dans la simplicité, serait-ce là le message que tente de nous faire passer Stendhal dans son œuvre ? En effet, les dernières pages du roman laissent une grande place à Fouqué, un « esprit sage », qui s'avère être le seul véritable ami de Julien.
Le personnage stendhalien est bien souvent un lecteur, et Le Rouge et le Noir permet une réflexion sur l'intertextualité. Le Mémorial de Sainte-Hélène est le livre de chevet de Julien, Julien et Mathilde lisent Voltaire. La lecture, notamment en cachette, est un moyen pour Stendhal de définir un personnage.