Tu ne fuiras jamais devant l'ennemi. Tu combattras les infidèles avec acharnement. Tu rempliras tes devoirs féodaux, à condition qu'ils ne soient pas contraires à la loi divine. Tu ne mentiras jamais et tu seras fidèle à ta parole.
En effet, pour devenir chevalier, un homme doit répondre à certaines exigences : fidélité à la parole donnée, défense des faibles, générosité envers tous et s'engager au respect d'un code de l'honneur. Ce code n'est pas réellement écrit, mais il est présent dans tous les esprits.
C'est un guerrier et un noble. Son premier devoir est de se battre pour son seigneur (son suzerain) dont il est le vassal. Il doit aussi obéir à d'autres règles : sens de l'honneur, courage, loyauté envers Dieu.
« Un chevalier ne doit pas faire par peur de la mort quelque chose qui puisse lui être imputé à déshonneur, mais il doit davantage redouter la honte que la mort. »
En matière de devoirs, les chevaliers doivent protéger les orphelins, les veuves et l'Eglise. Les chevaliers doivent faire tout ce qu'ils peuvent pour que ces derniers ne soient pas attaqués ou ne meurent pas de faim. L'Eglise interdit aux chevaliers de se battre le Lundi, le Samedi et le Dimanche.
Tu ne fuiras jamais devant l'ennemi. Tu combattras les infidèles avec acharnement. Tu rempliras tes devoirs féodaux, à condition qu'ils ne soient pas contraires à la loi divine. Tu ne mentiras jamais et tu seras fidèle à ta parole.
un être qui cherche à ce que son action ait du sens et soit bénéfique aux autres, à ce que le monde soit un peu plus habitable. Il est important et urgent, selon lui, de remettre à l'honneur un tel engagement.
Un chevalier se doit d'être généreux. Il exerce donc l'hospitalité, l'aumône et vole au secours des plus faibles. Il exerce aussi la générosité pour ses adversaires envers lesquels il se montre clément. L'idéal du chevalier est de ne plus vivre pour lui-même mais de donner sa vie aux autres.
Qui a le caractère héroïque et généreux des anciens chevaliers ; noble : Une âme chevaleresque.
Pour devenir chevalier, il faut être noble ou fils de nobles et avoir suivi une longue formation. Le jour de la cérémonie d'adoubement, le futur chevalier prête serment devant un seigneur et en retour le chevalier reçoit l'accolade de son seigneur.
un chevalier en armes et armure : lance, éperon, haubert (cotte de mailles servant à protéger le buste du chevalier), l'écu (le bouclier), le heaume (le casque), le blason sur l'écu.
Le chevalier du roman courtois possède des qualités physiques ; il est fort, endurant, habile dans le maniement du cheval et de ses armes. Il montrer sa vaillance dans les joutes, les tournois, les combats en duel.
Le terme chevalier est venu à être connu initialement au Moyen Âge comme un titre plus bas à celui d'un seigneur en titre (voir fief de haubert), mais plus tard en France sous l'ancien régime, devenue la désignation du rang supérieur de la noblesse (au-dessus de l'écuyer).
C'est l'appropriation des pratiques et qualités qu'ont adoptées les hommes et les femmes qui ont été reconnus à travers l'histoire et les cultures, comme des modèles de réalisations et de comportements face aux problèmes de leurs temps.
La vie d'un chevalier est consacrée au combat. Lorsqu'il n'accompagne pas son seigneur à la guerre, il s'entraîne en participant à des tournois. Il enseigne aussi le maniement des armes à de jeunes écuyers.
Dans la société du Moyen âge, les chevaliers sont avant tout des guerriers. Ils sont « ceux qui combattent » pour défendre le clergé, « ceux qui prient », et les paysans, « ceux qui travaillent ».
Le jeune chevalier se fait remettre son épée et son baudrier par son père ou son oncle lors d'une cérémonie nommée l'adoubement. La chevalerie est ainsi créée pour réunir ces hommes et les envoyer au combat.
Adoubements*, tournois*, bonnes manières et romans courtois : c'est en France, autour de l'an 1100, que sont nés les idéaux, les rites et les jeux de la chevalerie classique.
"Chevaleresse", un terme employé au Moyen Âge
Avec "chevalière", ces deux mots sont en usage au Moyen Âge. Ils ne désignent pas la femme du chevalier, non, mais bien la cavalière qui combat à cheval.
Il vivent dans la maison d'un seigneur chargé d'être leur parrain. Ils doivent suivre un apprentissage rigoureux qui s'apparente à une éducation militaire. Ils apprennent le maniement des armes et à monter à cheval. Une cérémonie marque l'entrée de ces garçons au sein de la chevalerie, il s'agit de l'adoubement.
Indispensable pour se battre, il a également une profonde valeur symbolique. Au service du seigneur, le chevalier dispose d'un équipement assez volumineux, à tel point qu'il ne peut l'enfiler seul, et doit se faire aider pour monter à cheval.
Cos de la Hitte (du) : Fortitudo et celeritas (Courage et célérité).
Les étapes de la cérémonie
La veille de l'adoubement, l'écuyer jeûne et se purifie par un bain. Il revêt une tunique blanche ou rouge et se rend à la chapelle du château pour y passer une veillée d'armes en méditations et prières. Sur l'autel de la chapelle sont déposées l'épée et les armes qu'il revêtira le lendemain.
L'amour courtois n'est ni libertinage, ni passion brutale, il est presque une ascèse pour le chevalier, qui doit, pour mériter la femme qu'il aime, se soumettre entièrement à elle. La dame est suzeraine, le chevalier est son vassal.