La sous-location professionnelle vous permet de louer des biens qui ne vous appartiennent pas et vous permet ainsi de dégager un cash flow sans avoir à payer un crédit immobilier par exemple. Vous vous lancez donc dans l'investissement en vous passant des banques.
La sous-location d'un local professionnel est un contrat qui permet à un locataire principal de mettre son bureau professionnel à la disposition d'un sous-locataire (partiellement ou totalement) en contrepartie d'un loyer.
Le statut de micro-entrepreneur
Pour débuter une activité de sous-location immobilière, le statut d'auto-entrepreneur convient parfaitement. En effet, ce statut offre plusieurs avantages : La simplicité des démarches à effectuer (Chambre de commerce, URSSAF).
Le locataire doit déclarer les revenus perçus lors des sous-locations dans sa feuille d'imposition en bénéfices industriels et commerciaux (BIC), avec un abattement de 50%.
Sous-louer consiste à mettre en location tout ou partie du logement dont on est locataire. La sous-location, même lorsqu'elle n'est pas interdite, est réglementée. Par exemple, il faut parfois en informer préalablement le propriétaire du logement, voire obtenir son autorisation écrite.
En cas de dégradations lors d'une sous-location, c'est le locataire en titre qui sera responsable. Et cela peu importe que votre locataire ait sous-loué votre logement avec ou sans votre accord.
La sous-location d'un logement vide est interdite par l'article 8 de la loi du 6 juillet 1989 (voir le texte de loi). Pour sous-louer son appartement, il faut l'accord écrit du bailleur. Ce dernier doit également donner son accord quant au montant du loyer demandé au sous-locataire.
Notamment, il peut demander à la Régie de faire fixer le loyer s'il paie un montant supérieur au loyer le moins élevé des 12 mois précédant la sous-location. En revanche, si meubles et services (l'internet, par exemple) sont laissés dans l'appartement, un loyer plus élevé peut être exigé par le sous-locateur.
Le bail professionnel est essentiellement destiné aux professions libérales réglementées (experts-comptables, médecins, vétérinaires, architectes, avocats...) ou non réglementées (comme les conseils en gestion, consultants...). Le contrat de bail professionnel doit obligatoirement être écrit.
Les locations de locaux nus à usage professionnel (comme la sous-location des mêmes locaux) sont exonérées de TVA en application de l'article 261 D, 2° du Code général des impôts (CGI), de sorte qu'elles n'ouvrent alors aucun droit à déduction sur la TVA afférente aux dépenses de l'immeuble.
Le statut de Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP) est un dispositif fiscal toujours en vigueur en 2022, qui permet à tout contribuable français de bénéficier de réductions d'impôts pour l'achat d'un bien immobilier neuf ou ancien, dans le but de le mettre en location en tant que logement meublé.
L'accord du propriétaire est nécessaire.
Celui-ci doit avoir autorisé la sous-location, soit dès le départ en insérant la clause adéquate dans votre bail initial, soit postérieurement en vous donnant son accord. Mais, cela nécessite toujours un écrit, c'est-à-dire une lettre ou un avenant à votre bail initial.
Moins contraignant que le bail commercial conclu obligatoirement pour une durée de neuf ans, résiliable tous les trois ans seulement, le contrat de mise à disposition prévoit des délais de préavis plus courts.
Travailler son discours commercial sur la sous-location
Lors des échanges avec le propriétaire, au téléphone ou lors d'un rendez-vous, il est primordial d'avoir travaillé son discours. Il s'agit ici de le convaincre de changer de mode de gestion de son investissement immobilier.
La sous-location du bail commercial est en principe interdite. Elle peut cependant être autorisée par le propriétaire (ou bailleur).
Le propriétaire peut faire constater la sous-location illégale par voie d'huissier et adresser au locataire une sommation de respecter les clauses du bail. Cela peut conduire le propriétaire à exiger l'expulsion du sous-locataire, et / ou la résiliation du bail, voire même des dommages et intérêts.
Le bail professionnel et le bail commercial sont utilisés pour des activités différentes : Le bail commercial s'adresse aux activités commerciales, industrielles et artisanales. Le bail professionnel est principalement destiné aux activités non commerciales et aux activités de travaux immobiliers.
Lorsque l'entrepreneur souhaite prendre des locaux en location pour l'exercice d'une activité non commerciale, il aura la possibilité de conclure un bail professionnel. Le bail professionnel est beaucoup plus souple et laisse d'avantage de libertés aux parties pour fixer les règles de fonctionnement de la location.
Qui paye la taxe foncière dans le cadre d'un bail commercial ou professionnel ? En principe, le paiement de la taxe foncière repose sur le propriétaire du bien loué.
L'indice du 2e trimestre 2022 s'élève désormais à 135,84, ce qui représente une hausse annuelle de 3,60 %. Pour rappel, il avait augmenté de 2,48 % au 1er trimestre 2022.
En effet, pour résilier un contrat de sous-location de bail professionnel, une notification de volonté de rompre le contrat devra être envoyée par lettre recommandée papier ou électronique et un délai de 3-6 mois devra être respecté.
Le locataire peut sous-louer tout ou partie du bien loué ou céder le bail. Il est alors tenu d'aviser le locateur de son intention, de lui indiquer le nom et l'adresse de la personne à qui il entend sous-louer le bien ou céder le bail et d'obtenir le consentement du locateur à la sous-location ou à la cession.
Apporter la preuve de la sous-location illégale est important. Tous les indices et les preuves doivent être rassemblés : photos montrant un nom rajouté sur la boîte aux lettres, témoignages des voisins indiquant que l'occupant des lieux a changé, petites annonces sur des sites de location temporaire, etc.
Les droits du sous-locataire tiennent dans le lien juridique qu'il entretient avec le locataire. Il ne tient aucun droit du propriétaire mais bien uniquement du locataire. Il n'a donc aucun droit direct vis-à-vis du propriétaire bailleur.
Il prend le risque de perdre son logement : le contrat du locataire interdit presque toujours la sous-location sous peine de résiliation. En effet, le propriétaire pourra mettre en oeuvre une procédure d'expulsion du sous-locataire ou/et demander la résiliation du bail.