Érasme était un grand pacifiste et un homme d'érudition. Il considère l'Homme comme un être de culture. "On ne nait pas Homme, dit-il, on le devient par l'éducation et la culture". Sa pédagogie vise plus à améliorer et à rectifier l'éducation qu'il a reçue, l'éducation scolastique.
L'humaniste affirme sa foi en l'être humain qu'il place au centre de tout. L'homme grandit et évolue alors au contact de la culture antique, de la science mais aussi dans un rapport nouveau à la nature et à la religion.
Par son travail sur le Nouveau Testament, Érasme a en effet le projet de permettre la renaissance des temps apostoliques, temps bénis du christianisme, et d'offrir enfin aux chrétiens la possibilité de vivre, concrètement, le message des Évangiles.
Prêtre de formation, Erasme est un théologien, philosophe, écrivain et l'humaniste le plus influent de son époque. Il est également nommé conseiller du Prince Charles (futur Charles Quint) en 1516. Membre actif de la « République des lettres », il communique avec ses homologues dans toute l'Europe.
« On ne naît pas homme, on le devient. » En choisissant le latin comme langue d'expression, l'homme de lettres néerlandais a pu transmettre à l'Europe entière sa pensée soucieuse d'éducation et de pédagogie, dont cette phrase célèbre.
Reconnu depuis toujours comme l'un des plus grands humanistes de la Renaissance, Érasme a toute sa vie défendu une conception évangélique de la religion catholique. Il a maintes fois critiqué l'attitude du clergé et des papes, dont les comportements lui semblaient en opposition avec les évangiles.
Érasme y réaffirme la position tradi- tionnelle de l'Église : la toute puissance divine en même temps que la liberté de l'homme ; il y a là un mystère que la raison tenterait en vain de résoudre.
Selon lui, l'éducation doit favoriser l'apprentissage des modèles antiques, grecs et romains. Il souhaite former les élèves de telle manière qu'ils deviennent les meilleurs citoyens possible.
Le choix d'Erasme comme nom d'un hôpital paraît, in fine, judicieux. Cet humaniste, catholique pour le moins tiède, pratique un libre examen rare pour son temps. Ses liens avec le monde médical sont avérés.
Elles comprennent notamment le respect, l'acceptation, la considération, l'appréciation, l'écoute attentive, l'ouverture, l'accueil, la bienveillance, l'empathie, l'affection, l'amour et la fraternité.
Les valeurs humanistes
L'humanisme met alors en valeur la pensée, la culture et l'art. Pour se développer, il faut donc en apprendre le plus possible sur ces 3 sphères. Toute cette étude doit aussi se faire en se basant sur les textes antiques.
« Je ne concède rien. » La devise du prince des humanistes dessine la silhouette de ce contempteur des fronts bas, contemporain de Machiavel et de Rabelais. Parangon du renouveau de la culture, raillant les idéologues, il ne se rallie à aucun parti.
Pour Erasme et les humanistes, la priorité est de comprendre précisément les ouvrages antiques et, pour cela, de pouvoir lire le texte dans sa langue d'origine. Ils étudient le latin de l'Antiquité, apprennent le grec ou l'hébreu, ce qui leur permet de traduire, ou de retraduire, les œuvres anciennes.
Buts des humanistes
Les humanistes de la Renaissance souhaitaient éduquer l'homme pour le grandir et bâtir une société meilleure, plus morale, fondée sur le respect de l'être humain.
Érasme, Rabelais ou encore Montaigne appellent ainsi à éveiller l'esprit critique de l'élève par un dialogue avec son maître et à respecter un équilibre entre les disciplines intellectuelles, sociales (religion, règles de vie) et physiques, reprenant à leur compte l'adage de Juvénal dans ses Satires (iie siècle) : « ...
Elle critique les superstitions et les pratiques de l'Église. L'essai se termine sur un rappel des véritables idéaux chrétiens. Érasme pense que les dieux ont été inventés par l'Homme pour l'aider à mieux vivre. Il dénonce les représentants de l'Église qui empêchent l'Homme de profiter de la vie.
Une bonne éducation doit avoir pour effet de développer chez l'enfant ses aptitudes de sociabilité et Rabelais insiste aussi sur l'importance de son commerce avec une bonne société. cateur doit les cultiver conjointement. Ce n'est pas seulement des activités physiques qu'il aura souci, mais aussi des besoins corporels.
Luther sait déjà qu'il n'est pas humaniste. Amateur de Plaute et Virgile, grand lecteur d'Érasme et fin connaisseur des classiques, il ne leur confère néanmoins jamais l'autorité qu'il reconnaît à la Bible. C'est sans doute sur ce point précis que Luther se détache de l'humanisme érasmien.
3/ Quelles raisons Érasme donne-t-il pour justifier son opposition à la guerre ? (Doc. 4) Réponse simple : Selon Érasme, la guerre est responsable de nombreux malheurs et est le fait de bêtes sauvages. Les êtres humains, eux, sont faits pour la paix.
Érasme (1467-1536) est de quelques années l'aîné de Luther (1483-1546).
Érasme innove en confrontant le texte latin et le texte grec sur deux colonnes en parallèle, afin de donner priorité au texte saint. Les commentaires sont rejetés en fin de volume dans une très riche annotation qui commente les choix de sa nouvelle traduction et éclaire les passages controversés.
À l'âge de dix-sept ans, il prend le nom sous lequel il va devenir célèbre : Desiserius Erasmus Roterodamus (erasmos signifiant en grec « l'aimé »).
Comment Erasme a-t-il contribué à diffuser la pensée humaniste en dehors de ses voyages ? Il a écrit de nombreux livres. Il a donné des conférences à l'Université. Il a écrit des lettres à de nombreux correspondants.