On note dans ces maladies, la fatigue chronique, les troubles musculo-squelettiques, articulaires, gastro-intestinaux, certaines douleurs diverses et certains troubles sexuels. Dans environ deux tiers des cas de maladies psychosomatiques, il est repéré un trouble mental connexe.
L'un des multiples effets de la dépression, ce sont les séquelles cognitives : des troubles de mémoire à court terme, des difficultés de concentration ou des difficultés pour acquérir des nouvelles connaissances...
La dépression n'est pas un banal coup de cafard et altère les fonctions intellectuelles de manière pérenne si elle n'est pas prise en charge.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
Au cœur de la dépression, c'est la régulation émotionnelle qui est atteinte, mais toutes les autres fonctions révèlent également des difficultés à travers les symptômes. Les émotions, changements d'humeur, pensées, perceptions et comportements sont tous liés à l'activité des cellules nerveuse de notre cerveau.
R : La dépression n'est pas une maladie de la mémoire, comme la maladie d'Alzheimer, souvent considérée comme le prototype de ces maladies. Les troubles de l'humeur vont toutefois entraîner des troubles de la mémoire du fait des difficultés de concentration et du ralentissement idéomoteur.
Dévalorisation de soi et culpabilité : la personne qui souffre de dépression ne se sent bonne à rien ; elle se pense sans valeur ; elle s'accuse d'être responsable des événements pénibles qu'elle vit et des émotions désagréables qu'elle ressent.
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
Forme particulière de dépression, la dépression résistante se caractérise par la persistance de l'épisode dépressif malgré au moins deux traitements antidépresseurs successifs bien conduits ou qui n'évolue pas suffisamment favorablement sous l'influence de ces traitements.
Plusieurs autres symptômes peuvent également être présents : difficultés de concentration, sentiment de culpabilité excessive ou dévalorisation de soi, sentiment de désespoir face à l'avenir, pensées de mort ou de suicide, sommeil perturbé, changements d'appétit ou de poids, et sentiment de grande fatigue ou de manque ...
Le surmenage, la solitude, des événements difficiles ou traumatisants (problèmes financiers ou professionnels) peuvent favoriser une dépression. Souvent, son apparition suit la perte d'une personne, lors d'un deuil, d'une séparation, du départ d'un enfant du domicile des parents, par exemple.
L'insomnie et le manque de sommeil sont liés à des difficultés d'endormissement, et à des réveils nocturnes répétés, causés par le stress, les pensées négatives, l'anxiété et la souffrance mentale. Il arrive aussi qu'un état dépressif génère un besoin excessif de sommeil (hypersomnie).
1) La fatigue: la concentration nécessite de la vigilance. Laquelle fait forcément défaut après une mauvaise nuit, une journée harassante, la prise d'alcool ou de certains médicaments sédatifs ou anxiolytiques. Mais aussi quand on évolue dans un environnement bruyant.
La prise d'un antidépresseur courant en dose unique peut modifier les connexions du cerveau en quelques heures seulement. C'est ce que montre le scanner cérébral de sujets ayant absorbé sous forme de pilule un inhibiteur de recapture de la sérotonine.
Il se caractérise par une profonde tristesse, un désespoir, un manque de désir de vivre, un repli sur soi, une perte d'intérêts et de motivation pour les activités de tous les jours, un changement de comportement et un ralentissement psychique et moteur qui peuvent conduire dans les cas les plus extrêmes au suicide.
Partager son expérience et bénéficier de celle des autres est important pour dédramatiser, se sentir moins seul et parvenir à comprendre que l'on finit toujours par remonter la pente. Il existe des associations, comme France Dépression, qui proposent des groupes de parole et d'entraide.
Psychiatre. On vient le voir lorsque ça ne va pas. Mais contrairement à tous les autres “psy”, c'est le seul à devoir justifier d'une formation de médecin. Il s'occupe de tous les types de troubles psychiques, comme la dépression, les troubles obsessionnels compulsifs, l'anorexie, ou encore l'anxiété.
Pour retrouver votre bien-être, pratiquez une activité au grand air (vélo, marche…) : le soleil améliore l'humeur et dynamise. Veillez à respirer profondément quelques minutes par jour et mettez-vous à la relaxation. L'alimentation n'est pas à négliger.
Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Votre médecin peut vous prescrire un arrêt maladie pour dépression pour une durée allant jusqu'à 6 mois. Au-delà, il s'agira d'un arrêt maladie longue durée. Si vous êtes en arrêt maladie pour dépression, vous percevrez 50 % de votre rémunération quotidienne de base.
5 molécules s'avéraient plus efficaces que la moyenne des 21 antidépresseurs (OR 1,19 – 1,96) : en tête la vortioxetine (BRINTELLIX), puis l'escitalopram, la mirtazapine, l'amitriptyline, l'agomélatine, la paroxetine et la venlafaxine.
Qu'est-ce que la dépression souriante ? Une dépression souriante, par définition, est une dépression qui est imperceptible pour votre entourage parce que vous semblez heureux. Toutefois, elle peut être très douloureuse car vous souffrez intérieurement en luttant pour cacher vos symptômes dépressifs.
Dans certaines études scientifiques, le tremblement essentiel est associé à des symptômes non moteurs comme l'anxiété, la phobie sociale et la dépression.
Les antidépresseurs et les autres médicaments
Les médicaments antidépresseurs sont prescrits pour réduire les symptômes de la dépression et leurs conséquences, en association à la psychothérapie . Ils sont prescrits en cas d'épisode dépressif modéré à sévère.