Robespierre érigea la terreur en système en proclamant la légitimité du nouveau gouvernement révolutionnaire. En cette fin de 1793 on vit guillotiner à Paris Marie-Antoinette, les girondins, Bailly, Barnave, Philippe Égalité, etc. En province, la répression ne fut pas moins terrible.
Des mesures particulièrement sévères sont adoptées contre ceux qui sont soupçonnés d'être des ennemis de la Révolution, alors guillotinés. Les décisions sont prises surtout par le Comité de Salut Public, dirigé par Danton puis Robespierre. Le bilan de la Terreur n'est pas facile à chiffrer.
Pour l'Histoire, Robespierre est resté le visage de la Terreur. "Au sein du comité de Salut public où il entre le 27 juillet 1793, Robespierre est plus puissant que jamais et s'impose incontestablement comme le premier des onze, en notoriété et en autorité.
Personnage controversé de la période révolutionnaire, Robespierre (1758-1794) est un acteur essentiel de cette période. Partisan d'une République sociale et égalitaire, il exerce à partir de la Terreur un pouvoir de plus en plus personnel et autoritaire.
En 1794, Maximilien de Robespierre règne sur le Comité de salut public et l'assemblée révolutionnaire. Désireux d'en finir avec l'ancien régime, il est favorable à la déchristianisation de la France. Mais il le sait, le peuple a besoin de symboles religieux.
Danton participe, un peu dans l'ombre, au début de la Révolution. Son rôle devient très important à partir du 10 août 1792. Grand orateur, ministre puis à la tête du Comité de Salut Public, il est lui même un des artisans de la Terreur. Lorsqu'il veut assouplir la politique répressive, il est arrêté puis exécuté.
Pour d'autres, Robespierre tenta de limiter les excès de la Terreur, et fut avant tout un défenseur de la paix, de la démocratie directe et de la justice sociale, un porte-parole des pauvres, et l'un des acteurs de la première abolition de l'esclavage en France.
Pour faire face à de multiples offensives royalistes et contre-révolutionnaires, la Terreur, mise en place par la Convention, sévit en France du 10 mars 1793 (date de la création d'un tribunal révolutionnaire) à la chute de Robespierre le 27 juillet 1794.
Discours de Danton, 22 novembre 1793. Danton (1759-1794). Avocat, Danton fréquente les clubs politiques. Il joue un grand rôle dans la journée révolutionnaire du 10 aout 1792.
Certains la fixent à la naissance du Tribunal révolutionnaire en mars 1793, d'autres la font remonter plus tôt, aux massacres de septembre de l'année 1792. Pour tous, elle s'achève le 28 juillet 1794, avec la chute de Robespierre.
« D'une manière générale, il désigne ceux qui aiment leur patrie, qui veulent la rénover par des réformes, par une révolution. Ce sont les partisans de la révolution. »
Le 4 Brumaire An IV (26 octobre 1795), la Convention cède la place au Directoire. Par ce changement de régime, les conventionnels modérés, ou Thermidoriens, qui ont renversé Robespierre le 9 Thermidor An II (27 juillet 1794) veulent signifier la fin de la Terreur et de la Révolution.
La Terreur est décidée le 5 septembre 1793 par la Convention (assemblée qui dirige la Première République). Elle se termine le 28 juillet 1794 avec l'arrestation des Jacobins et la mort de Robespierre.
Pour affronter ces difficultés, la Terreur, menée par Robespierre, est instaurée. Après la chute de Robespierre en 1794, un nouveau régime est institué : le Directoire.
La Terreur prend fin avec la mort des principaux députés Montagnards dont Robespierre, figure de proue du gouvernement révolutionnaire, guillotiné le 28 juillet 1794.
Siégeant à l'Assemblée nationale Constituante, Robespierre se fait remarquer par son éloquence en défendant la liberté de réunion, la liberté de la presse, le suffrage universel ainsi que l'instruction gratuite et obligatoire.
Période de la Révolution française (1793-1794) pendant laquelle des mesures exceptionnelles sont mises en place pour arrêter et punir les opposants aux Montagnards.
Avec les Montagnards, Danton vote la mort du roi Louis XVI en janvier 1793. En avril de la même année, il obtient la création du Comité de Salut public chargé de faire face aux dangers qui menacent la République : invasion étrangère et guerre civile avec le soulèvement de la Vendée.
À la Convention , le 4 octobre , Danton propose de déclarer que la patrie n'est plus en danger. Il ne demande qu'à renoncer aux mesures extrêmes. Surtout, il mesure les risques que font courir à la Révolution les querelles fratricides entre républicains.
Porte-parole d'une opinion de plus en plus réticente aux exécutions publiques, il dénonce publiquement les actions de Robespierre et appelle à "la mort du Tyran". À l'inverse, Robespierre juge Danton coupable d'indulgence. Accusé de déviance, Danton est conduit à la guillotine le 5 avril 1794.
Louis XVI est guillotiné en janvier 1793.
En juin 1793, les « sans-culottes » arrêtent 29 Girondins ; les Montagnards assurent désormais le pouvoir.
2. La seconde Terreur (5 septembre 1793-28 juillet 1794) Après la chute des Girondins, sous la domination des Montagnards, la Terreur vise à assurer la défense de la nation contre les ennemis de l'extérieur (→ première coalition) et intérieurs (→ guerre de Vendée, insurrections fédéralistes et royalistes).
Les cinq Directeurs (Barras, Rewbell, Carnot, Letourneur et La Révellière-Lépeaux), comme la majorité des membres des Conseils, étaient des anciens conventionnels (une loi d'août 1795 stipulait que les deux tiers des nouveaux députés seraient obligatoirement pris parmi les anciens Conventionnels).
Robespierre prend le pouvoir et instaure un régime de terreur par le recours massif à la guillotine. Une conspiration contre lui s'organise. Il est arrêté le 9 thermidor (27 juillet) 1794 avec d'autres membres du comité, dont Saint-Just, pour les excès de la Terreur.