Pour entamer une procédure de divorce pour faute, l'époux demandeur doit cependant fournir des preuves, dont voici la liste : Aveu écrit : une lettre écrite par le conjoint infidèle, un aveu dans un journal intime. Témoignages d'amis ou de membres de la famille. Relevés téléphoniques.
Plusieurs motifs peuvent être invoqués par l'époux demandeur en divorce pour faute : l'adultère, le refus de cohabitation, ou encore le refus de contribution aux charges du mariage. Le mariage implique le devoir de fidélité.
Le divorce pour faute aux torts exclusifs va pouvoir être prononcé dans le cas de violences, d'adultère ou d'abandon du domicile conjugal, à condition que des éléments de preuve établissent la ou les fautes alléguées.
Le constat d'adultère par un huissier de justice.
Les constats d'huissier sont admis, et il s'agit d'une preuve redoutable. Il vous faudra obtenir l'autorisation du président du tribunal de grande instance, qui sera le juge aux affaires familiales si le constat doit être dressé hors du domicile conjugal.
Il est souvent entendu que le divorce pour faute n'existe plus. Or, il n'en est rien. Il s'agit d'une catégorie de divorce toujours d'actualité qui répond à des exigences particulières.
Aveu écrit : une lettre écrite par le conjoint infidèle, un aveu dans un journal intime. Témoignages d'amis ou de membres de la famille. Relevés téléphoniques. Mails : il convient dans ce cas d'accéder à la boite mail de l'époux fautif sans pour autant en forcer l'accès.
Les sanctions de l'adultère sont, d'une part, le prononcé du divorce pour faute à l'encontre de son auteur (2.1) et, d'autre part, la condamnation au paiement de dommages et intérêts au profit de "la victime" (2.2).
Les époux devront notamment payer les honoraires de leurs avocats. Si la procédure s'annonce longue, nous vous recommandons d'établir une convention d'honoraires avec votre avocat. En effet, de cette manière, vous éviterez que les honoraires de votre avocat vous échappent, si la procédure de divorce s'éternise.
L'adultère (nom masculin) est « le fait pour un époux ou une épouse de violer son serment de fidélité, de partage, et d'avoir des relations sexuelles avec une personne autre que son conjoint envers qui il a affirmé ce serment ». Couramment, on parle également d'infidélité.
Ainsi, la preuve matérielle de l'absence de devoir peut être apportée par les aveux même du conjoint ou encore par un certificat médical. Cependant, le simple fait de faire chambre à part n'est pas suffisant pour prouver l'absence de relations intimes (Civ. 2ème, 19 janv. 1994, Juris-Data, n°000032).
Les partisans de la suppression du divorce pour faute font ressortir que le divorce serait une faillite du couple imputable aux deux époux. Ils estiment que le juge n'est en tout état de cause pas en mesure d'appréhender une situation car il ne peut connaître les ressorts de la vie intime du couple.
L'infidélité peut justifier un divorce pour faute. La loi permet, en effet, à l'un des époux de demander le divorce lorsque des faits «constitutifs d'une violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage sont imputables à son conjoint et rendent intolérable le maintien de la vie commune» (1).
Comment faire un constat d'adultère ? Un constat d'adultère doit obligatoirement être réalisé par un huissier de justice. Pour rappel, tout l'intérêt de faire réaliser un constat d'huissier est d'avoir un élément de preuve incontestable jusqu'à preuve du contraire.
On constate régulièrement des durées de 4 à 5 années avant un jugement. A l'inverse le jugement d'un divorce pour altération du lien conjugal peut être plus rapide et se dérouler en 18 mois. En ce qui concerne un divorce par consentement mutuel simple le délai peut se réduire à 2 mois.
Si entente des conjoints, son montant moyen est de 30 000 €, mais quand elle est fixée par un juge le montant moyen est 20 000 € (le médian est 25 000 € et sur les 10 % des prestations les plus élevées la moyenne est 99 800 €). 3 fois sur 10 l'étalement du paiement (maxi sur 8 ans) est admis !
Le plus simple consiste à obtenir le consentement de l'ex-conjoint. Cela vous permet de clôturer le compte commun à la banque, avec répartition à l'amiable du crédit ou du débit. À défaut, vous pouvez demander à la banque une « désolidarisation » du compte commun.
Il ne dépasse 100.000 euros qu'une fois sur dix. Si le divorce est prononcé pour faute, il faut savoir que les torts, sauf circonstances particulières (voir plus bas) n'influent pas sur la décision du juge, qui peut toutefois prendre en compte cet élément si l'époux qui requiert la prestation est exclusivement fautif.
Divorce refusé par le juge
Un consentement non mutuel ; Un accord de divorce signé sous pression ; Un non-respect de la procédure de divorce ; Une insuffisance de preuves en cas de demande de divorce pour faute ou pour altération du lien conjugal.
Un seul époux est propriétaire
Si l'un des époux demande à conserver le logement, le juge détermine lequel des époux pourra continuer à y vivre jusqu'à ce que le divorce soit prononcé. Le juge tient compte des intérêts sociaux et familiaux.
À la séparation, chaque époux a le droit de rester dans la maison familiale même s'il n'en n'est pas le propriétaire. En principe, l'autre époux ne peut pas le mettre à la porte. Si un des époux décide de quitter la maison, il peut y retourner quand il le veut.
Le divorce ne pourra pas être prononcé pour faute. La Cour de cassation confirme ce principe en affirmant que lorsque les époux ont adopté un mode de vie dans lequel chacun a de grands espaces, depuis un certain temps, l'adultère n'est pas reconnu comme une faute.
Une mauvaise entente sexuelle, des fantasmes qui ne sont pas assouvis peuvent être une des explications pouvant « justifier » l'infidélité. Ne pas combler l'appétit sexuel de son partenaire peut être une source de frustration dans le couple aussi bien pour Monsieur que pour Madame.