La procédure de rupture conventionnelle peut être initiée par l'employeur ou par le salarié. Ce dernier peut faire la demande en s'appuyant sur un modèle de lettre de rupture conventionnelle de salarié protégé. Mais aucun formalisme n'est imposé dans la demande, qui peut également être orale.
Critère indispensable : commun accord des parties
L'employeur et le salarié doivent convenir en commun d'une rupture conventionnelle du contrat de travail. L'employeur ne peut pas imposer une rupture conventionnelle au salarié. De même, le salarié ne peut pas l'imposer à l'employeur.
La procédure de rupture conventionnelle avec un salarié protégé (membre du CSE, délégué syndical, représentant syndical au CSE, conseiller prud'homal, défenseur syndical...) est, dans sa globalité, identique à celle applicable à un salarié ordinaire.
Pour procéder au licenciement d'un salarié protégé, l'employeur doit obtenir l'autorisation préalable de l'inspecteur du travail. En cas de faute grave, il pourra cependant prononcer la mise à pied immédiate du salarié dans l'attente de la décision de l'inspecteur.
L'inconvénient pour un salarié serait que la rupture soit imposée par l'employeur pour contourner un licenciement économique ou un licenciement pour faute et imposer des conditions très défavorables au salarié. Le salarié ne peut pas bénéficier du préavis alors que dans le cadre d'un licenciement, il peut le négocier.
Les raisons du refus de l'employeur
Le contrat de travail du salarié (un salarié en CDD ne peut signer une rupture conventionnelle) ; L'importance du salarié dans l'entreprise ; La situation du salarié (en congé maternité ou en congé maladie) ; Le coût de l'indemnité de rupture, plus élevé pour l'entreprise.
Bénéficier des allocations chômage (69 %) et éviter un conflit (58 %) sont les raisons principales qui amènent les salariés à privilégier la rupture conventionnelle plutôt qu'un autre mode de rupture de leur contrat de travail.
L'employeur convoque le CSE comme pour une réunion ordinaire. Il doit veiller à leur transmettre l'ensemble des documents nécessaires, notamment le mandat détenu par le salarié, ainsi que le motif de la rupture, afin qu'ils puissent émettre un avis objectif.
Il existe deux types de licenciement : le licenciement pour motif personnel et le licenciement pour motif économique. Dans les deux cas, pour licencier un salarié, l'employeur doit justifier d'une cause réelle et sérieuse étayée par des éléments matériels suffisamment pertinents.
Démission légitime, mode d'emploi
Si dans les faits, seuls les salariés privés d'emploi de manière involontaire peuvent prétendre au chômage, il est possible, dans certains cas et sur présentation de justificatifs, de quitter un CDI sans perdre ses droits. C'est le cas par exemple de la démission légitime.
Quels sont les salariés protégés ? Tout salarié candidat lors d'une élection professionnelle, titulaire ou ancien titulaire d'un mandat de représentant du personnel (délégué syndical, représentant de la section syndicale désigné conformément à l'article L.
Le choix entre licenciement économique ou rupture conventionnelle dépend principalement de la situation du salarié. Cependant, la plupart du temps, le licenciement économique sera plus avantageux pour le salarié, pour les raisons suivantes : Il peut bénéficier du contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
Le refus de vous accorder une rupture conventionnelle peut tout simplement être dû au fait que.. vous n'y avez tout simplement pas le droit ! Votre employeur est peut-être d'accord pour mettre fin à votre contrat mais pas au moyen d'une rupture conventionnelle car vous ne respectez pas certains critères.
L'indemnité légale est calculée à partir des salaires bruts précédant le licenciement. L'indemnité est au moins égale aux montants suivants : 1/4 de mois de salaire par année d'ancienneté jusqu'à 10 ans. 1/3 de mois de salaire par année d'ancienneté après 10 ans.
L'indemnité de rupture conventionnelle collective versée par l'entreprise d'un montant de 30 000 € est totalement exonérée de cotisations de Sécurité sociale car elle ne dépasse pas le montant de 2 Pass soit 82 272 € en 2022.
Dès lors que la rupture du contrat de travail prend la forme d'une rupture conventionnelle, le versement d'une indemnité compensatrice est obligatoire. Le montant de cette indemnité ne peut en aucun cas être inférieur au minimum légal et a fortiori être nul.
La règle du 1/10ème est donc la plus avantageuse. Vous devrez verser à votre salarié, licencié pour motif économique, une indemnité compensatrice de congés payés égale à 768 euros, correspondant aux 8 jours de congés payés qu'il n'a pas pu prendre.
Licenciement pour faute simple (absences injustifiées, retards répétés, refus d'effectuer certaines tâches, etc.) Le licenciement pour faute grave (insubordination, violence au travail, injures, harcèlement, vol, etc.) Et le licenciement pour faute lourde (ensemble des fautes graves, réalisés avec l'intention de nuire)
Les motifs de refus d'une rupture conventionnelle par le Direccte sont : une mauvaise date ou signature de la convention de rupture. Aucun entretien n'a été établi. Les assistants présents lors des entretiens n'ont pas été mentionner sur le formulaire de rupture.
De plus, pour rendre valable la rupture conventionnelle du salarié protégé, un formulaire Cerfa doit être envoyé à l'inspection du travail, avec la convention et le PV de la réunion du CSE.
Trois exemplaires doivent être imprimés, remplis et signés par les deux parties : un pour le salarié, un pour l'employeur et un pour la Direccte. Celle-ci dispose de 15 jours ouvrables, à l'issue de la date de la signature de la convention, pour homologuer la rupture conventionnelle.
L'employeur peut alors refuser une rupture conventionnelle 3 fois, pendant l'entretien, pendant ou avant la rédaction de la convention et avant la ratification de l'accord conventionnel.
Vous êtes salarié et votre employeur a refusé la demande de rupture conventionnelle, ou bien s'est désisté une fois la convention signée. À proprement parler, il n'y a pas de recours possible à l'encontre de l'employeur s'il refuse une rupture conventionnelle.
A-t-il le droit ? La réponse est clairement oui, l'employeur a le droit de refuser une rupture conventionnelle. Pourquoi refuse-t-il votre demande ? Pour la raison simple qu'une rupture conventionnelle suppose le consentement libre, l'accord commun des deux parties, à savoir votre accord ET celui de votre employeur.