Il faut rappeler ici que les diocèses disposent de cinq ressources principales, provenant toutes de la générosité des fidèles : le Denier de l'Eglise, les quêtes, le casuel (offrandes réalisées à l'occasion des grandes cérémonies), les offrandes de messe et les legs.
Depuis 1983, les collectes et les dons constituent donc la principale source de financement des communautés religieuses.
« La plupart des églises catholiques, la moitié des temples protestants, le tiers des synagogues appartiennent aujourd'hui à l'Etat. » Il n'en est pas de même pour les lieux de culte construits après le vote de la loi : ils doivent être financés et entretenus sans que l'Etat ne leur vienne en aide.
En France, l'Église catholique ne reçoit pas de subvention de l'État ou des collectivités locales (à l'exception des diocèses dits « concordataires » de Strasbourg et Metz). Encore moins du Vatican ! Les ressources des diocèses proviennent de la générosité des fidèles.
Exonérations permanentes (associations cultuelles) Selon le Code Général des Impôts - Article 1382-4, les associations cultuelles (et leurs unions) sont exonérées de la taxe foncière sur les propriétés bâties dont elles sont propriétaires pour ce qui concerne les édifices affectés à l'exercice du culte.
Les dîmes : l'Église prélève son impôt pour assurer les services liturgiques et séculiers (baptême, mariage, extrême onction) de ses ouailles.
Les Églises protestantes évangéliques sont financées par leurs membres qui donnent librement, régulièrement, des contributions appelées offrandes. Leur montant est laissé à la libre appréciation du fidèle, en fonction de ses revenus et de sa générosité.
"Le patrimoine de l'Eglise dans le monde est estimé à 2.000 milliards d'euros, en prenant en compte les universités, les écoles, les hôpitaux…" déclarait Carlo Marroni, journaliste italien spécialiste du Vatican dans Les Échos, le 16 janvier 2020.
Les Églises catholique et protestante ont ainsi encaissé quelque 10 milliards d'euros en 2013. Selon elles, ces sommes leur servent à financer des activités sociales : hôpitaux, écoles, associations caritatives etc.
Comme l'a indiqué le ministère de la Culture à votre délégation : « le financement des travaux sur les édifices religieux protégés au titre des monuments historiques est assuré en totalité par l'État pour les édifices dont il est propriétaire (87 cathédrales et 2 églises) ou pour ceux remis en dotation à ses ...
En France, le patrimoine religieux appartient pour une large part aux communes. Cette spécificité résulte de la Révolution française qui a nationalisé les biens du clergé et de la loi de 1905 de séparation des Églises et de l'État.
En intégrant les honoraires de messes (18€ x 26 messes = 468€) et les frais de déplacements (variables) on avoisine un revenu de 1200€, soit un peu moins du SMIC. Heureusement, les prêtres n'ont généralement pas de loyer à payer ; le diocèse se charge de leur fournir une habitation décente.
Les diocèses consacrent pour eux 1,8 million d'euros pour que chacun arrive au «mig» de 875 euros par mois. Globalement, les 15.000 prêtres en activité reçoivent environ 950 euros par mois. Ils sont logés mais payent leur nourriture. Les frais pastoraux, frais kilométriques notamment, sont pris en charge.
C'est l'évêque qui préside dans l'Église particulière. Par conséquent, il lui revient d'organiser l'administration des biens ecclésiastiques par des normes et autres indications opportunes, conformes au droit universel et en harmonie avec les directives du S. -Siège.
Dans la plupart des diocèses, les prêtres sont payés par la caisse diocésaine. Dans les diocèses d'Alsace-Moselle, qui sont régis par le Concordat de 1801 et une ordonnance royale de 1828, les prêtres sont payés par l'État. Actuellement, ils touchent entre 1 300 € pour un vicaire et 2 300 € pour un curé confirmé.
En Italie, en Espagne ou au Portugal, l'entrée de la plupart des églises est devenue payante, au nom de l'endettement colossal des trois pays et de l'incapacité de l'Église à faire face aux nécessaires restaurations.
Il faut rappeler ici que les diocèses disposent de cinq ressources principales, provenant toutes de la générosité des fidèles : le Denier de l'Eglise, les quêtes, le casuel (offrandes réalisées à l'occasion des grandes cérémonies), les offrandes de messe et les legs.
Or : à combien s'élève la fortune du Vatican ? Officiellement, le Vatican détient des actifs en or pour une valeur de 22,833 millions d'euros. Les chiffres figurent dans le rapport annuel de l'IOR (Istituto per le Opere di Religione, ou Institut pour les œuvres de la religion).
Il y a plusieurs possibilités pour tenir la comptabilité d'une Paroisse: Avec le modèle basé sur le livre de caisse (celui-ci), où l'on écrit les mouvements des recettes et dépenses, sans pour autant tenir le compte caisse, banque, ou autre. On y tient donc seulement le résultat d'opération.
Le patrimoine de l'Eglise dans le monde est estimé à 2.000 milliards d'euros, en prenant en compte les universités, les écoles, les hôpitaux… Plus qu'un trésor de l'Eglise, il faut parler de plusieurs trésors, qui sont gérés de manière souvent autonome, et il est vrai peu claire.
Les revenus du Saint-Siège sont surtout issu des dons des fidèles (denier de Saint-Pierre, contributions des instituts de vie consacrée, des sociétés de vie apostolique, des fondations, et la « charité du Pape », chèques ou espèces que les fidèles lui donnent) qui ont avoisiné les 70 millions d'euros en 2012.
Le total de ces actifs se monte désormais à 3,9 milliards d'euros. En 2021, le Vatican a dégagé des revenus de 1,1 milliard d'euros, à peu près stables par rapport à 2020.
Les catholiques donnent trop d'importance aux œuvres. Nous ne pouvons être les auteurs de notre salut ! S : les chrétiens évangéliques ne nient pas l'importance des œuvres bonnes, mais ils la considèrent simplement comme une conséquence du salut et non pas comme une condition préalable.
Les pasteurs français (hors Alsace, Moselle) sont rémunérés par leur Église et logés le plus souvent par leur paroisse. Leur salaire est inférieur au SMIC. En Alsace et en Moselle, où les Églises sont sous le régime concordataire, les pasteurs sont payés par l'État et logés par l'Église.
De fait, les communes ont la charge financière de l'entretien de ces édifices existants depuis 1907, constitués à 90% d'églises catholiques.