Les économies d'énergie : les objets connectés permettent de connaitre, régler et optimiser la consommation énergétique. Par exemple, un thermostat connecté permet de régler à distance la température ambiante, d'optimiser le chauffage en fonction du moment de la journée et du temps de présence, etc.
On estime que l'empreinte carbone du secteur du numérique, dont font partie les objets connectés, serait trois fois supérieure à celle d'un pays comme la France. Le numérique représenterait plus ou moins 10 % de la consommation d'énergie et 4 % des émissions de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale.
Pour limiter la place sur les serveurs et réduire l'énergie nécessaire à leur fonctionnement, il est possible de désactiver la synchronisation automatique des données sur smartphone, tablette ou ordinateur. Les mise à jour des données étant fréquentes, vous limiterez la consommation d'énergie.
Grâce aux objets connectés, les entreprises récoltent de multiples données sur les clients et prospects, favorisant l'étude de leur mode de vie et de consommation. Toutefois, cette collecte de Big Data questionne aussi sur la sécurité et la confidentialité des données transmises.
35% des +50 ans ont déjà utilisé un objet connecté, et 81 % les utilisent toujours. Les plus âgés (70 ans et plus) se sentent autant concernés par les objets connectés que les plus jeunes seniors (50-60 ans). La santé connectée est un des thèmes les plus abordés dans le salon des seniors.
Quelques bons réflexes à adopter :
Sécurisez l'accès par un mot de passe de l'appareil et du réseau Wifi utilisés avec l'objet connecté ; Si vous associez l'objet à des réseaux sociaux, désactivez le partage automatique des données ; Éteignez l'appareil quand il ne sert pas pour éviter de capter des données sensibles.
Un téléphone mobile ne dure en moyenne que 2 à 3 ans, un ordinateur portable 2 à 5 ans et les télévisions LCD ou plasma 7 à 10 ans. L'électroménager est également concerné : ainsi, les machines à laver moderne seraient programmées pour environ 2 500 cycles de lavage, ce qui correspond à une durée de vie de 12 à 15 ans.
L'internet des objets comprend par exemple les systèmes de sécurité, les thermostats et chauffages, les volets. Les objets connectés sont très présents dans le domaine de la santé et du bien-être : montre ou bracelet, pèse-personne, pilulier, etc.
N'importe quel objet autonome capable de se connecter à un réseau est considéré comme un objet connecté. Un objet physique disposant d'une adresse IP, permettant de l'identifier et de communiquer avec, fait partie de l'écosystème de l'internet des objets.
Un objet connecté repose sur trois choses essentielles :
Sa capacité à capter une donnée par le biais de capteurs de tous types : vitesse, température, force, pression, énergie, localisation, puissance, volume, acoustique, distance, couple, débit, photométrie, fréquence, vibration, humidité…
Le problème le plus préoccupant est leur capacité à être piratés, s'ils sont trafiqués et si le pirate est capable d'infiltrer le système de sécurité de la maison, il sera en mesure d'avoir le contrôle total de votre maison.
C'est l'histoire de John Romkey et du grille-pain Sunbeam Deluxe Automatic Radiant Control, le premier objet connecté.
Les objets connectés fonctionnent donc grâce à un réseau internet : wifi, 4G, Bluetooth, qui leur permet de diffuser des informations voire de fonctionner. À l'origine de cette innovation, on retrouve Kevin Ashton, et il faut remonter jusqu'en 1999 pour entendre pour la première fois l'expression d'objets connectés.
Tout ne peut donc pas être considéré comme un objet connecté. Un téléphone, un ordinateur ou encore une tablette n'en sont pas. Ce sont des interfaces de communication. Parmi les domaines qui sont les plus avancés et concernés par les objets connectés, il y a notamment la santé.
On estime aujourd'hui à environ 30 milliards le nombre d'objets connectés avec un accroissement de plus de 20% chaque année. Le passage vers le réseau 5G va certainement accroître ce nombre et faciliter le déploiement des objets connectés dans de multiples domaines d'application, notamment dans l'industrie 4.0.
Le principal inconvénient pour l'utilisation d'un point d'accès WiFi se situe au niveau de la sécurisation du réseau. Les fuites d'informations ou la présence d'utilisateurs non autorisés ne sont pas à exclure sur ce réseau sans fil, lorsqu'il est mal sécurisé.
Les risques de l'IoT? Le risque principal de cette interconnectivité, notamment via internet, est l'accès non autorisé au système embarqué. Connecter un équipement quelqu'il soit à un réseau ouvert, c'est mettre une porte d'entrée sur son système.
L'Internet des objets permet d'obtenir une vue en temps réel du fonctionnement d'un système en collectant, agrégeant et analysant des informations sur toutes ses composantes.
En France, les enceintes Amazon Echo et Google Nest sont les plus populaires, avec respectivement 49,8% et 39,5% des ventes, selon Statista.