Les métèques (du grec métoikos, « celui qui a changé de résidence ») sont des étrangers libres, installés dans la cité d'Athènes. La plupart d'entre eux sont artisans ou commerçants. Leur statut leur interdit de posséder une terre ou une maison, ou de participer à la vie politique.
La personne doit aussi jouir de ses droits civils (droit de se marier, d'être propriétaire, etc.) et politiques (droit de voter, par exemple). Cette condition exclut les mineurs, les majeurs sous tutelle et les personnes privées de ces droits par une décision de justice.
Les conditions pour être citoyen
Il faut avoir plus de 18 ans. Il faut être né de père athénien. En 451 avant J. -C., Périclès fait voter une loi qui stipule qu'il faut être aussi né d'une mère fille de citoyen.
b)Les non-citoyens
Les femmes et enfants sont au nombre de 110 000 parmi la population athénienne. Les femmes doivent s'occuper des travaux d'intérieur et des jeunes enfants. Elles vivent dans une pièce à part de la maison, le gynécée. Elles sont toujours soumises à l'autorité d'un homme : leur père puis leur mari.
Les femmes et les enfants de citoyens
Les Athéniennes ne sont pas des citoyennes. Elles ne participent pas à la vie politique, elles ne peuvent pas avoir accès à la justice et elles n'ont pas le droit d'être propriétaires. Elles vivent sous l'autorité d'un tuteur : leur père ou leur frère, puis leur mari.
Elle n'est pas autorisée à participer à la vie politique et la femme athénienne n'est pas autorisée à se représenter en justice, bien qu'il semble que la femme métèque puisse le faire (Un métèque est un étranger résidant — libre, mais sans les droits et privilèges de la citoyenneté).
Cette précaution montre que la démocratie athénienne doit toujours résister aux pressions et qu'elle s'adapte aux différentes menaces qui se présentent. Le statut de citoyen était réservé à une minorité, puisque les femmes, les mineurs, les esclaves et les métèques, c'est à dire les étrangers, en étaient exclus.
Le citoyen athénien avait le droit de voter et d'être élu mais il avait le devoir de faire la guerre et de payer les impôts. Par ailleurs, les riches devaient financer les liturgies et les pauvres devaient être aidés financièrement pour pouvoir participer à la vie de la cité.
Avant cette loi, il suffisait d'avoir un père athénien pour être citoyen de plein droit. La nouvelle loi impose une double origine athénienne en ajoutant l'obligation d'une filiation maternelle. A partir de 451, il faut donc avoir un père et une mère athéniens libres et, de surcroît, unis par un mariage légitime.
Les pérégrins (étrangers)
Il y a aussi des pérégrins à Rome; ils ont en général déménagé à Rome pour profiter des avantages de la capitale. C'est pourquoi ils sont appelés "étrangers", puisqu'ils n'étaient pas Romains à la naissance. Ils doivent payer des impôts et n'ont aucun droit politique.
Être citoyen implique que l'on fait partie d'un corps politique, d'un État, que l'on a dans ce corps politique des droits et des devoirs politiques. En France, un citoyen ou une citoyenne est défini comme suit : « Homme ou femme âgé de plus de 18 ans, né(e) de parents français ou étrangers naturalisés ».
La citoyenneté antique ne concerne qu'une petite minorité. Ainsi, par exemple à Athènes, seuls 10% des habitants ont la qualité de citoyens. Ce sont tous des hommes libres. Les femmes, les esclaves et les "métèques", c'est-à-dire les étrangers, en sont exclus.
Le droit international définit un apatride comme « une personne qu'aucun État ne considère comme son ressortissant par application de sa législation ». Cela signifie, pour dire les choses simplement, qu'un apatride ne possède la nationalité d'aucun pays.
Seuls les hommes sont citoyens, à condition d'avoir un père un citoyen athénien et une mère, fille de citoyen athénien. La citoyenneté s'obtient après l'éphébie (le service militaire) c'est-à-dire à 18 ans.
Le citoyen c'est celui qui habite sur un territoire donné et en reconnait les lois. Pour être citoyen français, il faut avoir la nationalité française. À sa majorité, le citoyen français, obtient davantage de droits et devoirs. Il s'agit de respecter les autres citoyens (politesse, etc.)
Est grecque toute personne dont l'un des parents au moins est grec au moment de sa naissance. Les personnes qui peuvent prouver la nationalité grecque d'un parent ou grand-parent, né en Grèce, et ayant la nationalité grecque par la naissance, peuvent demander la nationalité grecque.
L'assemblée a d'abord été présidée par l'épistate des prytanes (délégués administratifs issus des membres de la boulê, la haute assemblée de la cité), puis par un bureau de neuf membres (proèdres) tirés au sort et dirigés eux-mêmes par leur épistate.
Considéré comme le père de la démocratie, Périclès ouvre la vie politique à tous les citoyens athéniens.
Soldat d'infanterie de la Grèce antique, pesamment armé. (L'armement complet comprenait le bouclier rond ou ovale, le casque, la cuirasse, les cnémides, l'épée à deux tranchants et la lance.)
Athènes est une démocratie incomplète.
En effet, à Athènes, les femmes, les métèques et les esclaves ne sont pas citoyens. Par conséquent, ils n'ont aucun droit politique. De plus, Périclès restreint l'accès à la citoyenneté en 451 avant JC.
L'un des reproches les plus fréquents des adversaires de la démocratie se porte sur l'incompétence supposée du peuple. La masse, peu éduquée, est ignorante et de ce fait incapable de prendre les bonnes décisions. Aristote, philosophe du IVe siècle avant J.
162). Néanmoins, le caractère militaire de l'éphébie est pour lui dominant, et le but principal de cette institution consiste à apprendre aux jeunes citoyens le maniement des armes pour en faire de futurs soldats.
Les femmes athéniennes sont des éternelles mineures d'âge, qui ne possèdent ni droit juridique, ni droit politique. Toute leur vie, elles doivent rester sous l'autorité d'un κύριος / kúrios (« tuteur ») : d'abord leur père, puis leur époux, voire leur fils (si elles sont veuves) ou son plus proche parent.
Dans le monde grec antique, les femmes avaient peu de droits par rapport aux citoyens de sexe masculin. Incapables de voter, de posséder une terre ou d'hériter, la place d'une femme était dans la maison et son but dans la vie était d'élever des enfants.