Le jeu permet à l'enfant d'acquérir de nombreuses compétences qu'il utilisera sans cesse pour continuer à apprendre et comprendre le monde qu'il l'entoure. L'application du jeu permet le développement intellectuel, social, sensoriel, moteur et favorise également l'apprentissage du langage.
Selon les psychologues, le jeu, chez les enfants, est capital pour l'affirmation de soi, car c'est un moyen de structuration de la personnalité, d'apprentissage de la vie, de découverte des autres, de développement des facultés d'imagination, de logique, d'adresse physique. Le plaisir rend facile ce qui est difficile.
Pour les adultes, le jeu peut sembler sans but, voire inutile. Pourtant, il serait indispensable à tous, et ses bienfaits sont indéniables: réduction du stress, stimulation intellectuelle, développement de la créativité, connexion avec les autres, etc.
Le jeu : source de plaisir et de détente
Le jeu permet de s'amuser, de rire et aussi d'oublier les contraintes habituelles en matière de règles ou de temps. Seul ou avec d'autres personnes (enfants ou adultes), inventer un jeu est une source d'évasion et donc de bien-être.
Ainsi, l'activité ludique pourrait être un processus important dans la socialisation de l'individu, par le fait même qu'elle suppose une distance à l'égard des déterminations. C'est probablement la raison de la connivence évidente entre l'enfance et le jeu.
Le jeu constitue « une activité physique, mentale ou sociale, mise en place par l'enfant, basée sur un plaisir toujours renouvelé, qui lui permet de découvrir ses propres capacités et limites d'une manière gratuite, volontaire, spontanée et libre » (Lexique en petite enfance, RCPEIM, 2013).
Pourquoi le fait de s'amuser peut améliorer votre santé mentale. Selon la Mme Kostiuk, l'amusement et la santé mentale sont reliés. Elle estime que l'amusement favorise le plaisir et le bonheur. Il induit un changement d'humeur qui réduit la tristesse et l'anxiété.
S'ils permettent de se divertir facilement, des chercheurs canadiens démontrent qu'il y a un risque d'addiction, particulièrement lorsqu'on y joue pour lutter contre l'ennui. Leurs travaux, réalisés sur ce sujet, ont été publiés dans la revue spécialisée Computers in Human Behavior.
Le jeu nous permet justement de « tordre la réalité » comme il nous paraît approprié, cela nous donne une sensation de liberté et de puissance. Le jeu nous permet de progresser, comme vu plus haut dans l'aspect « objectif ». Mais le jeu nous donne surtout la possibilité de visualiser cette progression.
Le jeu est une activité sérieuse, éducative, pédagogique, qui contribue au développement affectif, sensori-moteur, cognitif, moral, intellectuel et social de l'enfant d'une part (c'est l'optique de la psychologie du développement), au développement des plus hautes manifestations de la culture d'autre part (Caillois, ...
Pour les enfants, le jeu est d'abord une activité qui amène du plaisir et qui n'a pas de but, révèle une étude de l'Université de Montréal. 29 septembre 2014 | Pour les enfants, le jeu est d'abord une activité qui procure du plaisir et qui n'a pas de but, révèle sans surprise une étude de l'Université de Montréal.
Psychomotrices : la découverte et la maîtrise du corps, l'apprentissage de nouveaux mouvements. Cognitives : développement de la mémoire, de l'attention, de la créativité. Sociales : capacités grâce auxquelles ils établissent des liens avec les autres et prennent conscience des normes sociales.
Bienfaits du jeu
Essentiel à la santé physique et au bien-être émotionnel, il favorise le développement : des fonctions exécutives du cerveau (c'est le processus à travers lequel on apprend et qui comporte trois dimensions, soit la cognition, le contrôle et la mémoire);
Petites expériences, grande importance!
Que le jeu soit simple ou complexe, seul ou avec d'autres, à l'intérieur ou à l'extérieur, il permet à l'enfant de construire, lentement mais sûrement, sa connaissance du monde qui l'entoure. Cette connaissance lui permettra de s'adapter tout au long de sa vie.
Imaginer, contrôler, résoudre, progresser, risquer, partager, créer, prendre du plaisir ? Si le jeu revêt de multiples formes à travers les époques et les cultures, jouer est une manière d'agir et d'être.
Le jeu et le jouet sont pour l'enfant le centre du monde, de son monde. Ils sont une source de joie, d'expression affective et contribuent à la formation de sa personnalité naissante. Ainsi, on ne peut évoquer le processus de maturation de l'enfant sans parler du jeu. L'activité propre de l'enfant est le jeu.
Il est connoté négativement. Peut-être à cause de son lien passé avec les jeux de hasard et d'argent. Peut-être aussi parce qu'il évoque le désœuvrement : pendant qu'il joue, l'adulte ne fait rien de productif. Enfin, peut-être est-ce dû à certains de courants de la psychologie qui en font l'apanage de l'enfance.
Avec raison d'ailleurs, puisque le plaisir est une composante essentielle du jeu. Sans le plaisir, le jeu n'existe pas. Cette caractéristique est l'une des seules qui fassent l'unanimité dans les différentes théories tentant de cerner le phénomène du jeu.
On peut définir le jeu comme une activité d'ordre psychique ou bien physique pensée pour divertir et improductive à court terme. Le jeu entraîne des dépenses d'énergie et de moyens matériels, sans créer aucune richesse nouvelle.
League of Legends est devenu le jeu vidéo le plus regardé au monde. Riot game vient de publier les chiffres: plus de 32 millions de fans étaient devant leurs écrans pour la finale de la Coupe du Monde. En comparaison, France-Ukraine a réuni 13,5 millions de téléspectateurs.
Le jeu est fait pour apprendre
Un enfant, à tout âge, apprendra plus facilement en s'amusant : la répétition, l'absence de stress, l'engagement de l'enfant, le feedback… tous ces éléments nécessaires à l'apprentissage sont présents dans le jeu, plus que dans un livre !
Il donne à l'enfant l'occasion d'apprendre sans crainte de se tromper et d'appliquer concrètement des notions plutôt difficiles à comprendre. Sans oublier le plaisir qu'il procure et qui agit comme un véritable moteur sur la motivation et la confiance en soi (deux facteurs indispensables au succès scolaire).