En effet, simultanément mais indépendamment, trois penseurs européens — William Jevons, Carl Menger et Léon Walras — vont développer le concept d'utilité marginale (utilité de la dernière unité consommée d'un produit).
Dans les années 1870, trois économistes développent presque simultanément et sans se concerter le concept d'utilité marginale. Ils sont à la base d'un courant de pensée économique, le marginalisme, et sont considérés comme les fondateurs de l'Ecole néoclassique.
Le raisonnement marginaliste n'est qu'une transposition théorique de comportement rationnel réellement observés dans le monde de l'entreprise.
La théorie de l'utilité marginale
Jevons envisage deux dimensions quantitatives de l'utilité : d'une part, l'intensité de l'utilité ou le degré final d'utilité pour le consommateur, qui correspond au concept d'utilité marginale, d'autre part, la quantité du bien consommé (et non plus le temps).
Les néoclassiques se caractérisent alors généralement par trois critères : un individualisme méthodologique (la théorie se base sur l'individu en tant qu'agent économique disposant d'un certain degré de rationalité) ; l'instrumentalisme méthodologique (le comportement est déterminé par les préférences des agents) ; ...
Trois grands courants structurent la pensée économique : Le courant libéral, Adam Smith son chef de file ; le courant marxiste et courant Keynésien.
L'économiste britannique John Maynard Keynes a révolutionné la pensée économique en réduisant à néant l'idée alors dominante que l'économie de marché assurait automatiquement le plein-em- ploi; en d'autres termes, quiconque souhaitait travailler trouvait un emploi si ses exigences salariales étaient souples.
L'utilité marginale est décroissante dans la majeure partie des cas, car elle traduit une saturation des besoins. Plusieurs biens apportent toutefois une utilité marginale croissante, comme par exemple les drogues.
Ainsi notre étude dégagera trois parties : l'étude de la valeur travail, puis de la valeur utilité, et enfin de la valeur rareté. Adam Smith dans son livre "La richesse des nations" (1776) développe les théories de la valeur d'échange c'est à dire du pouvoir de consommation qu'elle donne.
Sa valeur d'échange se mesure lors de l'échange et détermine son prix. Ainsi, l'eau a une grande valeur d'usage – pas de vie sans eau – mais sa valeur d'échange est faible. Au contraire, le diamant possède une grande valeur d'échange tout en étant moins essentiel à la vie.
C'est précisément cette position, appelée dualisme méthodologique, que contestent Jevons et Walras : pour eux, l'économie doit prendre pour modèle les sciences physiques, plus précisément la mécanique rationnelle, et utiliser les mêmes méthodes mathématiques.
La classe productive est celle qui fait renaître par la culture du territoire les richesses annuelles de la nation, qui fait les avances des dépenses des travaux de l'agriculture, et qui paye annuellement les revenus des propriétaires des terres.
En situation de concurrence, la recette marginale correspond au prix du marché puisque l'entreprise n'est pas en mesure de « faire le prix » ; elle est preneuse de prix sur le marché. La recette marginale doit être supérieure au coût marginal de façon à dégager un profit unitaire.
Le « no bridge » de Keynes signifie qu'il est impossible de faire le lien entre la microéconomie et la macroéconomie. Les variables macroéconomiques ne peuvent avoir que des déterminants macroéconomiques.
Théorie classique, marxiste, néoclassique ou keynésienne : si leur influence respective a varié selon les époques, la plupart des économistes d'aujourd'hui inscrivent encore leur réflexion et leur pratique dans l'une de ses grandes écoles de pensée.
L'école classique est une école de pensée économique. Libérale, elle théorise le libre-échange et ses avantages, ainsi que le fonctionnement du marché. Elle regroupe des économistes du XVIII e siècle et du XIX e siècle.
1. Adam Smith, fondateur de l'École classique anglaise | Cairn.info.
Jean-Baptiste Say est considéré comme le principal économiste classique français. Né en 1767, Il est connu pour avoir élaboré la « loi de Say » (ou « loi des débouchés »). Cette loi est essentielle pour les économistes libéraux et peut se résumer ainsi : toute offre crée sa propre demande.
Elle permet la croissance économique via la hausse de la productivité. La division du travail augmente la « puissance productive du travail ». Elle consiste en la division de la réalisation d'une tâche complexe en de multiples tâches réalisées par des travailleurs spécialisés dans une tâche simple et unique.
Donc on fait l'hypothèse que l'utilité marginale est Um = dU/dX normalement décroissante mais toujours positive. La fonction objective du consommateur est de maximiser son utilité, c'est à dire sa satisfaction. L'utilité est une fonction des quantités consommées.
L'utilité marginale représente la quantité d'argent que le consommateur est prêt à payer pour acquérir une unité d'un bien.
Walras définit la richesse sociale comme l'ensemble des choses rares, c'est-à-dire des choses qui sont tout à la fois utiles et limitées en quantité.
Keynes s'oppose à la théorie classique selon laquelle l'offre crée sa propre demande et que le marché est toujours en équilibre. Pour Keynes, le volume de l'emploi dépend uniquement de la décision d'embauche des entrepreneurs. Il n'est pas régi par un mécanisme d'offre et de demande.
Le neuvième chapitre du feuilleton de l'histoire de la pensée économique, rédigé par Jean-Pierre Potier, est consacré à John Maynard Keynes et à la naissance de la macroéconomie.
Les monétaristes condamnent les politiques « laxistes » de l'État en matière monétaire et budgétaire. Elles n'ont à long terme aucun effet sur l'activité économique mais sont source d'inflation qui est un phénomène strictement monétaire.