L'Amérique du Nord, l'Europe et l'Asie sont les principales régions d'immigration. Les principaux territoires d'émigration sont l'Amérique centrale, l'Amérique du Sud, l'Afrique et l'Asie (en particulier le sous-continent indien et l'Asie du Sud-Est).
En 2017, sur les 258 millions de migrants internationaux dans le monde, 106 millions sont nés en Asie. L'Europe est la région de naissance du deuxième plus grand nombre de migrants (61 millions), suivie par l'Amérique latine et les Caraïbes (38 millions) et l'Afrique (36 millions).
Elle est constituée du Maroc, de l'Algérie, de la Tunisie, de la Mauritanie, de la Libye et du Sahara occidental. Ainsi, les migrations de l'Afrique vers l'Europe s'expliquent avant tout par des motivations économiques. Les migrants se tournent vers l'Europe dans l'espoir de conditions de vie meilleures.
Les principales zones d'arrivée sont l'Afrique du Sud, les pays du Golfe Persique et l'Argentine. Enfin, il existe également des flux Nord-Nord. Le Japon, par exemple, accueille un fort effectif de migrants venant de Corée du Sud. À l'inverse, des Japonais migrent vers l'Amérique du Nord.
En 2021, 47,5 % des immigrés vivant en France sont nés en Afrique. 33,1 % sont nés en Europe. Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,7 %), le Maroc (12 %), le Portugal (8,6 %), la Tunisie (4,5 %), l'Italie (4,1 %), la Turquie (3,6 %) et l'Espagne (3,5 %).
L'Afrique subsaharienne avait la deuxième plus grande part de migration intra-régionale (63%). En revanche, l'Asie centrale et du Sud comptait la plus grande part de sa diaspora résidant en dehors de la région (78%) suivie de l'Amérique du Nord (75%) et de l'Amérique latine et des Caraïbes (74%).
Pays de départ, de transit, pays tampons, pays d'accueil par défaut… De multiples vocables désignent les voisins du Sud et de l'Est de l'Union européenne par lesquels transitent des migrants provenant essentiellement d'Afrique et d'Asie.
Les flux migratoires correspondent au nombre de migrants entrant dans un pays ou le quittant au cours d'une période donnée, généralement une année civile (Division de statistique de l'ONU, 2017).
Les effets de ces migrations sont donc différenciés pour les pays de départ : les plus pauvres perdent et les pays à revenu intermédiaire ont plutôt tendance à gagner. Les migrants eux-mêmes subissent toujours des coûts humains, psychiques et sociaux élevés s'étalant sur plusieurs générations.
La plupart des migrations s'effectuent entre pays de même niveau de développement : 60% des migrants se déplacent entre pays développés ou entre pays en développement. Par ailleurs, 7% des migrants dans le monde (soit 15 millions de personnes) sont des réfugiés, la plupart vivant à proximité du pays qu'ils ont fui.
La Turquie, située aux portes du continent et au carrefour des turbulences migratoires, est le pays qui héberge le plus grand nombre de réfugiés et de demandeurs d'asile : soit environ 4 millions en 2021, ce qui représente 48 pour 1 000 habitants.
France (658 000) Allemagne (412 000) Espagne (340 000) Italie (294 000)
Les principaux facteurs de la migration sont entre autres: une croissance économique faible, une répartition inégale des revenus, la surpopulation étroitement liée à une forte croissance démographique, des taux élevés de chômage, les conflits armés et les épurations ethniques, les violations des droits de l'homme, les ...
Les pays suivants sont actuellement considérés comme des pays d'origine sûrs : l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la République de Macédoine du Nord, le Kosovo, le Monténégro, la Serbie, l'Inde et la Géorgie.
L'immigration contribue à la formation d'un marché mondial ouvert. Elle offre une perspective globale à la croissance sociale et économique des pays, élargissant ainsi les champs du développement. La plupart des partisans de l'immigration estiment qu'elle a le potentiel d'amener la prospérité sur la planète.
Un vieux proverbe iroquois dit : « Qui quitte son pays n'a plus de pays. Parce qu'il a deux pays : son ancien pays et son. nouveau pays. » La plupart des personnes entraînées dans l'odyssée de l'émigration vérifient la douloureuse exactitude de ce dicton.
Un émigré est une personne qui a quitté son pays.
Les diplômés qui quittent leur pays d'origine apporteront de la valeur ajoutée au pays d'arrivée, alors que c'est le pays de départ qui a assumé les coûts d'éducation. C'est une perte lourde, qui freine le développement. L'Afrique subsaharienne manque cruellement de médecins, qui préfèrent exercer en Europe.
Pays à revenu élevé. Pays à revenu intermédiaire.
Étranger, immigré : quelle différence ? Est « étrangère » toute personne résidant en France qui ne détient pas la nationalité française. Un « immigré » est une personne née étrangère à l'étranger et venue s'installer en France pour un an au moins, qu'elle ait acquis ou non la nationalité française par la suite.
À la suite d'une immigration en dehors d'un cadre légal, les personnes se trouvent dans une situation dénommée étrangers en situation irrégulière, aussi appelées « clandestins », ou « sans-papiers ».
Le fait migratoire occupe une place disproportionnée dans les débats politiques européens, notamment face à ce qu'il représente en termes démographiques. Ainsi, sur les 8,4 millions de migrants en Afrique de l'Ouest, moins de 10 % d'entre eux se dirigent vers l'Europe.
Les Émirats arabes unis remportent la palme avec une proportion de 88,4 % d'immigrants.
L'Afrique de l'Ouest accueillait 7,6 millions de migrants internationaux en milieu de l'année 2020 . Près de 34% (2,6 millions) de ces migrants vivaient en Côte d'Ivoire et 17% au Nigeria (1,3 millions) (UN DESA, 2020). La plupart des migrants originaires des pays d'Afrique de l'Ouest restent dans la région.
Ces causes sont économiques, politiques, naturelles, éducationnelles, psychologiques, institutionnelles, volontaires, diplomatiques, d`affaire ou de réunion.