Les conditions météorologiques ont un impact sur la production, la libération et la dispersion des grains de pollen . La pluie, le vent et la température vont favoriser ou diminuer la dispersion des pollens dans l'air.
Certaines mouches, capables de faire du vol sur place, ressemblent à de petites guêpes et fréquentent les fleurs pour se nourrir de pollen ou de nectar. De manière générale, les mouches, ou diptères, jouent un rôle important dans la pollinisation des petites fleurs, moins attractives pour les gros pollinisateurs.
Les acteurs de la pollinisation sont variés. Si les insectes, notamment les abeilles, sont les plus grands acteurs de ce processus, il existe d'autres formes de pollinisation, par le vent ou l'eau, par exemple.
La pollinisation peut être de type allogame (l'ovule est fécondé par du pollen en provenance d'une autre plante) ou autogame (le pollen féconde les organes femelles d'une même fleur ou d'autres fleurs d'une même plante).
Ils sont attirés par des plantes aux couleurs vives ou ayant des parfums particuliers. En bonus, les pollinisateurs reçoivent du nectar dont ils se nourrissent et du pollen qui s'accroche à eux. Lorsqu'ils se déplacent, ils déposent à chaque fois un peu de pollen qui va féconder ces autres plantes visitées.
Les abeilles sont les plus importants pollinisateurs. Les bourdons, par exemple, sont responsables de polliniser plus de 110 cultures que nous mangeons et utilisons chaque jour, comme des pommes délicieuses et des fraises sucrées.
La pollinisation, c'est le transfert de pollen des étamines (organes de reproduction mâles) au pistil (organe de reproduction femelle) d'une plante. Elle assure la fécondation et la production des graines et des fruits.
La pollinisation par l'homme
Ces nouvelles obtentions sont appelées des hybrides. Les hybrides nouvellement obtenus portent la mention « hybride F1 ». Il arrive que lors de la pollinisation par les insectes, de nouvelles variétés naissent – il s'agit alors d'hybrides naturels.
La pollinisation en trois étapes :
Etape 1 : L'insecte est attiré par la plante. Etape 2 : L'insecte se pose sur la plante. Etape 3 : L'insecte est récompensé
Une hausse des prix de certains aliments
De nombreux aliments comme les fruits, les légumes, les épices ou encore le cacao dépendent de la pollinisation. Une diminution de la production de ces denrées entraînerait donc une inflation des prix et certaines carences pour les populations les plus modestes.
Mais la forme de pollinisation la plus commune passe par un animal pollinisateur, on parle alors de zoogamie. Dans ce cas, les pollinisateurs sont attirés par le nectar que produisent les plantes. En venant butiner, ces derniers vont se nourrir de nectar et de pollen.
Les abeilles sont attirées par les plantes avec fleurs ouvertes ou plates et tubulaires qui contiennent beaucoup de pollen et de nectar. Le parfum d'une fleur peut représenter un attrait particulier pour les abeilles, et ses couleurs vives peuvent les y attirer.
Pour attirer les abeilles, il est conseiller de laisser pousser dans une portion de votre jardin, des fleurs sauvages aussi appelées « mauvaises herbes » qu'elles adoreront butiner pour se nourrir. Elles offrent aux pollinisateurs les ressources dont elles ont besoin : le nectar et le pollen.
La pollinisation hivernale pour les arbres et arbustes a généralement lieu de la mi-janvier à mai. Une seconde période de pollinisation est observée du milieu du printemps à l'été pour les plantes herbacées (graminées, plantain, oseille).
En favorisant la production de fruits chez les plantes sauvages, la pollinisation contribue également à accroître la quantité de nourriture disponible pour de nombreux insectes, oiseaux, mammifères et poissons, et participe ainsi directement à la conservation de la biodiversité.
Pourquoi ne faut-il pas tuer les guêpes ? Comme les abeilles, les guêpes sont des insectes pollinisateurs. Dans ce sens, il ne faut surtout pas chercher à les exterminer. Les frelons européens sont, également, dans ce cas de figure et ne sont pas nuisibles.
Papillons, fourmis, abeilles, guêpes, mouches, moucherons… ils participent tous à la pollinisation.
Ainsi, pour attirer ces insectes dans votre jardin, différents types de plantes sont à favoriser : Les fleurs aromatiques : la verveine, l'origan, la lavande, la sauge officinale, le romarin, le thym … Les fleurs grimpantes : les fleurs de lierre, la glycine de Chine, le chèvrefeuille des bois …
Pour attirer les insectes gourmands, rien de tel qu'un parfum ! Les insectes sont très sensibles aux odeurs, grâce aux récepteurs olfactifs situés sur leurs antennes. Les papillons de nuit sont les champions de l'odorat : ils sont capables de repérer une fleur odorante à plusieurs centaines de mètres.
Les grains de pollen viennent des organes mâles de la fleur (les étamines). Ils contiennent les gamètes (2 par grain) qui sont les cellules reproductrices de la fleur.
La fusion du gamète mâle et du gamète femelle ou « fécondation » donnera naissance au zygote, futur embryon de la graine. La pollinisation est donc indispensable à la fécondation à l'origine des graines.