Les principaux puits de carbone sont les océans et certains milieux continentaux comme les forêts en formation, les tourbières, etc.
Dans la nature, après les océans, ce sont les forêts, les tourbières et les prairies qui constituent les principaux puits de carbone. En captant une partie des gaz à effet de serre, les puits de carbone sont essentiels pour freiner les changements climatiques anthropiques.
Le carbone est stocké dans plusieurs réservoirs superficiels : l'atmosphère, les sols, les océans, la biosphère et les roches. Les échanges de carbone entre ces réservoirs sont quantifiés par des flux (tonne/an). Les quantités de carbone dans les différents réservoirs sont constantes lorsque les flux sont équilibrés.
Il existe deux grands réservoirs de carbone qui le piègent pour une longue période : la lithosphère et l'hydrosphère grâce aux sédiments, aux roches et aux océans. Le recyclage chimique du carbone est un élément critique pour le maintien de l'équilibre de notre planète.
La lithosphère représente, comme on l'a vu, le plus important réservoir de carbone de la planète, mais, alors que son accumulation dans les roches a nécessité des millions d'années, les activités humaines, combustion du charbon et du pétrole, production de ciment, etc., le libèrent depuis à peine plus de deux cents ans ...
Mais la hausse importante des émissions de CO2 et la pollution des littoraux ont "acidifié" les océans, dont la capacité à absorber du carbone baisse régulièrement ces dernières années. - les forêts : le bois et le feuillage des arbres captent de grandes quantités de CO2.
Mécanisme. L'océan absorbe le dioxyde de carbone (CO2) depuis l'atmosphère selon deux procédés : Le procédé physico-chimique (représente 90% de l'absorption) : le CO2 est transmis à l'océan par simple dissolution du gaz dans l'eau de mer.
Répartition sectorielle des émissions de CO2 dans le monde
En 2018, la production d'électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 41 % du total des émissions dues à la combustion d'énergie. Elle est suivie par les transports (25 %) et l'industrie (18 %, y compris la construction).
Les combustions fonctionnent avec des réactions chimiques qui consomment du dioxygène et sont donc des puits de dioxygène. Elles peuvent être naturelles comme certains feux de forêt ou anthropiques par l'utilisation des énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon) ou du bois.
Ce mécanisme est sans nul doute l'altération chimique suivie de la précipitation du calcaire. La formation des calcaires permet de purifier l'atmosphère en CO2, donc de modérer l'effet de Serre et donc de rendre les températures à la surface de la Terre compatible avec la vie terrestre.
En première approximation, la neutralité carbone a une définition relativement simple. L'idée, c'est de ne pas émettre plus de gaz à effet de serre que l'on ne peut en absorber. En théorie, une fois la neutralité carbone atteinte, la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère n'augmente plus.
Dans le contexte du changement climatique, les stocks de carbone les plus importants sont les gisements de combustibles fossiles, car eux seuls ont l'avantage d'être enterrés profondément sous terre et naturellement isolés du cycle du carbone dans l'atmosphère.
Principaux gaz à effet de serre émis par l'homme
C'est le phénomène d'inertie climatique. Le dioxyde de carbone (CO2) est le premier GES émis par l'homme. On mesure d'ailleurs l'effet des autres gaz par rapport à lui en équivalent CO2. Il représente 77 % des émissions.
De ce fait, on estime que la déforestation est responsable à l'échelle mondiale de l'équivalent de 11.3% des émissions de CO2 d'origine anthropique, ce qui en fait l'un des plus gros facteur de réchauffement climatique à peu près à égalité avec le transport routier et la consommation énergétique des bâtiments.
Le premier critère qui distingue la mer de l'océan est avant tout une histoire d'étendue. L'océan est plus grand ! Pour vous donner un ordre d'idée, le plus petit océan, l'Arctique, fait 14,09 millions de km². Alors que la mer la plus grande, la mer d'Arabie, s'étend sur 3,6 millions de km².
L'océan continue d'absorber le Co2
En d'autres termes, plus les quantités de CO2 ont augmenté dans l'atmosphère, plus les océans en ont absorbé. Les études menées à ce jour suggèrent donc que l'océan continue de jouer un rôle important dans le récent bilan mondial du carbone.
Dans des gisements d'hydrocarbures étanches : les gisements de gaz naturel et de pétrole sont les candidats les plus fréquemment cités pour y séquestrer du CO2 en raison de leur étanchéité et de leur stabilité à l'échelle des temps géologiques.
La création d'un puits de carbone peut prendre deux formes différentes : soit on plante des arbres sur un terrain non boisé (ancien terrain agricole, friche industrielle), soit on adopte une nouvelle gestion forestière sur un site existant, pour que la forêt puisse stocker davantage de carbone.
Deux processus physique : il y a d'abord la dissolution naturelle des gaz présents dans l'atmosphère (y compris du CO2) dans les océans, à la surface entre l'air et l'eau. Cette dissolution est favorisée à basse température. Ainsi, les zones froides des océans absorbent plus de CO2 que les zones chaudes.
Le carbone est présent sur Terre depuis la formation de celle-ci. Il existe sous forme de sédiments, charbon, pétrole, et également sous sa forme pure graphite, diamant. Les diamants naturels pouvant se trouver dans la kimberlite des cheminées d'anciens volcans, notamment en Afrique du Sud et dans l'Arkansas.
Le carbone est l'élément chimique non métallique de symbole C et de numéro atomique 6. Il est présent dans de nombreux composés naturels : gaz carbonique de l'atmosphère, roches calcaires, combustibles (gaz, pétrole, charbons minéraux).
Le carbone organique est le principal constituant des matières organiques du sol qui en contiennent 50%, devant l'oxygène, l'hydrogène, l'azote et le soufre. Il provient de la décomposition des végétaux ou d'apports de matière organique exogène (les effluents d'élevage par exemple).
Les processus de combustion d'énergies fossiles constituent les principales sources de dioxyde de carbone anthropiques (produites par l'activité humaine). Le CO₂ agit comme un produit final inerte qui s'accumule dans l'atmosphère et qui échange en permanence avec la biosphère et l'océan.