Pourquoi parle-t-on des 3 niveaux de la biodiversité ? Sur Terre, il existe une multitude d'écosystèmes. Les scientifiques distinguent trois niveaux qui composent la biodiversité et permettent de comprendre son fonctionnement.
La biodiversité peut être pensée selon trois paliers : la génétique, les espèces ou les écosystèmes. Ce découpage facilite la recherche, autant sur le plan théorique qu'expérimental. Le niveau spécifique (de l'espèce) est le plus étudié car il est le plus facile à aborder.
Biodiversité des espèces, biodiversité spécifique et biodiversité écosystémique sont 3 niveaux utilisés par les écologues pour définir la richesse d'un milieu.
3 niveaux de complexité interdépendants, la diversité des : milieux de vie (mer, prairie, forêt, mare...) ; espèces, y compris l'espèce humaine ; individus, ou diversité génétique.
La biodiversité est définie par la Convention sur la diversité biologique comme « la variabilité des êtres vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie : cela comprend la diversité au sein des espèces, ainsi que celle des écosystèmes » ( ...
Ces cinq causes sont désormais bien identifiées : le changement d'usage des terres et de la mer, l'exploitation directe de certains organismes, le changement climatique, la pollution, et les espèces exotiques envahissantes.
La biodiversité désigne l'ensemble des êtres vivants ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils vivent. Ce terme comprend également les interactions des espèces entre elles et avec leurs milieux. Bien que la biodiversité soit aussi ancienne que la vie sur Terre, ce concept n'est apparu que dans les années 1980.
La biodiversité est essentielle pour le développement naturel de tous les écosystèmes de notre planète. Une grande biodiversité augmente la stabilité et l'adaptabilité de la biosphère face aux modifications des conditions environnementales.
Synonymes de biodiversité
Pour désigner la biodiversité, on emploie parfois les termes suivants : Diversité biologique. Diversité du vivant. Variabilité biologique.
Pour définir une crise biologique majeure, on utilise trois critères: - un grand nombre de taxons est concerné par l'extinction, - les espèces qui disparaissent occupaient une vaste surface géographique, - la période sur laquelle se font les extinctions doit être très courte.
La biodiversité, l'ensemble de tous les êtres vivants sur notre planète, décline à un rythme alarmant ces dernières années. Les activités humaines, telles que les changements d'utilisation des terres, la pollution et le changement climatique en sont la principale cause.
Protéger la biodiversité, c'est aussi renforcer le régime des espaces protégés (des parcs nationaux aux réserves naturelles en passant par les aires marines) et notamment la gestion de ces espaces existants.
La destruction et la fragmentation des milieux naturels liées, notamment, à l'urbanisation et au développement des infrastructures de transport. La surexploitation d'espèces sauvages : surpêche, déforestation, braconnage… Les pollutions de l'eau, des sols et de l'air.
L'être humain ne compte que pour 0,1 % de l'ensemble de la biomasse terrestre (550 Gt de carbone) et 3 % de la biomasse animale (2 Gt). Mais son impact sur la nature est démesuré et s'est accéléré au fil des âges, avec la domestication, l'agriculture et la révolution industrielle.
Et ce mot « biodiversité » : d'où vient-il ? Le terme « diversité biologique » est inventé par Thomas Lovejoy, biologiste américain, qui l'a utilisé dans deux publications en 1980. Par la suite, l'expression est contractée en « biodiversité » par Walter Rosen en 1986.
Le concept de diversité biologique est apparu dans les écrits de Thomas Lovejoy, un biologiste américain, en 1980. Le terme biodiversité lui-même a été inventé en 1985, lors de la préparation du Forum américain sur la diversité biologique, et a été utilisé dans le titre du compte rendu de ce forum, en 1988.
La biodiversité existe à différents niveaux d'organisation interdépendants qui s'emboîtent. Les scientifiques considèrent généralement ces niveaux au nombre de trois : la diversité génétique, la diversité des espèces et la diversité des écosystèmes.