Créon l'emporte sur le plan affectif, touchant au point sensible (l'amour qu'elle porte à ses frères) mais pas sur le fond du débat qui oppose des valeurs éthiques (Antigone) aux valeurs pragmatiques. Créon démontre à Antigone, souvenirs communs à l'appui, que ses frères étaient des voyous. Antigone semble céder.
Chacun a un rôle à jouer dans ce monde. Antigone doit enterrer son frère, et Créon doit appliquer les lois. Elle et Antigone ne peuvent pas enterrer Polynice, sinon Créon les condamnerait à mort, les tuerait. Antigone non plus ne veut pas mourir, mais l'honneur de son frère passe avant sa propre vie de mortelle.
Créon utilise la métaphore filée de la navigation pour montrer à Antigone que diriger un pays revient à commander sur un bateau en pleine tempête, que cela est difficile et que les personnes qui désobéissent doivent être punies pour maintenir l'ordre et le bon fonctionnement du reste de l'équipage/de la population.
Quelle est son intention ? (1pt) - C'est Créon qui mène le dialogue. Son intention est de sauver Antigone et de la convaincre de renoncer à son geste.
2) Il a raison car il sait qu'aucun des frères n'est coupable ou inoffensif, les deux étaient en tord donc cela signifie qu'elle méritait de mourir car elle s'est battue pour des gens qui ne intéressaient pas à elle.
Ce qui a fait dire que « Antigone a tort d'avoir raison tandis que Créon a raison d'avoir tort », que, sur le plan inférieur, celui de la vie réelle, elle a tort, tandis qu'elle a raison sur le plan supérieur, celui de l'idéal.
Elle se fait, malheureusement, prendre par les gardes du roi et donc, c'est désormais au roi de choisir de sa sentence. Finalement, il choisit de la condamner pour sa témérité et pour son manque de respect envers la loi établie par nul autre que lui.
Réponse. Créon accuse Antigone d'enfreindre ses règles qui était de ne pas aller voir polynice, de ´l'enterrer ou de faire des sacres religieux.
En effet, Antigone va aller enterrer son frère même si elle sait qu'elle va mourir pour son acte. Elle a du respect et de l'amour pour son frère et si nous à notre époque nous étions confrontés à ce dilemme, nous choisirons d'honorer notre famille.
Il s'accommode de vivre dans un monde de lacheté ,il est faible ,tout l'opposé d'Antigone ,il manque de courage lui proposant des compromis ; devant l'attitude ,le refus d'Antigone de cet arrangement ,il sera forcé de la faire tuer .
- Pour Créon, le bonheur est fondé sur des petits gestes du quotidien. On notera ainsi l'accumulation « (…) la vie c'est un livre qu'on aime, c'est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu'on tient bien dans sa main, un banc pour se reposer le soir devant sa maison. ».
Antigone se place dans un rapport immédiat avec l'absolu. Elle a la volonté d'être sous la loi des dieux. Elle affirme qu'il n'existe qu'un roi, dieu, contre Créon. Elle revendique la supériorité des lois divines intérieures à la conscience qur les lois humaines qui lui sont extérieures.
-Au moment de l'extrait, Antigone a été arrêtée après qu'elle eut tenté de rendre les honneurs funéraires à son frère. Créon, le roi, doit décider de son sort. C'est donc une scène de conflit où Antigone s'oppose à son oncle et souverain.
Créon, resté seul, est violemment critiqué par le professeur et le coryphée. Il se défend avec énergie. Ses arguments, si déplaisants soient-ils, sont ceux du réalisme. Il en va, selon lui, de la survie et du bonheur de la Cité dont il a la responsabilité.
Pour dégager les arguments d'un texte argumentatif, il est possible de se poser la question suivante : Pourquoi l'auteur ou l'autrice pense-t-il ou pense-t-elle que… [thèse]? Les énoncés qui constituent une réponse à cette question sont les arguments.
I.
La scène se passe à Thèbes. Les deux fils d'Œdipe, Étéocle et Polynice, se sont entre-tués sous les murs de la ville. Le roi Créon a ordonné de n'enterrer qu'Étéocle, laissant sans sépulture celui qu'il considère comme traître, Polynice (ce qui, selon les Anciens, condamne son âme à errer éternellement).
- La raison d'Etat l'emporte : le but de la longue tirade de Créon est de convaincre Antigone qu'elle doit accepter la loi, et que lui-même ne peut pas faire autrement que d'incarner la loi et de l'appliquer, à elle comme à Polynice, même s'ils sont ses neveux : « Essaie de comprendre » l.
Tout d'abord, Ismène évoque le danger de mort « Il nous ferait mourir », ensuite elle utilise l'argument de l'autorité « Je suis l'aînée, je réfléchis plus que toi », enfin elle évoque la compréhension des logiques du pouvoir.
Réponse. elle appelle Créon cuisinier parce qu'elle le considère comme un politicien rusé, un malin et un menteur .
Antigone est prise sur le fait par les gardes du roi. Créon est obligé d'appliquer la sentence de mort à Antigone. Après un long débat avec son oncle sur le but de l'existence, celle-ci est condamnée à être enterrée vivante.
Créon, roi de Thèbes avait jugé qu'il était interdit de recouvrir ou d'enterrer le corps de Polynice et pour cela il avait placé des gardes pour surveiller le corps. Mais Antigone, nièce de Créon et sœur de Polynice, a désobéit, elle a tenté de recouvrir le corps. Elle devait être condamnée a mort.
Corneille est le seul dramaturge à représenter le double crime sur scène, mais Créon se suicide. La magicienne recourt à un poison sélectif dont les effets se limitent au roi et à sa fille.
Dans la mythologie grecque, Eurydice (en grec ancien Εὐρυδίκη / Eurudíkê) est la femme de Créon, le régent de Thèbes. Ils ont trois enfants : Mégara, Ménécée et Hémon. Citée dans l'Antigone de Sophocle et d'Anouilh, elle se suicide après la mort de son fils, Hémon.
On pourrait dire aussi « justesse », « responsabilité ». C'est bien ce qui fait défaut à Créon comme à Antigone : ils ont perdu tout bon sens, ils sont devenus irresponsables … II. L'altérité d'Antigone, sa sauvagerie, ce qui fait d'elle une « emmerdeuse », c'est qu'elle désobéit.