Deux régimes d'imposition existent pour les revenus fonciers : le
Il existe deux régimes d'imposition des revenus fonciers : le régime micro-foncier et le régime réel d'imposition. Ces revenus sont par ailleurs soumis aux cotisations sociales, et, dans certains cas, à la contribution sur les revenus locatifs.
Régime réel
Vous devez déclarer votre revenu net foncier, c'est-à-dire le revenu brut (loyers encaissés pendant l'année) après déduction des charges (travaux, assurance, impôts fonciers, etc.). Vous devez indiquer le détail du calcul du revenu net foncier en ligne sur votre espace personnel du site impots.gouv.fr.
Le régime micro-foncier prévoit un abattement forfaitaire de 30 % des revenus correspondant aux charges des biens immobiliers mis en location et ce quel que soit leur montant. Le régime réel à l'inverse permet de déduire effectivement le montant des charges réellement engagées.
Ces deux régimes ne proposent pas les mêmes avantages. Avec le régime micro-foncier, le contribuable bénéficie d'un abattement forfaitaire de 30%, tandis qu'avec le micro-BIC, l'abattement est de 50% (et même 71% lorsque le bien est classé meublé de tourisme).
Le régime simplifié d'imposition (RSI), dit "réel simplifié", est celui pour lequel l'impôt est déterminé à partir du bénéfice réel. Il permet aux entreprises de bénéficier d'obligations comptables et déclaratives allégées et l'application de laTVA.
Pour déclarer les sommes perçues suite à la location d'un bien, vous devez remplir la case 4BE du formulaire 2042. Selon votre régime d'imposition, il peut également être obligatoire de remplir le formulaire 2044. Il existe deux régimes d'imposition pour les revenus fonciers : le régime micro foncier et le régime réel.
Si un changement de régime foncier est effectif, le contribuable peut joindre une note explicative par papier ou en ligne, mais cette démarche n'est nullement obligatoire. Le passage d'un régime à l'autre se fait automatiquement, en remplissant sa déclaration de revenus.
Le régime simplifié d'imposition (RSI) et le régime du réel normal (RN) sont des régimes réels d'imposition. Cela signifie que l'entrepreneur ou la société sont imposés en fonction du résultat dégagé au cours de l'exercice.
Qu'est-ce que le régime micro-foncier ? Le régime micro foncier désigne un régime d'imposition qui s'applique automatiquement, sauf option contraire, pour les contribuables dont le montant brut des revenus fonciers ne dépasse pas 15 000 euros au titre de l'année d'imposition.
Vous ne pouvez pas déclarer un de vos biens selon le régime micro foncier et l'autre selon le régime réel. Ils sont exclusifs l'un de l'autre : c'est-à-dire qu'un seul de ces régimes s'applique pour l'ensemble de vos revenus fonciers.
Le régime réel normal est le régime de droit commun applicable aux entreprises dont le chiffre d'affaires excède les limites du régime réel simplifié d'imposition : Au delà de 789 000 € pour les activités de commerce et de fourniture de logement. Au delà de 238 000 € pour les prestations de services relevant des BIC.
Pour votre location meublée, le régime réel permet de tenir compte de vos charges réellement engagées pour déterminer votre bénéfice imposable. A contrario, le régime micro BIC ne permet pas de déduire vos charges, mais vous bénéficiez d'un abattement de 50 % sur vos revenus issus de la location meublée.
Le revenu cadastral constitue la base d'imposition de la taxe foncière : il est égal à la valeur locative cadastrale diminuée d'un abattement de 50 %. La valeur locative cadastrale correspond à un loyer annuel théorique que le propriétaire pourrait tirer du bien s'il était loué.
Les 5400 € de revenu foncier imposable sont taxés à 30 %, soit 5400 x 30 % = 1620 € auxquels s'ajoutent les 929 € d'imposition de CSG. La formule de calcul des revenus fonciers est donc : Impôt des revenus locatifs = revenus imposables x (CSG-CRDS + Tranche Marginale Impôt sur le revenu).
Oui, vous pouvez changer de régime d'imposition auprès de votre centre des impôts des entreprises avant le 1er février de l'année pour laquelle vous voulez en bénéficier. Il est conseillé de le faire par courrier recommandé avec accusé de réception.
Depuis l'imposition des revenus de l'année 2001, les contribuables peuvent bénéficier de plein droit du régime micro-foncier, lorsque le montant du revenu brut foncier total annuel n'excède pas la limite de 15 000 €.
La déduction de charges des revenus fonciers dans le cadre du régime réel implique la transmission à l'administration fiscale du formulaire 2044 en complément de la déclaration de revenus 2042. Pour les dispositifs spécifiques de défiscalisation, c'est alors le formulaire 2044 spécial qui s'applique.
Ce formulaire permet de déclarer : les revenus provenant de la location de locaux non meublés (loyers, fermages), autres que ceux concernés par la déclaration 2044 spéciale, les revenus fonciers tels que des redevances d'affichage, l'usage de certains bien tels qu'étangs, cours d'eau...
Le régime réel simplifié concerne les activités dont le chiffre d'affaires annuel est compris entre le plafond du régime micro et 789.000 euros (BIC) ou 239.000 euros (BNC). Le régime réel normal concerne les entreprises dont le chiffre d'affaires annuel hors taxes est supérieur au plafond du réel simplifié.
Lors de la création de l'entreprise ou de la société, il convient de choisir le régime d'imposition à la TVA (franchise en base, régime simplifié d'imposition, régime réel normal). En fonction de ce choix, les obligations déclaratives diffèrent (acomptes semestriels ou déclarations mensuelles).
L'impôt sur les sociétés
Si vous optez pour une société commerciale, peu importe sa forme. Qu'elle soit une société anonyme, une société par actions, une sasu, ou une sarl, une reprise de société l'impôt sur les sociétés est le type d'imposition traditionnel le plus adapté.