La péninsule était essentielle pour que cette stratégie fonctionne ; en effet, elle possède de vastes ressources pétrolières et gazières en mer Noire, qui représenteraient de 4 000 à 13 000 milliards de mètres cubes de gaz naturel, selon les estimations.
L'annexion de la Crimée permet donc à la Russie des économies considérables de même qu'un renforcement de son dispositif sur la mer Noire, et ce par la révision du programme de Novorossiisk qui n'aura plus à assurer seul la réalisation des objectifs russes puisque la Russie disposera en définitive de deux bases à haut ...
L'enjeu est en fait le statut de la ville de Sébastopol et l'éventuel retrait de la flotte russe de la mer Noire.
[NDLR : l'Ukraine ne se fournit plus directement en gaz russe depuis 2014]. Ces pipelines ne sont pas endommagés, ils sont donc plus ou moins intacts et le transit se poursuit à travers l'Ukraine. En revanche, nous disposons des pipelines de distribution, dont la situation varie d'une région à l'autre.
Elle dispose également de gisements de pétrole et de gaz, qui couvrent respectivement 18 % et 70 % de la consommation du pays.
Un premier conflit a débuté en mars 2005 pour culminer le 1er janvier 2006, Gazprom refusant d'alimenter les gazoducs ukrainiens à la suite d'un désaccord sur le prix de transit par les gazoducs ukrainiens. Le conflit s'est résorbé le 4 janvier 2006 à la suite d'une entente préliminaire entre la Russie et l'Ukraine.
La république de Crimée est un sujet de la fédération de Russie depuis le référendum d'annexion conduit par les forces d'occupation russes en 2014.
La création de l'URSS, le 30 décembre 1922, fait de l'Ukraine la deuxième République du pays après la Russie. La langue ukrainienne en devient la langue officielle.
Histoire. La majorité des Ukrainiens sont chrétiens (principalement orthodoxes), tandis qu'une faible partie est musulmane, vivant principalement dans les régions méridionales du territoire, en particulier en Crimée.
Pour que la stabilité de la zone euro-atlantique soit assurée, il est indispensable que l'Ukraine soit forte et indépendante. Nouées au début des années 1990, les relations avec ce pays ont évolué jusqu'à constituer l'un des partenariats de l'OTAN les plus substantiels.
Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine. Alors que l'invasion de l'Ukraine s'éternise, la Russie de Vladimir Poutine n'a jamais paru si isolée sur la scène mondiale.
Au-delà de la question des ressources et des approvisionnements, l'annexion de la Crimée par la Russie a également eu un effet collatéral sur les différents projets de pipelines de la région de la mer Noire.
L'économie du Donbass est dominée par l'industrie lourde : charbonnages et sidérurgie ; et si la production annuelle de houille a nettement décru depuis les années 1970, le Donbass demeure un important producteur.
Annexée par la Russie en 2014 après un référendum contesté par la communauté internationale, la Crimée est au coeur des tensions entre les deux pays. Bordée par la mer Noire, qui recèle de gaz et de pétrole, la péninsule est convoitée pour sa position hautement stratégique depuis l'Antiquité.
Le Kremlin avait fait de la conquête du Donbass, en vue de son annexion, son principal objectif dans son “opération militaire spéciale”. Officiellement, il s'agissait de “libérer” cette région industrielle, au cœur d'un conflit sanglant entre l'Ukraine et la Russie qui dure depuis près d'une dizaine d'années.
La France "n'est pas en guerre contre la Russie" et veut "rester en contact" avec Poutine pour Macron. Le président a expliqué qu'il avait "choisi de rester" en liaison avec le dirigeant russe pendant le conflit avec l'Ukraine.
La Rus' de Kiev
Kiev, capitale de l'Ukraine moderne, est considérée comme le berceau de la civilisation slave orientale. Après l'invasion Mongole du Rus' de Kiev (1223-1240), l'histoire des peuples ukrainien et russe a commencé à diverger.
La guerre du Donbass prend son origine en février 2014 à la suite des manifestations de l'Euromaïdan débutées en novembre 2013 dénonçant la corruption du pouvoir en place.
A l'échelle mondiale, les Etats-Unis sont les premiers exportateurs d'armes et la guerre en Ukraine pourrait profiter à l'industrie militaire locale. "Avec le conflit, on va assister à une remilitarisation des pays européens", assure Anne-Sophie Alsif.
Pour y parvenir, les pays membres cherchent tous à diversifier leurs fournisseurs notamment les États-Unis qui se sont engagés à fournir à l'Europe 15 milliards de mètres cubes supplémentaires de gaz naturel liquéfié (GNL) cette année.
A fin juillet, le Français Engie affirmait que ses approvisionnements en gaz russe n'étaient plus que de 4%. Mais il s'agit des achats auprès de Gazprom uniquement. Le groupe achète encore du GNL en provenance du site de Yamal de Novatek et TotalEnergies en Sibérie.
En 2020, les principaux produits exportés étaient les graines de tournesol (10,8% des exportations), le maïs (9,9%), le fer (8,6%), le blé (7,3%), l'acier et les huiles.
En 2021, détaille le Wall Street Journal, 11% du budget du pays provenait de Naftogaz. L'an dernier, la Russie a ainsi payé 1,14 milliard d'euros de frais de transport à l'Ukraine afin de faire transiter 42 milliards de mètres cubes de gaz vers l'Europe.