Cette vision est celle de Jean Piaget, qui considérait que l'intelligence comportait des stades et des sous-stades dans un ordre invariable, schématisés en forme d'escalier, avec quatre paliers importants.
Ces stades sont : l'intelligence sensori-motrice du bébé (0-2 ans), fondée sur ses sens et ses actions, puis l'intelligence logique conceptuelle (nombre, catégorisation, raisonnement), d'abord concrète chez l'enfant (vers 7 ans), puis abstraite chez l'adolescent (vers 12-14 ans) et l'adulte.
Pour Piaget, la pensée humaine prend son origine dans le développement des capacités motrices. Ce n'est donc pas seulement la perception mais bien l'action et les transformations que l'enfant peut opérer sur le monde qui lui permettent d'acquérir ses premières connaissances.
Le développement cognitif désigne l'acquisition de capacités comme la mémoire, l'attention, le raisonnement et la planification.
Développée par Jean Piaget (1964) en réaction au behaviorisme, la théorie constructiviste met en avant le fait que les activités et les capacités cognitives inhérentes à chaque sujet lui permettent de comprendre et d'appréhender les réalités qui l'entourent.
Pour Jean Piaget, la pensée se construit par de grandes étapes qu'il appelle des stades. Un stade doit avoir lieu avant qu'un autre puisse se mettre en place. Ainsi, un enfant ne peut pas apprendre les multiplications avant d'avoir appris les additions.
Définition. Ce sont les capacités de notre cerveau qui nous permettent d'être en interaction avec notre environnement : elles permettent de percevoir, se concentrer, acquérir des connaissances, raisonner, s'adapter et interagir avec les autres.
Le développement socio-affectif est la capacité d'un enfant à exprimer ses émotions de manière efficace, obéir à des règles et des instructions, établir des relations positives avec les autres, et renforcer sa confiance.
Le développement de l'intelligence est déterminé à la fois par les gènes et par les expériences fournies par l'environnement. Toutes les études menées sur les bébés le confirment : les enfants naissent bardés de connaissances et possèdent tous les mécanismes d'apprentissage nécessaires pour développer leur cerveau.
Selon Piaget, premier stade du développement cognitif qui va de la naissance à deux ans. À ce stade, l'enfant apprend par ses sens et par ses activités motrices. Les sous-stades du stade sensorimoteur Au cours du stade sensorimoteur, ledéveloppement cognitif progresse selon six sous- stades (voir le tableau 3.3).
L'intelligence désigne communément le potentiel des capacités mentales et cognitives d'un individu, animal ou humain, lui permettant de résoudre un problème ou de s'adapter à son environnement. Elle se résume souvent au cerveau.
L'assimilation est le processus par lequel une réalité extérieure est intégrée à un schème. Pour Piaget, le processus d'assimilation est la condition de toute appréhension, par les systèmes cognitifs ou les schèmes, des réalités auxquelles ils sont confrontés ou avec lesquelles ils entrent en interaction.
Dans la perspective de Piaget, l'apprentissage suit le développement, le facilite ou le contrarie mais sans le déterminer. Le dispositif pédagogique le mieux adapté revient donc à créer des situations d'acquisition des connaissances qui soient les plus proches possibles des conditions naturelles.
Le stade phallique est, selon les théories de la psychanalyse, la troisième phase, entre les âges de trois ans et sept ans, de l'évolution affective d'un enfant, dans laquelle les pulsions partielles s'organisent autour du phallus, le seul organe génital reconnu est le masculin.
L'intelligence sensori-motrice est l'activité ordonnatrice et auto-organisée grâce à laquelle le sujet structure ses actions et les milieux avec lesquels il interagit, de manière à atteindre les buts qu'il se fixe.
Stade préopératoire
Selon Piaget, deuxième stade du développement cognitif qui se situe de deux à six ans et au cours duquel l'enfant peut se représenter mentalement des objets qui ne sont pas physiquement présents. Ces représentations sont toutefois limitées par le fait que l'enfant ne peut encore penser logiquement.
Piaget a découvert son domaine de recherche en transformant complètement la psychologie génétique. Cette transformation résulte de l'intégration de quatre sources d'informations en une totalité qui fera de l'étude de l'intelligence une science au sens le plus complet du terme.
Berger et Thomas Luckmann sont les fondateurs du constructivisme. Cette théorie croit que toute connaissance humaine est de nature sociale. Par conséquent, elle nécessite une interaction avec d'autres personnes .
apprendre c'est traiter de l'information, par les mécanismes mentaux internes constitutifs de la pensée et de l'action (le cognitivisme). apprendre c'est construire des images de la réalité dans des situations d'action (le constructivisme);
L'approche constructiviste s'intéresse à l'activité du sujet pour se construire une représentation de la réalité qui l'entoure.
Piaget invoque alors un quatrième facteur pour assurer la coordination entre les trois autres : il s'agit de l'équilibration, facteur central dans le développement de l'intelligence. Ce processus d'équilibration est une autorégulation de l'activité cognitive, et il régit l'ensemble du développement de l'intelligence.
En l'absence de cette conscience de "l'identité de l'action exécutée dans les deux sens", il y a seulement, pour le sujet, "renversabilité" possible de l'action. Le passage à la réversibilité pleine et entière marque donc, pour Piaget, l'accès à la pensée ou raison opératoire.