On distingue plusieurs types de douleur. Schématiquement, on distingue la douleur aiguë limitée dans le temps et qui disparaît avec le traitement de sa cause et la douleur chronique qui s'installe dans la durée et qui ne disparaît pas forcément, une fois traité le problème à l'origine du symptôme.
La douleur nociceptive est un signal envoyé au cerveau suite à une lésion ou une inflammation des tissus ou un traumatisme (muscles, articulations). Cette douleur est généralement provoquée par une coupure, une brûlure, un traumatisme…
Ce sont les douleurs qui surviennent en cas d'altération du système nerveux, soit au niveau périphérique (section d'un nerf, zona) soit au niveau du système nerveux central qui véhiculent les signaux de la douleur (colonne vertébrale ou cerveau ).
En langage médical, l'hypoesthésie désigne donc une perte de sensibilité : celle-ci peut survenir au niveau de n'importe quelle partie du corps (visage, bras, jambes...) et même atteindre des zones assez inhabituelles (l'urètre, le sphincter anal, la langue...).
Habituellement, pour indiquer l'intensité de la douleur, il existe par exemple des mots tels que : la douleur est « terrible », « insupportable », « très forte », « moins forte qu'hier », « supportable », « désagréable », etc. Ces qualificatifs sont utiles mais chaque personne les emploie différemment.
A l'origine de la douleur, il y a un stimulus : le froid, la chaleur (une brûlure par exemple), une pression mécanique, des agents chimiques, une réaction inflammatoire… Ce stimulus va activer les terminaisons nerveuses de neurones spécialisés dans la perception de la douleur.
Le National Health Service, le système de santé publique britannique, a listé les pathologies les plus douloureuses pour le corps humain. La migraine, la sciatique, l'appendicite, la fracture osseuse ou encore l'attaque cardiaque: autant de pathologique provoquant des douleurs insupportables.
affliction, calvaire, chagrin, déchirement, désespoir, désolation, épreuve, misère, peine, tourment. – Littéraire : crève-cœur, déchirure, navrement. Contraire : bonheur, joie, plaisir.
Définition de l'IASP (2011)
Les signes qui l'évoquent sont les suivants, dans le contexte d'une lésion nerveuse certaine ou possible : fourmillements. douleur à l'effleurement (allodynie) sensation de décharge électrique.
On distingue principalement deux grands types de douleur : la douleur aiguë, qui est de courte durée et constitueun signal d'alarme essentiel au maintien de notre intégrité physique, et la douleur chronique, qui est ressentie longtemps (plus de 3 mois) et persiste après guérison de la lésion l'ayant provoquée.
Le ressenti de la douleur est un phénomène très subjectif qui peut être extrêmement différent selon les individus, mais aussi chez une même personne, selon son environnement : le contexte affectif, socio-culturel, ethnologique ou religieux… peut largement moduler la perception de la douleur.
Selon elle, cette subjectivité de la douleur se traduit par le fait que «la douleur peut être perçue différemment selon des critères émotionnels, psychologiques ou encore physiologiques.
Le cerveau peut moduler la façon dont la moelle épinière traite l'information douloureuse. Soit via un signal électrique, soit via des hormones comme l'ocytocine, dont la libération est coordonnée par trente neurones situés dans l'hypothalamus (notre image).
C'est l'amygdale centrale qui serait responsable de l'évolution de la douleur. Selon le comportement adopté - stress ou distraction -, les cellules de l'amygdale centrale n'expriment pas les mêmes neurotransmetteurs.
L'amélioration de la prise en charge de la douleur aiguë des personnes malades concerne l'ensemble des services hospitaliers, notamment les services d'urgences, ainsi que les institutions médico-sociales. Cette démarche repose sur un travail d'équipe formée et sachant utiliser les outils d'évaluation de la douleur.
Amputation d'un doigt
Le doigt étant la partie du corps la plus richement innervée, son amputation sans anesthésie provoque une douleur très intense.
Douleur lancinante : douleur ressentie sous forme d'élancements aigus. Douleur pongitive : douleur semblable à celle que provoquerait une pointe en pénétrant profondément.
Symptômes de la douleur neuropathique
La douleur neuropathique peut être perçue comme une sensation de brûlure ou de picotements, ou, parfois, comme une hypersensibilité au toucher ou au froid. L'hypersensibilité au toucher est appelée allodynie. Même un contact léger peut être douloureux.
L'anosognosie est un trouble neuropsychologique assez méconnu dans lequel le patient n'a pas conscience de la maladie, des difficultés et de ses répercussions sur sa vie quotidienne.
parésie n.f. Paralysie partielle entraînant une simple diminution de la force musculaire.
L'allodynie est une douleur provoquée par un stimulus qui ne cause habituellement pas de douleur.