Les contrats d'assurance-vie sont régis par le code des assurances, notamment les articles L131-1 et L132-1 et suivants.
- la nature des risques garantis ; - le moment à partir duquel le risque est garanti et la durée de cette garantie ; - le montant de cette garantie ; - la prime ou la cotisation de l'assurance.
La clause bénéficiaire permet de désigner les personnes qui, selon le cas, percevront le capital ou la rente : Somme versée de manière périodique (mensuellement, annuellement, etc..) après le décès de l'assuré : Personne dont la vie, les actes ou les biens sont garantis par un contrat d'assurance.
La fiscalité de l'article 757B s'applique aux contrats d'assurance vie souscrits à partir du 20 novembre 1991. Elle concerne les versements effectués après les 70 ans de l'assuré décédé. Si leur montant n'excède pas 30 500 €, les sommes dues par l'assureur sont exonérées de droits de succession.
Le I de l'article 990 I du CGI prévoit que les sommes, rentes ou valeurs dues à raison de certains contrats d'assurance de groupe limitativement énumérés ne sont pas soumises au prélèvement.
- L'article 757B du Code général des impôts (CGI), prévoit que les primes versées après les 70 ans de l'assuré sur un contrat d'assurance vie, souscrit à partir du 20/11/1991, sont soumises aux droits de mutation par décès pour leur fraction excédant 30 500 €.
L'assurance vie présente de nombreux avantages : une fiscalité allégée, une transmission du capital sécurisée ou la possibilité de transformer son capital en rente viagère.
Bénéficiaire d'un contrat d'assurance vie : Personne(s) désignée(s) par le souscripteur du contrat, qui, selon le cas, percevront le capital ou la rente en cas de décès de l'assuré. En général le souscripteur est également l'assuré.
La clause bénéficiaire de votre assurance vie sert à désigner la ou les personne(s) qui percevront le capital lorsque surviendra votre décès. Ainsi, lors du décès du souscripteur, le capital est versé aux bénéficiaires désignés dans le contrat, selon la répartition choisie.
Il existe deux grandes catégories d'assurances : celles qui couvrent une personne physique et celles qui couvrent les biens.
En assurance, les prestations versées peuvent être de deux types : indemnitaire ou forfaitaire. D'un côté, le principe indemnitaire porte principalement sur les assurances de biens et de dommages corporels. De l'autre, le modèle forfaitaire concerne les assurances vie, obsèques ou décès.
On distingue trois types d'assurances à destination des clients professionnels : les assurances de personnes (elles-mêmes divisées en assurances individuelles et assurances collectives), les assurances de biens et les assurances d'activité..
Il existe quatre catégories d'intermédiaires : le courtier, l'agent d'assurance, le mandataire d'assurance et le mandataire d'intermédiaire d'assurance. Ils répondent à des conditions d'exercice : honorabilité, garantie financière, assurance de responsabilité civile professionnelle…
L'ACPR. L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution est une autorité administrative indépendante dont le but est de contrôler les sociétés du secteur de l'assurance et de la banque.
L'assurance vie est un produit d'épargne. C'est un contrat par lequel vous payez des primes à un assureur pour qu'il verse, à une date prévue dans le contrat, une somme à vous-même ou à vos bénéficiaires. L'assurance décès est un contrat d'assurance.
L'assurance est un mécanisme de partage des risques, de sorte qu'ils se compensent entre eux. C'est ce que l'on appelle le principe de la mutualisation des risques.
Amendement Fourgous : comment ça marche ? L'amendement Fourgous a pour objectif de réorienter l'épargne-vie libellée en euros vers des contrats d'assurance-vie en unités de compte ou multisupport. Ces contrats sont en effet économiquement beaucoup plus productifs que les contrats en euro.
Les contrats d'assurance vie n'ont pas de durée légale. La fin intervient lors du décès de l'assuré, ou en cas de vie, si le contrat prévoit une date butoir. En cas de décès de l'assuré, la fin du contrat entraîne le versement d'un capital aux bénéficiaires désignés.
Lors du décès, l'assurance vie est transmise au conjoint, qui est listé au premier rang des bénéficiaires. Si celui-ci n'accepte pas le bénéfice du contrat, le capital revient au bénéficiaire du deuxième rang, à savoir les enfants.
Si le contrat d'assurance-vie n'est pas dénoué au moment du décès d'un époux, la moitié de la valeur du contrat constitue donc un actif de succession. Un notaire doit avoir connaissance de l'assurance-vie pour pouvoir en tenir compte dans le calcul des droits des héritiers.
L'assurance-vie ne fait pas partie de la succession de l'assuré (L. 132-12 du Code des assurances).