Constant, linéaire, in fine : il existe différentes formes d'amortissement.
Il existe principalement deux méthodes pour rembourser un nouveau prêt immobilier ou crédit à la consommation : amortissable et in fine. L'emprunteur peut aussi décider d'effectuer un remboursement anticipé du capital avant la date de fin du contrat et, si les clauses le lui permettent, de moduler ses mensualités.
Ce mode d'amortissement est le plus fréquent. Comme son nom l'indique, il consiste à rembourser un crédit via un certain nombre d'échéances dont le montant est fixe. Autrement dit, l'emprunteur paie chaque mois la même somme à sa banque, et cela du début à la fin de son remboursement.
Pour l'emprunt à amortissement constant, la somme remboursée à chaque période est dégressive. L'annuité est le montant effectivement versé par l'emprunteur à chaque période. Attention à ne pas confondre l'amortissement d'une immobilisation et l'amortissement d'un emprunt.
Pour l'entreprise un bien amorti ne peut être qu'un bien immobilisé dont la durée d'usage est fixée au-delà d'un an et dont la valeur d'acquisition est supérieure ou égale à 500 euros hors taxes. L'amortissement peut être linéaire ou dégressif. La dotation aux amortissements est déductible du résultat de l'entreprise.
Une dette est amortie dans le chef du créancier (on parle plutôt de l'amortissement d'une créance) lorsque celui-ci effectue une opération comptable qui élimine cette créance du compte comptable des montants à recevoir. De la sorte, le créancier considère la créance comme perdue.
Lorsque vous avez des achats de matériels supérieurs à 500 €, vous devez immobiliser et amortir.
C'est l'échéancier détaillé de votre prêt. En disposant de votre tableau d'amortissement, vous visualisez le détail mensuel et annuel de vos remboursements, sur toute la durée de votre prêt.
De nombreuses entreprises hésitent à amortir leur immobilisations selon le mode linéaire ou selon le mode dégressif.
Les immobilisations sont généralement regroupées en 3 grandes catégories : les immobilisations incorporelles, les immobilisations corporelles et les immobilisations financières.
Cette formule permet à l'emprunteur de faire varier le montant des échéances de remboursement en fonction de ses disponibilités financières. La durée de prêt peut ainsi diminuer si l'emprunteur fait le choix d'augmenter ses mensualités de remboursement à la suite d'une rentrée financière.
Les immobilisations non amortissables sont des actifs destinés à être détenus de manière durable et qui ne perdent pas de valeur du fait de leur usage ou du temps qui passe (terrain, marque, fonds de commerce, immobilisation financière, etc.).
L'amortissement indirect est en général réalisé par l'intermédiaire d'une assurance vie. Le remboursement est donc nul pendant la durée de l'assurance, tandis que la dette reste au même niveau, tout comme les intérêts. Ces deux éléments permettent aux déductions fiscales liées au prêt de rester stables.
Un crédit bail est assorti d'une promesse de vente à l'échéance du contrat. Un emprunt est une dette financière à long terme octroyer par un organisme de crédit qui sert à participer à l'ouverture des besoins de financement durable de l'entreprise.
La principale différence entre les prêts et les crédits réside dans la durée de remboursement et la présence ou non d'intérêts. Les prêts sont souvent à long terme et comportent des intérêts, tandis que les crédits sont à court terme et ne comportent pas d'intérêts.
La formule pour calculer la capacité d'emprunt est la suivante : il faut multiplier les revenus moins les charges mensuelles par 33 (pourcentage de taux d'endettement le plus élevé) et diviser le résultat par 100.
Privilégiez l'amortissement dégressif si vous payez « trop d'impôts » et souhaitez en payer le moins possible. Privilégiez l'amortissement linéaire sur une longue durée, si vous voulez améliorer le résultat de votre entreprise.
Le principe d'amortissement comptable en entreprise
L'amortissement vous permet de compenser cette dépréciation en l'imputant sur vos résultats chaque année. Par exemple, une voiture achetée pour 20 000 euros va s'amortir sur 5 années, soit 4 000 euros de diminution de sa valeur chaque année.
4° Enfin, la déduction des amortissements est, sur le plan fiscal, subordonnée à leur inscription en comptabilité. Seuls les amortissements « réellement effectués par l'entreprise », c'est-à-dire ceux qui sont effectivement passés en écritures, sont déductibles pour la détermination du bénéfice imposable.