Les jeux vidéo ont la réputation d'être violents et débilitants. Pourtant, de récentes études montrent qu'ils améliorent des capacités cognitives différentes selon le type de jeu. Les risques pour la santé restent très limités et peuvent facilement être évités.
"Il est probable que les jeux vidéo comportent à la fois des aspects positifs (sur l'attention, les capacités visuelles et motrices) et négatifs (le risque d'addiction), et il est essentiel que nous prenions en compte cette complexité", poursuit-il.
Selon les auteurs de cette étude, à long terme, ces jeux pourraient même conduire au développement de pathologies mentales graves comme la schizophrénie, le syndrome de stress post-traumatique ou encore la dépression. Un constat qui risque de pousser certains parents à interdire ces jeux à leurs enfants.
En effet, jouer aux jeux vidéo favorise le relâchement des endorphines dans le cerveau. Cette hormone est associée au bonheur et à l'endormissement de la sensation d'inconfort. La focalisation du cerveau sur la douleur est atténuée par la concentration sur les autres sens qui sont sollicités par les jeux.
1 heure par jour de jeu vidéo, ça suffit.
- 75 % des jeunes âgés de 10 à 15 ans jouent quotidiennement aux jeux vidéo. - les enfants qui jouent une heure par jour semblent plus à l'aise dans leur vie que ceux qui ne jouent pas du tout.
Les jeux vidéo permettent en plus d'incarner des personnages, de gagner des récompenses, de s'amuser en mode multijoueur, et de faire travailler notre cerveau avec des problèmes à résoudre !
Au-delà du nombre d'heures passées devant l'écran, certains comportements constituent des signaux d'alerte pouvant indiquer une dépendance : niveau d'anxiété élevé, agitation à l'école, présence de cauchemars fréquents et irritabilité. Il est donc important de rester attentif à ce que vit l'enfant.
C'est notamment une question de tempérament, selon l'expert en hyperconnectivité. Certains jeunes possèdent en effet moins d'autocontrôle, ont davantage besoin de valorisation sociale, sont plus impulsifs, influençables ou à la recherche de sensations fortes. L'environnement du jeune joue aussi un rôle (p.
Il a été montré que la pratique des jeux vidéo stimule davantage le noyau caudé que l'hippocampe. Par conséquent, l'hippocampe est moins sollicité, perd des cellules et s'atrophie.
Le jeu favorise aussi la créativité et l'imagination. C'est le cas, par exemple, lorsqu'un enfant invente des histoires avec ses figurines. Jouer permet à l'enfant d'apprendre à vivre avec les autres.
Pour les adultes, le jeu peut sembler sans but, voire inutile. Pourtant, il serait indispensable à tous, et ses bienfaits sont indéniables: réduction du stress, stimulation intellectuelle, développement de la créativité, connexion avec les autres, etc.
1958 – 1975 : des premiers pas au succès commercial
La grande histoire du jeu vidéo commence en 1958, quand les chercheurs William Higinbotham et Robert Dvorak souhaitent trouver un moyen d'égayer les journées portes ouvertes du laboratoire national de Brookhaven, sur la côte Est des Etats-Unis.
Pourquoi ne le font-ils pas ? Les amateurs de jeux vidéo pensent que leur passion est réduite à des stéréotypes négatifs. De nombreux parents voient les jeux vidéo comme malsains et à l'origine de certaines maladies, comme l'obésité ou l'insomnie.
La pratique des jeux vidéos est liée à des éléments positifs dans au moins quatre aspects : ils facilitent l'expression de soi, ils nourrissent le bien-être émotionnel, ils renforcent les relations sociales et ils améliorent certaines fonctions cognitives.
Le problème de l'excès de jeux vidéo
Problèmes d'humeur (par exemple, dépression), anxiété, ainsi que sentiment de suicide ; Inattention/hyperactivité ; Toxicomanie ; Problèmes de sommeil.
comme une amante » Jouer peut être une façon pour le couple de mieux se retrouver ensuite : dans cet espace de transition entre vie pro et vie perso, le joueur se retrouve, libère son stress, sa créativité… Cependant, quand on joue avec excès, le jeu devient un « tiers ».
Imaginer, contrôler, résoudre, progresser, risquer, partager, créer, prendre du plaisir ? Si le jeu revêt de multiples formes à travers les époques et les cultures, jouer est une manière d'agir et d'être.
Certains jeunes, le jeu vidéo est un excellent moyen permettant d'évacuer leur stress et leur colère. Il leur permet aussi d'oublier un temps, soit peu, les difficultés du quotidien. D'autres à la recherche de sensations fortes s'intéressent aux jeux recommandés aux joueurs de plus de 18 ans.
Le trouble du jeu vidéo, défini comme un comportement lié à la pratique des jeux vidéo ou des jeux numériques, se caractérise par : une perte de contrôle sur le jeu ; une priorité accrue accordée au jeu, au point que celui-ci prenne le pas sur d'autres centres d'intérêt et activités quotidiennes ; la poursuite ou la ...
Peut-on jouer à tous les âges ? Mieux vaut éviter les jeux vidéo avant 3 ans, l'enfant étant trop jeune pour les écrans. À partir de 3 ans, on peut lui faire découvrir ce loisir, de façon très modérée et toujours avec lui. Par la suite, on veillera à ce que le jeu respecte son rythme de développement.
Le jeu permet à l'enfant d'acquérir de nombreuses compétences qu'il utilisera sans cesse pour continuer à apprendre et comprendre le monde qu'il l'entoure. L'application du jeu permet le développement intellectuel, social, sensoriel, moteur et favorise également l'apprentissage du langage.
Le jeu permet le développement individuel (psycho-moteur-sensoriel), familial et social de l'enfant. Jouer est donc naturel et essentiel pour l'enfant, c'est pourquoi le jeu est un véritable laboratoire d'apprentissage et de bien-être.