La durée d'un deuil est très variable, suivant la souffrance de la personne. Elle peut s'étendre de plusieurs semaines à plusieurs mois ou même plusieurs années. Néanmoins quand le deuil fait suite à la perte d'un proche, la première année est souvent décisive afin de revisiter toutes les grandes dates anniversaire.
Le deuil compliqué est caractérisé par une perturbation du travail de deuil qui ne s'engage pas ou qui ne parvient pas à son terme. Le deuil pathologique est caractérisé par la survenue de troubles psychiatriques durant la période du deuil.
Lourdeur du corps, douleurs articulaires et musculaires. Sentiment d'oppression au niveau de la poitrine et des voies respiratoires. Palpitations et hypertension artérielle, vertiges. Perte d'appétit, perturbations du cycle digestif, nausées, diarrhées.
la phase 1 : le choc et la sidération. la phase 2 : la fuite et la recherche. la phase 3 : la déstructuration.
Première étape du deuil : le déni
Cette réaction est marquée par le refus de croire que nous avons perdu un être cher. C'est surtout le cas si nous venons de parler récemment à cette personne. Notre esprit peut donc prendre un certain temps à s'adapter à cette nouvelle réalité.
L'absence de deuil ou le deuil-non-fait en est une complication grave à l'origine de désordres somatiques et psychologiques et d'une entrave au bon développement psychique chez l'endeuillé et même sa descendance.
On l'oublie souvent : le deuil met aussi le corps à rude épreuve. A la fatigue s'ajoute parfois l'épuisement des années d'accompagnement du proche malade.
Accueillir totalement notre souffrance
Laisser venir la douleur qui tord ses entrailles, se laisser traverser totalement par elle, la vivre le plus profondément possible. C'est une étape indispensable pour accomplir son deuil. Plus tôt on se confronte à sa souffrance, plus tôt on s'en libère.
Dans la religion juive, le corps du défunt reste intact par respect pour la sainteté de l'âme qui y a été reçue. Il faut donc éviter de le toucher. C'est pourquoi, à l'exception des rapatriements en Israël (obligation sanitaire), aucun soin de conservation n'est autorisé.
Le deuil pathologique est un état qui survient lorsque la personne endeuillée développe les symptômes d'une pathologie, physique ou psychologique, qu'elle n'avait jamais manifestée jusque-là.
Tranxène, Lysanxia, Lexomil, Xanax, Valium… sont recommandés pour calmer les troubles de l'angoisse ou de l'anxiété.
La saponaire : cette fleur exprime, elle, la tristesse. L'immortelle, la rose mauve, l'anémone violette : synonyme de regret, elles évoquent le décès et la perte d'un être cher.
Mettre sa culpabilité en lumière fait fondre l'intensité de cette émotion. Et si en elle-même, elle considère qu'il y a vraiment eu “faute” de sa part, la personne en deuil peut entreprendre naturellement une “réparation” en adoptant un comportement plus attentif à l'autre, plus impliqué.
Or, il n'y a aucune constante dans un deuil : on peut passer réussir à le surmonter en quelques jours, quelques mois, quelques années, ne jamais le surmonter totalement, il peut ressortir régulièrement au cours de la vie... Et chaque ressenti, quel qu'il soit, est valable et normal.
Il est possible de parler au défunt autrement que dans le souvenir et le chagrin. La mort n'a pas le pouvoir d'interrompre le dialogue. Elle peut seulement le forcer à muter, à trouver d'autres voix, à emprunter d'autres voies. Passée la stupeur et la sidération, le dialogue renaît car il doit renaître.
Pour envoyer de la lumière à un défunt vous pouvez : Visualisez la personne défunte, souriante, heureuse et entourée d'une belle lumière protectrice. Dites-lui que vous l'aimez. Dites lui comme vous souhaitez qu'il aille bien, qu'il soit heureux.
« Recevez mes très sincères condoléances. Mes pensées vous accompagnent vous et votre famille dans cette épreuve. » « Puissiez-vous accepter mes plus profondes condoléances pour vous et votre famille. Je vous souhaite tout le soutien et la force que l'on peut espérer dans une telle situation.
Le mystère des expériences de mort imminente
La plus récurrente est la sensation de bien-être et de paix (présente dans 80 % des récits d'EMI), devant la perception d'une lumière brillante (69 %), la rencontre avec des défunts ou des êtres mystiques (64 %) et le sentiment de décorporation (53 %).
Ces complications sont de quatre types : des difficultés personnelles, des difficultés relationnelles avec autrui, une relation inadaptée avec la personne disparue et une identité cristallisée sur le statut de « personne en deuil ».
Le quarantième jour y faisait partie car l'édification des stèles et de la tombe s'effectuait après cette durée. Ce jour est célébré en invitant le soir les membres de la famille et les voisins. A cette occasion, des versets coraniques sont récités par les sermons ou bien un faqih fait une prédication (mawîdha.)
Un suivi en psychothérapie est très indiqué pour aider le patient à combattre les pensées négatives qui l'envahissent et entretiennent la dépression psychogène. En effet, on trouve souvent chez ces patients de forts sentiments de culpabilité.
Inspirez profondément environ 5 secondes et relâchez doucement votre respiration pendant la même durée. Recommencez autant de fois que nécessaire, jusqu'à ce que vous ayez retrouvé votre calme. En vous concentrant sur votre respiration, vous videz votre esprit et vous évacuez votre tristesse, sans pleurer.