Ils portent différents noms selon les régions : les trouvères au nord de la Loire, qui s'exprimaient en langue d'oïl, troubadours au sud de la Loire, qui s'exprimaient en langue d'oc.
Deux types de musique vont coexister au Moyen Âge : la musique religieuse et la musique profane. La musique religieuse est constituée essentiellement de ce qu'on appelle le chant grégorien.
La musique du Moyen-Âge. Avant et pendant une grande partie du Moyen-Âge, la musique se transmettait principalement à l'oral de génération en génération. L'émergence de “codes” musicaux a été fortement favorisée par les difficultés de diffusion des mélodies, des chants et de la mémorisation.
On parle de chant grégorien. Le chant grégorien est monodique : les moines chantent à l'unisson, en latin, « a capella » c'est-à-dire sans accompagnement instrumental. La musique au Moyen-Âge.
La gamme do, ré, mi, fa, sol, la et si, bien connue des amateurs de solfège, remonte au XIe siècle. A l'époque, le moine italien Guido d'Arezzo, qui réfléchissait à une méthode pour classer la hauteur des notes, avait eu l'idée de choisir le début de chaque vers d'un chant religieux, l'Hymne à Saint Jean-Baptiste.
Guido d'Arezzo, un moine italien du 11e siècle.
C'est aussi vers cette époque que Ut est devenu Do, parce que Ut était une syllabe trop difficile à chanter (le choix pourrait venir de la première syllabe du mot Domine, Seigneur ou Dieu en latin).
La musique profane du moyen-âge était essentiellement représentée par les troubadours et les trouvères. Les troubadours, qui s'exprimaient en langue d'Oc, apparurent dans le sud de la France au début du 12e siècle, et furent suivis par les trouvères , qui s'exprimaient en langue d'Oïl, au nord de la Loire.
Les témoignages permettant de connaître la musique de cette époque sont nombreux : monuments, sculptures, peintures, manuscrits… Le Moyen Age influence aujourd'hui encore de nombreux artistes qui s'en inspirent pour réaliser des livres, films, chansons, comédies musicales.
On voit apparaître la harpe, le luth, le tympanon, la flûte, le cor, le cornet, le hautbois, la trompette et l'orgue. Les instruments sont surtout présents dans la musique profane, très peu dans la musique religieuse.
Guy d'Arezzo, le père de la musique.
C'est alors en Chine que l'on a retrouvé les premières traces de théorie musicale, qui dateraient d'environ dix siècles av. J. -C. Cette musique est inséparable de la poésie et de la danse, pour certains sages elle exprimait l'équilibre entre le ciel et la terre.
Étymologie. De l'italien solfeggio , du latin solfa (« gamme »), de sol-fa.
Les ménestrels ou ménétriers étaient des musiciens du Moyen Âge européen : ils jouaient le plus souvent du psaltérion, de la trompette, du chalumeau et de l'organon.
L'ancien français | modifier le wikicode. L'ancien français est l'ensemble des dialectes de la langue d'oïl, durant le Moyen Âge, soit environ quatre siècles de littérature.
Échecs, dés, chasse, tournois : nombre d'entre eux étaient axés sur la stratégie ou le hasard, et n'étaient pas toujours vus d'un très bon œil par l'Église. Deux principales catégories de loisirs étaient pratiquées au Moyen-Âge.
Ils vivaient dans des maisons construites en pierre ou en torchis, et recouvertes d'un toit de chaume. Celles-ci étaient situées dans des villages à proximité du château de leur seigneur. Leurs habitations avaient une pièce unique, avec un sol en terre battue. Sans confort, elles étaient mal éclairées et mal isolées.
Ils nous sont connus essentiellement par l'iconographie et les sculptures des cathédrales. En particulier les Cantigas de Santa Maria, magnifique manuscrit richement illustré, représente la plus grande source iconographique concernant les instruments du moyen-âge.
Le mouvement troubadour a commencé vers la fin du XI e siècle en Occitanie, au sein de la haute noblesse occitane. Puis, il s'est répandu par la suite dans d'autres couches sociales et s'est étendu au nord de l'Italie et de l'Espagne.
Les trouvères, sont les poètes, qui au nord de la Loire adaptent le chant courtois, vers la fin du XIIe siècle. On connaît les noms de 200 trouvères (Gace Brulé, Blondel de Nesle, Conon de Béthune, etc.).
Trouvères et troubadours en France
L'initiative de ce mouvement poétique et musical prend sa source dans le sud de la France. Les premiers à s'engager dans cette voie sont les « trobadors » de Provence, puis les pays de langue d'oc (au sud de la Loire entre la mer, les Alpes et les Pyrénées).
Dans la musique occidentale, douze fréquences fondamentales différentes portent un nom. Sept d'entre elles sont considérées comme les principales et ont pour noms : do, ré, mi, fa, sol, la et si.
F = FA (FACILE !)
À Retenir : dans l'ordre suivant : do(C), ré(D), mi(E), fa(F), sol(G), la(A), si(B), do(C), ré(D),… Pour les apprendre, il suffit de les répéter en boucle dans la tête, Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, Do, Ré…