Les filles sont aimables, généreuses, empathiques, calmes et douces. Les garçons sont pour leur part courageux, énergiques, indépendants, confiants et forts. Caractéristiques physiologiques et lois de la génétique, toutes les raisons sont bonnes pour justifier ces différences de caractères et d'aptitudes.
La psychologie sociale montre en effet que quand les garçons et les filles sont entre eux, les jeunes des deux genres démontrent un comportements et des préférences moins conformes aux modèles dominants, puisqu'ils n'ont plus à s'affirmer/s'afficher aux yeux des autres comme masculins ou féminins (Duru-Bellat, 2009).
Pendant longtemps, les parents faisaient des différences dans leur éducation entre leur fille et leur garçon. Aujourd'hui, c'est le courant inverse qui domine. Pour autant, éduque-t-on de la même manière sa fille ou son garçon ? Non, répond Angélique Cimelière, psychologue clinicienne pour enfants.
L'égalité entre les filles et les garçons est un principe fondamental inscrit dans le code de l'éducation. Elle encourage un climat scolaire serein, assure un cadre protecteur - sans comportements ni violences sexistes - et elle favorise la mixité et l'égalité en matière d'orientation.
Les filles sont éduquées auprès de leur mère qui leur apprend la couture, les prières principales et la broderie. Les filles de milieu bourgeois apprennent avec leurs parents ou partent dans des couvents. Enfin, les filles de classe noble suivent une éducation en monastère, ou par un tuteur directement au château.
Ils expliquaient que cela faciliterait la confection des horaires, (notamment d'éducation physique, voire même des cours de religion et de morale). Cette pratique, rencontrée surtout dans le premier degré de l'enseignement secondaire, était bien entendu contraire au principe de mixité et fut interdite[27].
D'une durée plus restreinte que l'enseignement secondaire des garçons, l'enseignement secondaire des jeunes filles donne une large place à l'étude de la langue française, des langues vivantes, de la littérature et de l'histoire, mais exclut les humanités (grec, latin et philosophie) et ne s'émancipe pas des « travaux d ...
Par "inégalités scolaires" nous entendons une inégale répartition de biens distribués par l'école - parcours d'ap- prentissage, diplômes, compétences - en fonction de groupes socialement définis notamment par le milieu socio-économique, le capital culturel des parents ou le parcours migratoire.
Les établissements scolaires seront invités à inscrire l'égalité entre les filles et les garçons dans leur projet d'établissement ou leur projet d'école, adoptés en Conseil d'école ou Conseil d'administration. Ce sera l'occasion d'impliquer les parents et leur faire partager ce projet éducatif.
Face aux débats sur l'égalité entre les filles et les garçons, cet ouvrage fait le point sur une situation qui n'a pas encore fini d'évoluer. Pour clarifier ce sujet sensible, l'auteure répond à des questions d'enfants et d'adolescents de 5 à 15 ans, à travers 15 fiches illustrées.
La génétique Le premier facteur qui différencie la fille du garçon est la génétique. En prélevant des cheveux de deux individus de différents sexes, on a pu comparer leurs ADN. La fille comme le garçon a exactement 23 paires de chromosomes, dont 44 chromosomes qui sont identiques et 2 chromosomes qui sont différents.
D'une façon générale, les garçons ont une taille, une masse musculaire et une pilosité supérieures à celles des filles. Une autre différence est la présence des seins chez les femmes, destinés à l'allaitement du bébé. La principale différence morphologique entre garçon et fille concerne l'appareil génital.
L'éducation des filles, un facteur d'émancipation et de développement. Permettre à toutes les filles de comprendre l'importance de leur éducation est un premier pas pour limiter les différentes formes d'abus. Les filles scolarisées seront aussi plus sensibles à l'éducation de leurs propres enfants à l'avenir.
La pauvreté et le sous-développement sont à la fois une cause et une conséquence de ces inégalités. Et, pour sortir de ce cercle vicieux, l'accent est de plus en plus mis sur l'éducation des femmes et des filles car elles ont un rôle fondamental de « locomotive » dans la société.
Les élèves ont tendance à se mettre dans les groupes du même sexe pour les activités. L'enseignant fait intentionnellement des groupes mixtes de travail. Les interactions entre les élèves et l'enseignant diffèrent selon les APSA. Plus l'élève a d'interaction avec l'enseignant plus il s'investira dans l'activité.
D'ailleurs, les stéréotypes entraînent notamment des conséquences qui peuvent être graves sur la personne visée par les stéréotypes ou préjugés. Par exemple la dépression, l'agoraphobie, la perte de confiance en soi, l'agressivité… Cela pourrait également créer ce qu'on appelle « la menace du stéréotype ».
Dans le code de l'éducation
L'égalité, la mixité et le respect mutuel sont au cœur du projet éducatif porté par tous les établissements scolaires. La transmission de ces valeurs répond à des objectifs précis : Instaurer un climat scolaire serein, propice aux apprentissages et à la réussite de tous.
Il est important de tenter de déconstruire les stéréotypes, c'est alors la première étape que nous pouvons envisager pour faire évoluer les représentations. L'objectif est de développer la pensée critique des élèves, de les amener à penser par eux-mêmes et d'encourager la liberté de jugement.
Les inégalités scolaires, quelles que soient leurs origines, marquent l'avenir des individus. Cependant, à diplôme égal, les inégalités d'origines sociales, ethniques et sexuelles peuvent continuer d'influer sur les destinées des individus.
Si les élèves défavorisés ont un niveau inférieur aux autres, ils ont mécaniquement plus de mal à suivre les mêmes études que les autres. D'après l'enquête PISA 2018, un élève issu d'un milieu défavorisé avait une chance sur 6 de fréquenter le même lycée qu'un élève venant d'un milieu favorisé.
Au total 258 millions, soit 17 % des enfants, des adolescents et des jeunes sont déscolarisés dans le monde. La proportion est beaucoup plus grande dans les pays en développement : 31 % en Afrique subsaharienne et 21 % en Asie centrale contre 3 % en Europe et en Amérique du Nord2.
L'instruction permet aux femmes de jouer un rôle économique accru au sein de leur famille et de leur communauté ; elles réinvestissent généralement 90 % de leurs revenus dans la famille. L'investissement dans l'éducation des filles contribue aussi à repousser l'âge auquel celles-ci se marient et procréent.
La scolarisation des jeunes filles est un élément essentiel de leur accès à l'autonomie économique et un enjeu majeur de développement. Par l'éducation, elles gagnent en connaissances, ce qui influe par exemple sur la mortalité infantile car une fois mères, elles auront les bons gestes pour leurs enfants.
C'est avec Jules Ferry en 1881 que l'école que l'on connaît aujourd'hui, débute vraiment. Il fait voter une loi pour rendre l'école obligatoire pour les filles comme les garçons, gratuite, et laïque, c'est-à-dire qu'elle ne dépend plus de l'église et qu'on n'y enseigne plus les fondements de la religion.