La raison vient plutôt de la situation internationale. On n'a jamais consommé autant de pétrole dans le monde. Dans le même temps, les pays exportateurs réduisent leur production. C'est un cocktail très défavorable pour l'automobiliste qui fait le plein dans une station-service.
"L'augmentation des prix des carburants en France ces dernières semaines s'explique essentiellement par la hausse des prix du pétrole brut sur le marché mondial: entre la fin juin et le 9 août, le prix du Brent de mer du Nord a augmenté de 20 à 21% et dans cette même période le gazole a augmenté d'environ 10%", ...
L'augmentation du prix du carburant dans les stations coïncide avec une hausse du tarif du baril de Brent. En effet, les cours du pétrole voient actuellement un baril de Brent de mer du nord à un prix de 84,2 dollars. La semaine dernière, ce même baril valait 80,7 dollars.
Cette décélération s'explique notamment par la baisse du prix du gaz et la multiplication des opérations de vente de carburant à prix coûtant dans les grandes et moyennes surfaces, encouragées par le gouvernement. Il y en aura "près de 120 000" dans le pays d'ici la fin de l'année.
Il s'agit en fait du prix du pétrole raffiné sur le marché nord-européen. S'il est habituellement lié assez directement à celui du baril de pétrole brut, il peut connaître des évolutions décorrélées. Et c'est ce qu'il se passe en ce moment : «Le prix du baril est relativement stable depuis environ neuf mois.
En cause, des marges assez basses pour elles sur l'essence.
L'impact des grèves dans les raffineries
"La France importait près de 30% de son gazole de Russie en 2021", rappelle Olivier Gantois. Paris doit donc s'approvisionner en quantité auprès d'autres fournisseurs, moyennant un prix plus élevé.
Alors pourquoi les prix peinent-ils à baisser ? D'abord parce que dans l'Hexagone, les automobilistes roulent davantage au bioéthanol. Or, le SP95-E10, très plébiscité par les usagers de la route, a fait l'objet d'une hausse sensible de prix.
À quels prix s'attendre en 2024 ? Avec près de 1,76 euro le litre pour le gazole et 1,79 euro le litre pour le Sans Plomb 95 E10 en ce mois de janvier, les prix des carburants ne devraient pas baisser davantage durant les prochaines semaines.
Depuis plusieurs semaines, les prix du carburant ont connu une baisse, laissant envisager un retour à des tarifs encore plus faibles à la pompe en 2024.
C'est une constante depuis ce début d'année 2024 : les prix à la pompe ne cessent d'augmenter. C'est en tout cas ce qu'indique le point de situation partagé ce lundi 5 février par le ministère de la Transition écologique.
L'ÉCO & YOU - Pourquoi le prix de l'essence baisse-t-il ? Le gazole et le Sans-Plomb 95 sont au-dessous d'1,80 euro le litre. Contrairement à la prévision donnée il y a quelque temps, le prix a donc baissé en cette fin d'année 2023, atteignant le niveau de prix de juillet 2023.
Comme souvent, cette progression des prix à la pompe s'explique principalement par la hausse du cours du pétrole, avec un baril de brent de la Mer du Nord qui s'échangeait à un petit peu plus que 84 dollars le 3 août contre 73,4 dollars il y a un mois.
Nous avons posé la question au ministère de l'Énergie grand-ducal : « Les récentes hausses s'expliquent principalement par l'évolution des cotations du pétrole et dans une très faible mesure par l'augmentation du salaire minimum début septembre de cette année », nous explique-t-on dans un premier temps.
Depuis le 1er septembre 2023, il doit déposer une demande de remboursement dématérialisée sur le service en ligne SIDECAR Web, en sollicitant soit : le versement du remboursement sur le compte bancaire du transporteur routier (mandat simple).
Malte est parmi les pays qui imposent le plus fortement les carburants. 56 % (essence) et 54 % (diesel) du prix final payé par le consommateur est prélevé par l'Etat ; ce qui ne l'empêche pas d'afficher des prix à la pompe parmi les plus bas de toute l'Union.
C'est dans les pays de l'Est qu'on observe les prix les moins chers. La Pologne et la Bulgarie affichent tous un prix de gazole à moins de 1,50 €. Et la facture la moins élevée se trouve sur l'île de Malte, avec 1,20 €.
Seuls quelques pays européens taxent davantage le pétrole que l'État français: c'est le cas de l'Italie (55% du produit vendu), de la Grèce (55%), des Pays-Bas (55%) et la Finlande (56%). La France se distingue surtout par son haut niveau de taxation sur le gazole, de cinq points supérieur à la moyenne européenne.
Taxation moindre en Espagne
En Espagne, les taxes constituent 56 % du prix de l'essence et 52 % du prix du diesel, dont 21 % sont de l'ordre de l'IVA, l'équivalent de la TVA française. Ce taux d'imposition indirect est le même pour tous les produits mis à la vente en Espagne, hors exception.
Même si cela n'a pas toujours été vrai, l'essence est généralement moins chère en Belgique, notamment en raison d'une fiscalité moins lourde, de l'ordre de 40 % contre environ 50 % en France.
Cette situation exceptionnelle découlerait d'une rareté plus importante du diesel sur le marché européen, qui s'appuie en partie sur du diesel raffiné en Russie, ainsi que d'une demande extraordinaire pour le mazout de chauffage (produit chimiquement quasi-identique au diesel).
Les prix élevés de l'or noir, la poursuite de la hausse des taux et de la solidité du dollar commencent à peser sur la demande mondiale pétrolière. Les cours du pétrole poursuivaient leur baisse ce jeudi, après avoir lourdement chuté la veille, de près de 6% pour le Brent et de 5% pour le WTI.
Lorsque les taux d'utilisation des raffineries sont élevés, les marges de raffinage ont tendance à augmenter à mesure que le coût d'exploitation de la raffinerie est réparti sur un plus grand volume de produits raffinés.
Bonne nouvelle ! Après avoir frôlé dangereusement la barre des 2 euros le litre d'essence au mois de septembre 2023, le prix du carburant a enfin fini par se stabiliser. Autour de 1,76 euros pour le gazole, et 1,79 euros pour SP 95 E10 en ce début d'année 2024, selon les chiffres officiels du gouvernement.