La stratégie argumentative est l'ensemble des moyens qu'un auteur ou une autrice utilise pour atteindre un but précis lors de l'écriture d'un texte argumentatif : convaincre son ou sa destinataire de son point de vue, donc de sa thèse. Un texte argumentatif s'organise généralement autour d'une stratégie dominante.
1) Les outils de l'argumentation : Les arguments sont reliés par des connecteurs logiques (cause, conséquence, but, opposition, cause, condition, comparaison), voir fiche annexe. Il s'agit bien, en définitive, dans l'abolition, d'un choix fondamental, d'une certaine conception de l'homme et de la justice.
Le discours argumentatif est structuré dans sa forme : signes typographiques, découpage des paragraphes, liens logiques ou chronologiques pour passer d'une idée à une autre et marquer les étapes du raisonnement.
Convaincre et persuader sont deux démarches différentes qui entrent dans le cadre de l'argumentation. Tous deux visent à faire adhérer le destinataire dans deux directions. Convaincre fait appel à des arguments sollicitant la raison, tandis que persuader sollicite les sentiments.
Thème et thèse - Manuel numérique max Belin. Il renvoie au sujet de l'argumentation (de quoi parle-t-on ?), sur lequel seront émises des opinions, les thèses (qu'en pense-t-on ?). Elle consiste à formuler un point de vue sur le thème et cherche à en montrer la validité.
L'auteur d'un texte argumentatif se concentre principalement à démontrer que sa thèse (opinion personnelle) est celle à laquelle il faut adhérer. Le texte argumentatif donne lieu à des composantes et à des procédés spécifiques qui caractérisent tant son contenu que sa forme : La thèse, les arguments et les fondements.
En effet, argumenter, c'est, en premier lieu, rendre vraisemblable pour l'interlocuteur ce qui n'était qu'un possible, qu'une supposition; le locuteur devra donc s'efforcer de donner des raisons, d'étayer ses arguments. L'étayage peut se réaliser en termes de causalité, finalité, recours à l'exemple,…
La confrontation compare chacun des deux argumentations, montre les points de divergence et de convergence. Elle aboutit à l'expression d'un point de vue personnel sur la question. Deux thèses différentes ne signifient pas obligatoirement deux points de vue diamétralement opposés sur un même sujet.
L'argumentation par analogie au sens large (ou argumentation comparative) consiste à établir un parallèle entre ce dont on est en train de parler (le thème) et un autre objet ou une autre situation (le phore) sur la base d'une relation de ressemblance entre les deux.
Pour commencer votre argumentation il faut être clair sur vos objectifs : annoncez-les clairement puis argumentez pour les atteindre. Dans la mesure du possible, vos arguments doivent être nourris par des faits précis et indiscutables, afin d'éviter que votre interlocuteur puisse les remettre en cause.
L'argument est, en logique et en linguistique, l'ensemble des prémisses données en support à une conclusion. Une argumentation est composée d'une conclusion et d'un ou de plusieurs « éléments de preuve », que l'on appelle des prémisses ou des arguments, et qui constituent des raisons d'accepter cette conclusion.
Il s'agit d'introduire le sujet sans le nommer. Le sujet amené est une portion de texte dans lequel il n'y a ni argument ni thèse. L'objectif est d'intéresser le lecteur, par exemple en posant une question, en présentant un fait susceptible de le toucher.
L'auteur donne son point de vue de manière explicite, sans recourir à la fiction. L'énoncé est ancré dans la situation d'énonciation (voir Fiche p. 510).
Convaincre fait appel à des arguments et sollicite la raison, tandis que persuader fait appel aux sentiments et sollicite l'émotion. Convaincre s'adresse à l'intelligence et permet de faire reconnaître le caractère véridique d'une idée ou d'un point de vue.
L'argumentation directe permet à l'auteur d'exposer ses réflexions en son propre nom. Au contraire, l'argumentation indirecte recourt à la fiction. → L'argumentation indirecte présente souvent l'intérêt de séduire plus facilement le lecteur car elle fait appel à son imagination.
Il rassemble les notations relatives à l'attitude que l'auteur du discours doit adopter pour s'attirer la bienveillance des destinataires. Cette attitude doit être faite de modestie, de bon sens, d'attention aux destinataires...
La répétition : la répétition d'un mot ou d'une tournure de phrase donne du rythme au texte. Quand cette répétition porte sur un mot en tête de phrase, on l' appelle une anaphore. Le parallélisme : c'est la construction à l'identique de phrases, de propositions.
Cette classe comprend quatre composants: l'auteur modèle, le lecteur modèle, l'intention du texte et le thème.