On en dénombre trois : le pouvoir de direction, le pouvoir réglementaire et le pouvoir disciplinaire. L'objectif principal de la formation est de comprendre quels sont les pouvoirs de l'employeur ? Si l'employeur a tous les droits, s'il peut décider de tout.
Le pouvoir de direction, l'un des pouvoirs de l'employeur
Il dirige la structure et les salariés qui y travaillent. Ses décisions engagent l'avenir de l'établissement et sont prises dans l'intérêt de celui-ci.
Il a un triple pouvoir : Il dispose du pouvoir de direction. C'est lui qui dirige l'entreprise, qui commande. Il peut élaborer un règlement intérieur qui précise les règles applicables dans l'entreprise.
L'employeur dispose du pouvoir de contrôler le travail de ses salariés et, au besoin, de sanctionner tout comportement qu'il juge fautif. Si l'employeur est libre de fixer la sanction, celle-ci doit être proportionnée à la faute commise.
Dans les entreprises où un règlement intérieur existe, les sanctions applicables sont uniquement celles qui sont prévues dans ce règlement. l'employeur ne peut pas sanctionner le salarié 2 fois de suite pour la même faute.
Le pouvoir disciplinaire est une prérogative de l'employeur lui permettant d'établir des règles que les salariés de l'entreprise devront respecter, sous peine de sanctions. Cependant, l'exercice de cette prérogative est encadré et les juges contrôlent la régularité de la sanction.
A l'égard des tiers, le dirigeant d'entreprise est le représentant légal de l'entreprise. Il est donc investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la société.
D'une part l'employeur ne peut exercer son pouvoir que dans le respect des droits reconnus par la loi et la jurisprudence aux salariés et dans le respect des obligations qui s'imposent à lui. D'autre part, les droits et libertés du salarié trouvent leur limite dans la sanction disciplinaire de l'employeur.
Outre son pouvoir de direction, le pouvoir disciplinaire constitue une prérogative importante de l'employeur. C'est surtout une prérogative qui peut avoir de lourdes conséquences pour les salariés puisque, mise en œuvre à son « extrême », elle peut mener à la rupture du contrat de travail.
L'employeur a quatre obligations principales envers son employé, tel que prévu par l'article 2087 du Code civil : 1 lui fournir le travail convenu ; 2 le payer pour le travail accompli ; 3-protéger sa santé et sa sécurité ; 4 protéger sa dignité.
Les obligations contractuelles
Elles signent le contrat en toute liberté. La liberté contractuelle est liée au respect de la morale et de l'ordre public. Devoir de loyauté : les deux parties doivent respecter la parole donnée lors de la convention. Le respect des engagements garantit la sécurité contractuelle.
Le salarié doit prendre soin de sa santé, veiller à sa sécurité et celles des autres personnes présentes sur le lieu de travail. Il doit respecter les instructions et consignes fixées par son employeur. En cas de non respect de ces règles, le salarié peut être sanctionné et sa responsabilité peut être engagée.
Ces trois pouvoirs se définissent donc par leur rôle à l'égard de la loi. Le champ du pouvoir législatif est celui de l'élaboration et de l'adoption de la loi. Le champ du pouvoir exécutif est celui de la mise à exécution de la loi. Le champ du pouvoir judiciaire est celui du respect de l'application de la loi. »
le pouvoir exécutif met en œuvre les lois et conduit la politique nationale. À cette fin, il a le pouvoir d'édicter des règlements et il dispose de l'administration et de la force armée.
[EDITO #148] « Pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir » – Montesquieu.
L'abus de pouvoir se traduit par l'exercice excessif du pouvoir conféré par un statut. Un individu abuse de ses pouvoirs lorsqu'il outrepasse ses droits, qu'il utilise les pouvoirs qui lui sont donnés en dehors de leur champ d'action. Les droits de l'employeur sont divers.
La diligence raisonnable n'exige pas la recherche de la perfection puisqu'il s'agit d'une obligation de moyens et non de résultats. Cette obligation repose sur trois devoirs soit de prévoyance, d'efficacité et d'autorité.
Définition de insubordination
S'il refuse d'effectuer certaines tâches entrant dans ses obligations contractuelles, son comportement peut constituer une faute justifiant une sanction disciplinaire, sanction pouvant aller jusqu'au licenciement.
Les cinq types de pouvoirs de base
La taxonomie originale du pouvoir de French et Raven est composée de cinq types de pouvoir : pouvoir de récompense, coercitif, légitime, expert et référent.
Les différentes formes de pouvoir
— le pouvoir de réglementation (qui inclut le pouvoir de délégation) ; — le pouvoir de gestion (choix des objectifs et mise en œuvre des moyens) ; — le pouvoir de contrôle ; — le pouvoir d'information, prolongé éventuellement par l'exercice d'une activité de formation.
Ainsi en France, le pouvoir législatif appartient à l'Assemblée nationale et au Sénat. Le pouvoir exécutif est « bicéphale » : il appartient au président de la République et au Premier ministre, et le pouvoir judiciaire appartient aux juridictions.
Comme toute sanction disciplinaire, l'avertissement peut être donné par un employeur qui considère que son salarié ne respecte pas : les règles de discipline ; les ordres de sa hiérarchie ; son obligation de loyauté ou de discrétion ; ou.
La notification de l'avertissement doit être faite au salarié dans un délai de deux mois à partir du jour où l'employeur a eu connaissance de la faute commise par ledit salarié.
Lorsqu'un salarié commet une faute dans l'exercice de ses fonctions, vous pouvez prendre la décision de le sanctionner.