- Certains lupus peuvent être induits par des médicaments (les médicament les plus inducteurs sont l'alpha-méthyldopa, l'hydralazine, le procaïnamide, moins souvent l'isoniazide, la chlorpromazine, les bêtabloquants, l'hydrochlorothiazide).
Au niveau de la peau
Les symptômes cutanés du lupus peuvent se manifester sous forme d'éruptions rouges, sans démangeaisons. Elles surgissent sur le visage ou le décolleté, en particulier après une exposition au soleil. Une des caractéristiques du lupus est, en effet, la photosensibilité des personnes atteintes.
Les corticoïdes, et en particulier la prednisone et la méthylprednisone, sont les anti-inflammatoires les plus efficaces pour traiter le lupus, lorsque la maladie touche plusieurs organes.
Le lupus ne se guérit pas, mais il peut être maîtrisé. Et si la maladie est stabilisée et prise en charge précocement, il est possible d'avoir quasiment une vie normale avec un lupus, notamment grâce à des traitements certes lourds, mais efficaces.
Les douleurs et inflammations articulaires (arthrite) sont très fréquentes dans le lupus. Elles touchent principalement les doigts, les mains, les épaules et les genoux. Mais contrairement à la polyarthrite rhumatoïde (PR), le lupus détruit rarement les articulations.
Le lupus érythémateux disséminé (LED) est une maladie auto-immune chronique, c'est-à-dire que l'organisme détruit ses propres tissus, ce qui cause de l'inflammation. Cette inflammation entraîne de l'enflure, de la douleur et d'autres symptômes.
Presque tous les organes peuvent être touchés, y compris certaines parties du cerveau. On parle alors de neurolupus, qui peut provoquer tout type d'atteinte neurologique, tel des paralysies, des fourmillements, des convulsions, mais aussi psychiatriques, comme de l'anxiété diffuse ou un accès de psychose.
La fatigue est souvent un reflet de l'activité de la maladie. Les douleurs articulaires ou musculaires persistantes et l'inquiétude liée à l'activité de la maladie, qui provoque des troubles du sommeil, sont autant de causes possibles de fatigue liée au lupus.
Il faut être attentif aux facteurs de risques cardiovasculaires, en particulier l'hypertension artérielle, le diabète, le surpoids, sédentarité et les troubles lipidiques (cholestérol) Une activité sportive régulière permettrait de prévenir les poussées de symptômes.
Le lupus, comme n'importe quelle autre maladie ou accident entraînant une invalidité ou des difficultés, notamment dans le cadre d'une activité professionnelle, peut ouvrir droit à des aides (aménagement des conditions de travail, orientation professionnelle…), voire à des indemnités.
Les prises de sang, les analyses d'urine, la recherche d'anticorps et les autres examens (biopsie de peau +/- rein, échographie cardiaque, radiographie thorax…) permettent la confirmation du diagnostic et de faire la « cartographie » des différentes atteintes.
Le médecin référent pour la prise en charge du lupus est le médecin interniste, spécialiste pour la prise en charge de ces maladies systémiques.
Le lupus est une maladie auto-immune non spécifique d'organe qui touche préférentiellement la peau et les articulations. Mais l'inflammation peut toucher d'autres organes. Certaines comme les atteintes rénales, nerveuses, vasculaires ou hématologiques font la sévérité de la maladie.
La maladie de Basedow est le cas de thyroïdite auto-immune le plus fréquent. Chez les personnes atteintes, 1 % de la population, surtout des femmes, les anticorps s'attaquent à la thyroïde, glande dont le rôle est la sécrétion et la régulation des hormones.
Le lupus est une maladie chronique qui évolue par poussées irrégulières et qui prend des formes très variées selon les individus. Le lupus n'est pas psychosomatique, ni contagieux ni héréditaire. Il ne provoque pas de cancer.
Dès qu'une maladie chronique est détectée, il est conseillé de se renseigner auprès d'une instance compétente. Lors d'une incapacité de travail entre 20 et 39% ainsi que lorsqu'il y a eu des périodes de travail a temps partiel auparavant, cette consultation est absolument nécessaire!
– L'hydroxychloroquine (PLAQUENIL©)est le premier traitement du lupus. Son efficacité pour réduire le nombre des poussées, mais aussi la sévérité des poussées de la maladie, a été démontrée. – Les corticoïdes (prednisone: CORTANCYL©) sont utilisés lors des poussées, à des doses variables en fonction du type d'atteinte.
Vieillissement prématuré des artères, risque plus élevé de cancer du col de l'utérus, prédisposition à faire des infections et insuffisance rénale sont fréquents. En outre, «la maladie s'accompagne souvent d'une fatigue chronique pour laquelle les médicaments ne peuvent rien.
On distingue 2 formes de lupus : Le lupus spontané, qui survient sans facteurs inducteurs, connus ou reconnus. Et le lupus systémique qui est une maladie qui peut toucher plusieurs organes ou appareils (la peau, les articulations, les reins, le coeur, les vaisseaux…)
Dans le cas du lupus, la polyarthrite est handicapante en raison des douleurs qu'elle engendre, mais elle ne détruit pas et ne déforme pas les articulations comme cela peut être le cas dans la polyarthrite rhumatoïde.
Le lupus systémique est une maladie auto-immune dite systémique, c'est-à-dire qu'elle peut atteindre différents organes. Les organes le plus souvent atteints sont la peau et les articulations, mais une des atteintes les plus surveillées est l'atteinte rénale.
Le lupus érythémateux disséminé, également appelé lupus érythémateux systémique ou lupus systémique, est une maladie chronique auto-immune. Elle se manifeste par des symptômes variables concernant divers organes (peau, articulations...) Des anomalies biologiques caractéristiques sont présentes.
Le lupus érythémateux discoïde, parfois nommé lupus érythémateux cutané chronique, est un ensemble de lésions cutanées qui peut faire partie du lupus, avec ou sans atteinte systémique. Les lésions cutanées débutent comme des plaques érythémateuses et évoluent en cicatrices atrophiques.
Pour vivre en harmonie avec soi-même, il faut apprendre à prendre soin de son corps, à s'aimer en quelque sorte. Dans le lupus il est fréquent d'avoir une fatigue qui peut être permanente ou intermittente. Dans ce dernier cas, un travail est possible mais il est prudent de prévoir la possibilité de temps de repos.