La prévoyance sert à se protéger contre tous les aléas de la vie liés à la personne, à titre particulier comme professionnel, si le contrat est souscrit à titre collectif. La prévoyance couvre les risques liés au décès, à l'incapacité, à l'invalidité, et à la dépendance.
Un contrat de prévoyance couvre les risques liés à la maladie, aux accidents et aux décès.
En tant que travailleur non salarié, vous pouvez maintenir votre niveau de revenu en cas de maladie ou d'invalidité, grâce au versement d'une indemnité ou d'une rente régulière. L'assurance prévoyance prévoit généralement trois volets : la garantie maintien de salaire, la garantie invalidité et la garantie décès.
Le coût de la prévoyance repose essentiellement sur l'entreprise. Elle verse à l'organisme de prévoyance une cotisation mensuelle, et finance au minimum la moitié. À défaut de prise en charge totale par l'entreprise, le salarié doit payer le reste de la cotisation. Cette somme est directement prélevée sur son salaire.
Prévoyance et retraite : cotisations
Afin de pouvoir continuer à bénéficier d'une prévoyance après son départ en retraite, le retraité doit s'acquitter des cotisations de prévoyance, celles-ci étant entièrement à sa charge. La gestion des cotisations s'effectue entre la caisse de prévoyance et le retraité.
L'objectif principal de la prévoyance en entreprise est de compléter les indemnités de l'Assurance maladie en cas d'arrêt de travail, d'incapacité ou d'invalidité. Grâce à la prévoyance, le salarié peut bénéficier d'un maintien de son salaire même en cas d'interruption de travail.
Les indemnités journalières sont versées dès le lendemain de l'accident sans aucun délai de carence. Le jour de l'accident est intégralement payé par l'entreprise. L'indemnité journalière est égale à 60 % du salaire journalier de base, du 1er au 28ème jour, et à 80 % de celui-ci à partir du 29ème jour.
Prévoyance salaire : part de la Sécurité sociale
Au-delà des 3 jours de carence, les absences sont indemnisées à hauteur de 50 % du salaire brut (66 % pour les salariés qui ont plus de trois enfants à charge). Depuis le 1er mai 2022, cette indemnité ne peut dépasser 48,69 €/jour.
Les indemnités journalières (IJ) sont égales à 50 % du salaire journalier de base. Si vous êtes payé au mois, votre salaire journalier de base est égal au total des 3 derniers salaires bruts perçus avant l'arrêt de travail, divisé par 91,25.
L'idée des indemnités journalières de prévoyance est de garantir un revenu complémentaire lors d'un arrêt de travail. Elles s'ajoutent aux IJSS versées à l'employé et prolongent le maintien de son salaire. La parution et l'emplacement de ces revenus sur le bulletin de paie dépendront de divers facteurs.
Les garanties de prévoyance sont maintenues pendant une durée égale à celle du dernier contrat de travail ou, le cas échéant, des derniers contrats de travail lorsqu'ils sont consécutifs chez le même employeur.
En relais du maintien de salaire employeur, soit au 41ème jour, au 61ème jour ou au 91ème jour, l'organisme de prévoyance verse à l'employeur des indemnités journalières complémentaires (IJC) aux IJSS afin que le salarié en arrêt perçoive 95% de son salaire net pendant toute la durée de l'arrêt.
Le montant minimum est fixé à 297,20 € pour 2022, tandis que le maximum ne dépasse pas 1 714 € (+ 1 126,41 € de majoration pour tierce personne au 1er avril 2021).
Les modalités de versement sont fixées dans le contrat liant l'entreprise à l'organisme assureur. En principe, le versement des prestations complémentaires est subordonné à l'octroi d'indemnités journalières de la part de la Sécurité sociale.
Obligation de l'employeur
L'employeur doit faire bénéficier tous ses salariés , quelle que soit leur ancienneté dans l'entreprise, d'un régime de remboursement complémentaire des frais de santé. L'entreprise choisit librement l'assureur, auprès de qui elle négocie le contrat d'assurance.
Pour la somme versée par la Sécurité sociale, il existe un ordre préétabli pour les bénéficiaires. Les bénéficiaires du capital décès sont donc par ordre d'importance : le conjoint survivant ou, le/la partenaire survivant d'un PACS, ou les enfants ou en dernier lieu les ascendants (s'il n'y a ni conjoint, ni enfants).
Qui paye la cotisation de prévoyance obligatoire ? La cotisation de prévoyance collective est en général partagée entre l'employeur et le salarié. Certaines entreprises vont toutefois plus loin et prennent intégralement en charge le coût de la couverture pour le compte de leurs employés.
Pour pouvoir en bénéficier, l'assuré doit être affilié depuis au moins 12 mois au régime de la Sécurité Sociale et avoir exercé une activité professionnelle minimale au cours de l'année précédant l'interruption de travail ou la constatation de l'invalidité.
la complémentaire ou mutuelle santé couvre la maladie et plus généralement la santé, la prévoyance couvre les aléas de la vie (invalidité, incapacité et dépendance, décès).
L'octroi de ces avantages cesse dans les cas suivants : Reprise partielle ou totale de l'activité professionnelle. Interruption du versement des indemnités de la Sécurité sociale. La fin de la durée du contrat.
Il existe pour les professionnels deux types d'assurances : la prévoyance collective pour les salariés et la prévoyance individuelle (TNS, profession libérale etc..). Pour les professionnels, la prévoyance individuelle (arrêt de travail, invalidité) est facultative mais très recommandée.
Face aux pertes de revenus liés à un arrêt maladie, tous les salariés ont la possibilité de souscrire à un contrat de prévoyance garantissant un maintien de salaire. Parfois, c'est l'employeur lui-même qui a souscrit à une telle assurance pour protéger ses salariés.
L'indemnisation par l'employeur débute à compter du 8e jour d'arrêt pour maladie (art. D1226-3 du Code du travail) sauf disposition conventionnelle plus favorable (voir encadré). Rappelons que l'indemnisation par l'assurance maladie démarre à partir du 4e jour d'arrêt.
Le plus simple est de regarder votre bulletin de salaire. Si vous cotisez à une prévoyance, une ligne sera identifiée comme telle avec vos autres cotisations. De plus, si vous avez une prévoyance, à votre embauche ou depuis, vous avez du recevoir une notice.