Si de nombreux pays d'Europe centrale ou orientale dépendent entièrement de la Russie pour leur approvisionnement en gaz, comme la Slovaquie ou les Pays Baltes, la part du gaz russe est de 80 % en Pologne, 65 % en Autriche, 37 % en Allemagne et en Italie et 24 % en France.
De 17%, l'hexagone est passé à 7% d'importation de gaz russe fin août, jusqu'à ce que le gazoduc Nord Stream ne cesse de fonctionner début septembre et coupe complètement cet approvisionnement. Outre la France, la Belgique (100%), le Portugal (100%) et la Pologne (98,03%) ont leurs réserves presque pleines.
Alors que la Russie reste le fournisseur majoritaire de l'Union européenne en gaz naturel, la dépendance énergétique est variable selon les pays : des pays comme l'Allemagne et la Pologne, ou encore l'Autriche, la Lituanie, la Slovaquie et la Hongrie dépendent presque entièrement du gaz russe, alors que d'autres comme ...
L'Union européenne importe de plus en plus de gaz naturel liquéfié russe.
L'Union européenne reste le principal acheteur de ces exportations, dont la France qui a maintenu son approvisionnement en gaz russe malgré des sanctions prises contre d'autres secteurs de l'économie russe.
L'Allemagne en profite
La Russie pèse encore 14% des importations de gaz naturel liquéfié importé en Europe. Toutefois loin devant les Etats-Unis qui représentent désormais près de la moitié du GNL européen.
L'afflux de gaz liquéfié en France provoque un différentiel de prix inédit, favorable par rapport à l'Allemagne qui n'en bénéficie pas. Malgré cette décote, le coût du gaz pour les industriels reste exceptionnellement élevé par rapport aux autres continents.
L'Allemagne qui craignait de manquer de gaz cet hiver se voit rassurée. Elle, qui ne peut plus compter sur ses importations russes en raison de l'arrêt des livraisons vers l'Europe décidé par Moscou il y a plusieurs mois, dispose désormais d'un nouveau fournisseur qui entend bien répondre à ses attentes : le Qatar.
Agence France-Presse à Stockholm. Les explosions qui ont touché en septembre les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, construits pour acheminer le gaz russe en Europe, relèvent du sabotage, a annoncé vendredi le procureur en charge de l'enquête préliminaire menée en Suède.
Au total, 45% du gaz importé en Europe était originaire de Russie en 2021 (source : Commission Européenne). Est-ce-que la France dépend beaucoup du gaz russe ? Le gaz russe ne représente que 20% environ des importations de gaz en France. Le principal importateur de gaz en France est la Norvège.
Selon le Telegraph indien, quand Reliance Energy achète environ 600.000 barils de brut par jour à la Russie, les Etats-Unis achète 200.000 barils de produits finis par jour, principalement du VGO à Reliance.
Selon le ministre de l'Économie Robert Habeck, cité par Le Monde, cette contribution est le moyen « le plus juste » d'éviter une vague de faillites chez les importateurs de gaz, qui mettrait toute la distribution de chaleur et d'énergie du pays en danger.
Le Portugal est approvisionné en gaz naturel : depuis l'Algérie par le gazoduc Maghreb–Europe qui relie le gisement d'Hassi R'Mel à Cordoue en Espagne ; de là, le gazoduc d'Estrémadure alimente le Portugal.
Importations de gaz naturel par pays d'origine
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
Le réseau haute pression est notamment utilisé pour le transit du gaz russe. [NDLR : l'Ukraine ne se fournit plus directement en gaz russe depuis 2014]. Ces pipelines ne sont pas endommagés, ils sont donc plus ou moins intacts et le transit se poursuit à travers l'Ukraine.
L'année dernière, les Etats-Unis sont devenus les deuxièmes fournisseurs de GNL de la Chine, derrière l'Australie, supplantant la Malaisie et le Qatar.
La production de biométhane pourrait atteindre 35 milliards de m3 par an d'ici 2030. A cela s'ajoute l'initiative “Accélérateur hydrogène” qui permettrait de remplacer entre 25 et 50 milliards de m3 de gaz russe d'ici 2030.
La France dépend à 20% du gaz russe. Cette quantité d'importation n'est pas négligeable. Alors que la guerre en Ukraine se poursuit et que la Russie a suspendu ses livraisons de gaz en Europe, La France perd donc ce potentiel fournisseur. Toutefois, il n'est pas question de dépendance, mais de potentiel fournisseur.
Joe Biden, le président américain, aurait lui-même décidé de faire exploser ces gazoducs afin de priver Moscou des revenus de ses ventes de gaz à l'Europe.
Le gaz russe n'approvisionne pas l'Autriche, alors qu'il approvisionne la Finlande à hauteur de 100%. Pour la France, cette part est assez limitée et représente moins de 20%. La France a une grande façade maritime qui lui permet d'importer du gaz liquéfié.
La France dépend partiellement de la Russie, mais elle est aussi le premier employeur étranger dans ce pays. Les sanctions infligées à la Russie, après l'invasion de l'Ukraine, pourraient également peser sur les échanges commerciaux.
L'Europe peut se passer de gaz russe, selon le commissaire européen Thierry Breton. Ci-dessus, le méthanier « Dream LNG » s'approvisionnant en gaz naturel liquéfié au port de Prigorodnoye, situé sur l'île montagneuse de Sakhaline, à l'est de l'Asie, en janvier 2022.
En 2020, d'après les derniers chiffres publiés par le Ministère de la Transition Écologique, la France importe essentiellement son gaz de : la Norvège (36 % des importations en France) la Russie (20 %)
0,2% de hausse sur le prix du gaz en janvier 2021
Au 1er janvier 2021, le tarif du gaz augmente de 0,2%. La raison de cette légère augmentation est toujours la hausse des coûts d'approvisionnement du gaz subie par Engie. La hausse de 0,2% est une moyenne. La valeur de l'augmentation varie en fait selon l'usage du gaz.
Selon les données de l'office européen des statistiques Eurostat au premier semestre 2021, le Danemark, l'Allemagne et la Belgique figurent en tête du classement des pays européens où le prix de l'électricité est le plus cher. Chez nos voisins belges, le coût du kilowattheure s'élève en moyenne à 0,27 euro.