Une des sections du recueil Les fleurs du mal a pour titre « La Mort » et est composé des poèmes suivants : « La mort des amants » (CXXI), « La mort des pauvres » (CXXII) et « La mort des artistes », tandis que le dernier chapitre (CXXVI) « Le Voyage » s'achève sur une invocation de la mort : « Ô Mort, vieux capitaine ...
Chez Baudelaire, la vie et la mort ne sont pas séparées par quelque cloison étanche, elles communiquent et s'impliquent réciproque- ment. D'une manière occulte, la mort est attachée à la vie, elle s'insinue en elle et l'habite. Le poème liminaire des Fleurs du Mal associe l'acte de la respiration à la mort.
Baudelaire continue ainsi à décrire la Mort comme une vie meilleure que celle originelle ; comme Jésus, l'Homme pourra ressusciter une fois mort, et il se trouvera, pour le meilleur, affranchi des affres d'abord éprouvées.
Les poèmes contenant « des passages ou expressions obscènes et immorales » étaient : Les Bijoux, Le Léthé, A celle qui est trop gaie, Femmes damnées, Lesbos et Les Métamorphoses du vampire . Ces six poèmes devaient être retranchés du recueil.
Spleen. Les quatre poèmes, « Spleen », forment un pantoum. Baudelaire y décrit sa mélancolie, son angoisse, ainsi que la décadence du monde dans lequel il vit.
La mort est traitée comme une façon de s'échapper de ses chagrins et de ses soucis. Dans le vers 6, “C'est la clarté vibrante à notre horizon noir”, la mort est comparé à la lumière au fond du tunnel noir. C'est un gain pour les pauvres pour toute la souffrance qu'ils ont vécu dans ce monde.
« Tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or », écrit Baudelaire dans l'épilogue des Fleurs du mal. C'est ainsi qu'il définit cette esthétique moderne prenant pour objet poétique la laideur et l'horreur banale de la réalité urbaine.
Le spleen baudelairien désigne une profonde mélancolie née du mal de vivre, que Charles Baudelaire exprime dans plusieurs poèmes de son recueil Les Fleurs du mal. Quoiqu'il l'associe, discrètement, pour qui veut le lire, non pas à un véritable mal mais plutôt à une rage de vivre.
« Une Charogne », Poème 29, « Spleen et idéal », Fleurs du Mal (1857). Lectures complémentaires : – « Ébauche d'un épilogue pour la deuxième édition des Fleurs du Mal » en 1861 : « Tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or ». – « Un voyage à Cythère », Les Fleurs du Mal.
Dans le poème La Mort des amants, Charles Baudelaire qui a connu l'infidélité en lui et hors de lui, la séparation et l'éloignement de la femme aimée dans le gouffre du temps imagine un monde idéal qui serait l'inverse du monde réel : la fidélité, la fusion, le luxe y règnerait.
La mort est l'état irréversible d'un organisme biologique ayant cessé de vivre. Cet état se caractérise par une rupture définitive dans la cohérence des processus vitaux (nutrition, respiration…) de l'organisme considéré.
introduit le thème du mystère, le mystère de la mort. L'antithèse de la voix des sirènes : charmantes funèbres renforce ce sentiment mystérieux, mais attirant : c'est cette fascination qui attire les hommes. Conclusion : L'homme face au temps et à l'ennui ne trouve comme seul échappatoire que la mort.
Demain, dès l'aube de Victor Hugo est possiblement le plus beau poème de l'histoire. Publié dans le recueil Les Contemplations (1856), il se compose de trois quatrains d'alexandrins en rimes croisées.
Dans ce poème, Baudelaire évoque l'atmosphère harmonieuse d'un crépuscule (I) qui s'apparente à une célébration religieuse (II). Mais Baudelaire intériorise ce paysage crépusculaire afin d'y fixer son état d'âme (III).
L'Ennui est le principal ennemi de l'Homme. Tout le poème est construit de manière à amener l'ennui qui arrive de façon dramatique. En effet, Baudelaire parle de l'Ennui dès le début de la neuvième strophe mais le mot « ennui » n'est prononcé qu'à la strophe suivante, la dernière du poème (vers 37).
Si l'être est envahi par l'angoisse, c'est parce qu'il aspire au bonheur mais que rien ici-bas ne peut le contenter. Le poète est donc partagé entre un sentiment de spleen, d'ennui, de mélancolie, et son aspiration à l'idéal.
Avec Les Fleurs du Mal, Baudelaire crée une œuvre novatrice. Non seulement par son contenu, par la sensibilité qui s'y exprime et ses provocations à l'égard de la morale admise, mais également par sa structure, c'est-à-dire son organisation.
Il restera de toi de ton jardin secret, Une fleur oubliée qui ne s'est pas fanée, Ce que tu as donné, en d'autres fleurira. Celui qui perd sa vie, un jour la trouvera.
Baudelaire face au Temps : La représentation du temps dans l'Ennemi, Chant d'Automne et L'horloge. Ces trois poèmes extraits de la même section des Fleurs du Mal, Spleen et Idéal, nous renvoient justement à cette notion de Spleen qui hante la poésie baudelairienne.
Jeanne Prosper Caroline Lemer dite Jeanne Duval, née vers 1827 vraisemblablement à Jacmel (Haïti) et morte dans les années 1870 sans doute à Paris, est une actrice et danseuse française. Elle est essentiellement connue pour avoir été la maîtresse et la muse du poète Charles Baudelaire.
Baudelaire considère que c'est au poète d'apporter à la vie grandeur et beauté. Symboliquement, l'alchimie consiste à rendre au monde matériel sa perfection perdu en y faisant resplendir la beauté et la spiritualité.
Pour bien présenter l'œuvre, il faut donc comprendre "pourquoi on ne supporte pas ces textes à l'époque". "Ces poèmes sont jugés offensants pour la morale, résume Sonia Arbaretaz. Baudelaire choisit des thèmes qui n'avaient jamais été abordés en poésie". La notion de laideur est beaucoup utilisée par la professeure.
Dans l'appendice (ensemble de notes et de remarques à la fin d'un ouvrage) des Fleurs du Mal, Baudelaire a écrit : « Tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or ». Si l'on ici parle d'alchimie poétique, c'est pour mettre en avant le processus d'écriture de Baudelaire, qui se compare à une « parfait chimiste ».