Dans la langue soutenue, la règle de concordance des temps veut que le verbe de la subordonnée soit à l'imparfait ou au plus-que-parfait du subjonctif. Exemples : Je voulais qu'elle fût heureuse (imparfait du subjonctif) — Je souhaitais qu'il fût arrivé (plus-que-parfait du subjonctif).
On doit appliquer la concordance des temps pour exprimer la chronologie des actions dans une phrase complexe et pour rapporter des paroles au discours indirect dans un contexte passé.
La concordance des temps désigne l'ensemble des règles qui régissent les relations entre les verbes conjugués d'un même texte. Au même titre que l'exactitude syntaxique, la concordance des temps contribue à la cohérence générale du texte.
Aux modes personnels, le temps permet de situer les actions les unes par rapport aux autres, que ce soit dans le présent, le passé ou le futur. Le subjonctif qui exprime un souhait, une volonté ou un conseil, avec le présent, l'imparfait, le passé et le plus-que-parfait.
Il y a sept (7) modes de conjugaison en français : l'indicatif, le conditionnel, l'impératif, le subjonctif, l'infinitif , le participe et le gérondif chaque mode compte nombre de temps.
Les phrases avec si doivent respecter la concordance des temps : Pour exprimer une quasi-certitude ou probabilité : Si + présent de l'indicatif → verbe 2 à l'indicatif (présent ou futur simple) ou à l'impératif. Si Muriel et Marcel suivent les conseils de Victor, ils réussiront leur mission.
Le passé simple et l'imparfait se côtoient en permanence dans le récit. L'imparfait permet d'exprimer une certaine durée alors que le passé simple décrit une action soudaine, ponctuelle. Exemple : La tempête faisait (imparfait) rage depuis des heures lorsque les secours arrivèrent (passé simple).
Quand utiliser le passé simple ? Le passé simple est employé pour désigner une action généralement courte, terminée dans le passé. Sur une échelle de temps, le passé composé, qui exprime lui aussi une action brève, se situe plus près du présent que le passé simple, plus lointain.
Au cas où et dans le cas où, bien qu'ayant le même sens, commandent, elles, le conditionnel : on veillera donc à ne les faire suivre ni d'un verbe au subjonctif ni d'un verbe à l'indicatif, fût-ce un indicatif futur.
Le conditionnel passé est un temps de verbe composé qui fait partie du mode indicatif. Il sert souvent à exprimer un fait hypothétique.
On utilise le passé composé pour exprimer un fait s'étant produit dans le passé et qui est terminé dans le présent. J'ai enfin complété ce devoir. J'ai mangé des fruits ce matin. Elle est arrivée très tôt dans la soirée.
Le passé simple implique une action courte et ponctuelle. Je regardais, est à l'imparfait. L'imparfait est utilisé pour une description, un comportement répétitif ou une action qui dure dans le temps.
L'imparfait est utilisé pour une description, parler d'une habitude, d'une action en progression dans le passé : Quand il faisait froid il n'oubliait pas de mettre ses gants sur la cheminée. Ici, c'est une habitude. Pour le passé composé, l'action est précise et achevée.
L'imparfait est principalement le temps de l'inachevé, de l'action qui dure dans le passé. Ses terminaisons sont les suivantes : ais, ais, ait, ions, iez, aient.
Le temps de narration est le temps principal d'un récit en français : passé simple, passé composé ou présent.
Conjonction de subordination = mot invariable qui sert à relier deux éléments d'une phrase dont l'un est subordonné de l'autre. Je viendrai quand tu m'appelleras. => L'action de "venir" est dépendante du fait que tu m'appelles. => "quand tu m'appelleras" est la subordonnée de temps.
La conjonction « si », est une conjonction de subordination ou « subjonction ». On la qualifie aussi de « subordonnant », car elle est utilisée pour relier une phrase subordonnée à une phrase principale, dont elle dépend : elle marque la dépendance entre les phrases qu'elle relie.
conditionnel
1. Mode du verbe qui sert à présenter l'action comme une éventualité ou comme la conséquence d'un fait supposé, d'une condition. (Le français possède un conditionnel présent [j'aimerais] et un conditionnel passé [j'aurais aimé] dont il existe une variante littéraire [j'eusse aimé].)
Les temps verbaux de l'indicatif sont : le présent, le passé composé, l'imparfait, le passé récent, le passé simple, le plus-que-parfait, le passé antérieur, le futur proche, le futur simple et le futur antérieur.
L'imparfait exprime un fait réel passé. Il peut aussi traduire l'effort ou le passé épistolaire. Le plus-que-parfait exprime l'antériorité d'une action par rapport à une action passé (exprimée au parfait ou à l'imparfait).
L'imparfait est utilisé pour une action passée, qui a duré et qui est terminée. Le passé simple est utilisé comme temps de narration pour une action ponctuelle qui s'est déroulée dans le passé.