Fayol passe donc en revue ces cinq éléments d'administration, à savoir : La prévoyance ; l'organisation ; le commandement ; la coordination ; le contrôle.
Il y définit la fonction administrative sous la forme de cinq infinitifs («prévoir», «organiser», «commander», «coordonner» et «contrôler») et l'accompagne de quatorze principes généraux d'administration.
La définition du management selon les spécialistes
Selon Henri Fayol, le management est l'action de prévoir et planifier, d'organiser, de commander et de contrôler.
Commander ; c'est-à-dire faire fonctionner le personnel ; Coordonner ; c'est-à-dire relier, unir, harmoniser tous les actes et tous les efforts ; Contrôler ; c'est-à-dire veiller à ce que tout se passe conformément aux règles établies et aux ordres donnés.
Résumé : Fayol s'est opposé à Taylor, explicitement dans Administration Industrielle et Générale. Les organisateurs français ont gommé leurs différences en limitant le champ d'application de leurs théories respectives. Dans sa jeunesse, Fayol a eu des actions tout à fait similaires aux interventions de Taylor.
Il s'agit d'une démarche globale qui repose sur quatre grandes fonctions génériques : piloter (fixer des objectifs et contrôler), organiser, animer et diriger.
Esprit d'équipe, réactivité, respect, fiabilité, ponctualité… sont les qualités communément attendues chez vos collaborateurs. En tant que manager, c'est en étant vous-même exemplaire sur ces qualités que vous installez un climat de confiance au sein de votre entreprise et que vous asseyez votre légitimité.
Les 10 rôles qu'il révèle sont : ¿ rôles interpersonnels : symbole, leader, agent de liaison ; ¿ rôles liés à l'information : observateur actif, diffuseur, porte-parole ; ¿ rôles décisionnels : entrepreneur, régulateur, répartiteur de ressources, négociateur.
Les différents styles de management. Le psychologue américain Rensis Likert a défini 4 grands styles de management au début des années 60. Nos comportements, nos pensées et nos actions correspondent à des catégories de management : le style directif, persuasif, participatif et délégatif.
Ce sont : la division du travail, l'autorité, la discipline, l'unité de commandement, l'unité de direction, la subordination des intérêts particuliers à l'intérêt général, la rémunération, la centralisation, la hiérarchie, l'ordre, l'équité, la stabilité du personnel, l'initiative, l'union du personnel.
La mission politique est plus surprenante. Fayol décrit un chef d'entreprise qui doit « constituer le corps social de l'entreprise » ; qui est attaché aussi bien à l'intérêt général qu'à l'intérêt privé, les deux intérêts se rejoignant dans sa conception du « perfectionnement ».
Le Manager a donc un rôle très important car il est le lien principal entre la direction et les différents collaborateurs. Responsable de la productivité de ses équipes et du résultat final, il doit savoir communiquer, motiver, créer du lien. Le tout, pour atteindre les objectifs.
Selon Torbert et Rooke, il existe 7 types de managers avec chacun sa logique d'action, à savoir: l'opportuniste, le diplomate, l'expert, l'organisateur, l'individualiste, le stratège et l'alchimiste.
C'est finalement la première fonction du management : organiser le travail des équipes en vue d'atteindre les objectifs fixés par la direction. Cette organisation passe en premier lieu par la définition des fonctions de chacun des collaborateurs.
Les principes du taylorisme
division horizontale du travail (spécialisation des tâches et étude des temps d'exécution - "the one best way") division verticale du travail (distinction entre exécutants et concepteurs) salaire au rendement. contrôle des tâches par des contremaitres.
L'objectif de l'entreprise publique selon lui est remplir son devoir envers les contribuables. Concernant l'organisation, Fayol place le chef au centre qui « doit assurer l'exécution des six fonctions essentielles : administrative, technique, commerciale, financière, de sécurité et de comptabilité.
C'est probablement par la science que Fayol entre en raisonnement sur la gestion des organisations. Il est convaincu de l'utilité de l'accumulation de connaissances nouvelles et d'une nécessaire bonne administration pour transformer ces connaissances en opportunités de développement pour l'entreprise.