Au contraire du Coran, la Bible ne se récite pas, elle demande une "lecture", c'est-à-dire un processus de distanciation, un effort de déchiffrage, une capacité à dépasser la lettre.
Ainsi, nous lisons dans Jérémie (12,3) : « Et toi, Seigneur, Tu me connais et Tu me vois ». Il est donc certain qu'on peut qualifier Dieu par la faculté de voir et c'est ce que fait le Coran en disant que Dieu est baṣīr.
« En ce qui concerne Mahomet, l'Eglise réformée n'a pas de position en tant qu'Institution. Mais la plupart des protestants ne le considéreraient ni comme un prophète (au sens biblique du terme), ni comme un blasphémateur.
La Bible, dans son ensemble, se présente avant tout comme un récit ordonné dans le temps, qui commence à la création du monde et relate les relations entre Dieu et les hommes.
Au XVe siècle, lorsque Gutenberg imprime la Bible, les autorités religieuses affirment que c'est Dieu lui-même qui a dicté les textes à des prophètes, à commencer par Moïse pour le Pentateuque, soit les cinq premiers rouleaux de l'Ancien Testament qui correspond à la Torah juive.
D'après la religion chrétienne, l'auteur de la Bible, c'est Dieu lui-même. Selon le texte, la Bible est directement inspirée de Dieu, plus précisément de l'Esprit saint.
Lévitique 11:7-8 « Vous ne mangerez pas le porc, qui a la corne fendue et le pied fourchu, mais qui ne rumine pas : vous le regarderez comme impur. Vous ne mangerez pas de leur chair, et vous ne toucherez pas leurs corps morts : vous les regarderez comme impurs. »
Le Coran est le livre sacré de l'islam et des musulmans. Il est composé des révélations faites par Dieu au prophète Mahomet, par l'intermédiaire de l'archange Gabriel, entre 612 et 632. Il est l'acte constitutif de l'islam et sa référence absolue.
Homme, et "seulement" homme, il est le dernier des prophètes - "le sceau des prophètes", dit le Coran. C'est aussi le seul, d'après le Livre, à avoir restitué le véritable message de Dieu, le judaïsme et le christianisme ayant détourné le message divin, selon la Révélation.
Pour les Évangiles, le Codex Sinaiticus est considéré, après le Codex Vaticanus, comme la seconde version la plus fiable ; pour les Actes des Apôtres, il est l'égal du Codex Vaticanus ; pour les Épîtres, le Codex Sinaiticus est la meilleure version.
L'un des plus anciens, daté du VIIème siècle, est conservé à la Bibliothèque nationale de France (voir p. 32). Mais, en l'absence d'autres manuscrits antérieurs au IXe siècle, la datation de ce recueil d'une soixantaine de feuillets ne peut être estimée que par des critères paléographiques.
La majorité des courants du christianisme (catholique, orthodoxe, protestant) confessent un Dieu unique en trois hypostases : Père, Fils et Esprit Saint, égales et participant à une même essence (consubstantialité ou homoousia).
Jésus était de religion juive ; il partageait la foi commune de son peuple : la croyance en un seul Dieu, à l'élection d'Israël, au repentir et au pardon ou encore au jugement de Dieu.
«Jésus poussa un grand cri: Père, entre tes mains je remets mon esprit» (Lc 23,46). Et sur ces mots il expira. C'est à Dieu que se rapporte la dernière parole de Jésus comme le fut sa première : Ne saviez-vous pas qu'il me faut être chez mon Père? (Lc 2,49).
L'araméen est surtout connu comme la langue de Jésus. Cette langue sémitique, originaire de la région du cours moyen de l'Euphrate, avait essaimé jusqu'en Syrie et en Mésopotamie entre 800 et 600 avant Jésus- Christ.
Pour l'islam officiel, le Coran provient directement de Dieu, dicté au prophète Mahomet, qui ne savait ni lire ni écrire.
Sourate I, Fâtihat al-kitâb : « Au nom de Dieu : celui qui fait miséricorde, le Miséricordieux. Louange à Dieu, Seigneur des mondes, celui qui fait miséricorde, le Miséricordieux, le Roi du Jour du Jugement. C'est toi que nous adorons, c'est toi dont nous implorons le secours.
Le verset du Trône (en arabe : آية الكرسي, ʾāyatu-l-kursī) est le 255e verset de la 2e sourate (intitulée al-Baqara) du Coran.
On peut supposer que Jésus a mangé de l'agneau à Pâque durant sa vie, puisque c'était la pratique habituelle. » M. Tabor voit plutôt la Cène de manière allégorique. « Jésus, en proposant de manger son corps, demande de s'abstenir de manger de la viande, de remplacer l'agneau pascal par l'eucharistie. »
En théorie, aucun aliment n'est interdit dans l'absolu au fidèle : les tabous concernant le porc ou d'autres espèces animales que définissait l'Ancien Testament ont été abolis depuis longtemps et la papauté a fini par abandonner aussi la prohibition du sang et des viandes dans lesquelles le sang est resté.
29 Voici, parmi les petites créatures qui foisonnent sur la terre, ceux que vous considérerez comme impurs : la taupe, la souris et le lézard, selon leurs espèces ; 30 le hérisson, la grenouille, la tortue, le limaçon et le caméléon.
La Bible hébraïque se nomme en hébreu TaNaKh (תנ״ך), ce qui est un acronyme formé à partir des titres de ses trois parties constitutives : la Torah (la Loi), les Nevi'im (les Prophètes) et les Ketouvim (les Écrits). Son texte définitif a été fixé selon les chercheurs entre le II e siècle et le Moyen Âge.
N'écrivez pas que vous êtes « dans le secret des Dieux », mais que vous êtes « dans le secret des dieux ». « Dieu » ne prend une majuscule que s'il s'agit de celui, unique, que vénèrent les religions monothéistes. Les divinités païennes doivent, elles, se contenter de la minuscule.
La Bible, qui veut dire livre, désigne le recueil des textes sacrés des textes chrétiens et juifs.
Les textes autorisés du judaïsme rejettent Jésus en tant que Dieu, être divin, intermédiaire entre les hommes et Dieu, Messie ou saint. La croyance en la Trinité, ainsi qu'en de nombreux autres fondements du christianisme, est aussi considérée comme irrecevable.