L'auteur a choisi de présenter les théories économiques en les classant en quatre courants: classique, néo- classique, marxiste et keynésien.
Nous avons distingué cinq courants de pensée, qui sont traités en cinq parties par ordre d'apparition dans l'histoire : l'école classique ; le marxisme ; le marginalisme ; la pensée autrichienne ; le keynésianisme.
Les économistes "classiques" sont souvent tenus pour les véritables fondateurs de la science économique, en raison de leur recherche de "lois naturelles" gouvernant le fonctionnement de l'économie capitaliste. Cet article présente deux de ces économistes classiques : Smith et Ricardo.
Il développe une théorie de la valeur : selon lui, le prix d'échange d'un bien n'est pas déterminé par son utilité. A titre d'exemple, l'eau ne coûte pas cher, pourtant on en a besoin tous les jours.
C'est la théorie de l'avantage absolu. Certains pays ont des avantages que d'autres n'ont pas et donc « tant que l'un des pays aura ces avantages et qu'ils manqueront à l'autre, il sera toujours plus avantageux pour celui-ci d'acheter au premier, que de le fabriquer lui-même ».
La plupart des grandes classifications admises dans la communauté scientifique des économistes conduisent à distinguer : le courant classique et néoclassique qui analyse les comportements des unités économiques (microéconomiques sauf rares exceptions) en termes de prix ou en termes de marché.
Au XVIII e siècle, l'ouvrage d'Adam Smith, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776), constitue le fondement de la pensée économique classique.
Elle commence avec Adam Smith (Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776 : fiche 13), se poursuit avec notamment David Ricardo (Des principes de l'économie politique et de l'impôt, 1817 : fiche 14) et s'achève, à la fin du siècle, avec Karl Marx (fiche 17, fiche 19) qui est, d'une certaine ...
Dans le domaine socio-économique, la main invisible est une expression (forgée par Adam Smith) qui désigne la théorie selon laquelle l'ensemble des actions individuelles des acteurs économiques, guidées (par définition) uniquement par l'intérêt personnel de chacun, contribuent à la richesse et au bien commun.
Cette théorie de la valeur-travail incorporé est caractéristique de l'école classique anglaise. rente différentielle car les propriétaires des terres les plus fertiles touchent une rente plus élevée, qui est égale à la différence entre leurs rendements et ceux qui sont obtenus sur les terres les moins fertiles.
Ces enseignements sont les sciences économiques et sociales (SES) et/ou les principes fondamentaux de l'économie et de la gestion (PFEG). Ces deux enseignements bien qu'axés en partie sur l'économie ont des approches un peu différentes mais complémentaires.
L'économie pourrait se définir par ses champs d'analyse : production, consommation, répartition des richesses…
Une école de pensée économique, ou courant de pensée économique est un regroupement d'économistes qui partagent une même approche de l'économie ou un faisceau d'idées communes.
Le socle du courant néoclassique est plus fondamentalement l'abandon d'une théorie de la valeur pour s'intéresser directement aux prix de marché, sans subsumer sous une valeur fondamentale. L'adoption du principe d'utilité va de pair avec un raisonnement partant de l'individu et de la subjectivité individuelle.
Il estime notamment que les comptes budgétaires doivent être équilibrés sur le long terme. En revanche, il soutient l'idée d'une intervention conjoncturelle, pour soutenir la demande et surtout pour stimuler l'investissement (ce qui implique une baisse des taux d'intérêt).
Pour les keynésiens, l'intervention de l'État par des politiques qui visent à atteindre le plein emploi et la stabilité des prix est justifiée. Keynes soutient qu'une demande globale insuffisante risque d'aboutir à de longues périodes de chômage élevé.
Les théoriciens du libéralisme sont nombreux et divers. Pour n'en citer que quelques-uns parmi ceux reconnus comme « grands penseurs libéraux » à la naissance du libéralisme, on évoquera John Locke au XVII e siècle, Turgot ou Smith au XVIII e siècle.
Keynes la caractérise par l'inégalité I − S < 0 (ou S > I), entre l'investissement I des entreprises et l'épargne S des ménages. L'excès d'épargne, dit-il, équivaut à une demande de consommation insuffisante, laquelle entraîne une faible incitation à investir et donc du chômage.
John Maynard Keynes est l'économiste le plus influent de l'histoire. Ramené au devant de la scène par la récente crise économique, le père de la macroéconomie devance Adam Smith et Milton Friedman dans notre classement.
Ce courant de pensée soutient l'idée qu'une économie de marché basée sur la propriété privée des moyens de production et les libertés économiques (libre-échange, liberté d'entreprendre, libre choix de consommation, de travail, etc.)
L'essence du capitalisme est la recherche du profit. Adam Smith, philosophe du XVIIIe siècle et père de l'économie moderne, l'a dit : «Ce n'est pas de la bienveillance du boucher, du brasseur ou du boulanger que nous attendons notre dîner, mais plutôt du soin qu'ils apportent à la recherche de leur propre intérêt».
Adam Smith, le père de l'économie.
Le marxisme économique soutient que le capital n'est pas que l'ensemble des outils de production utilisés par les travailleurs, mais aussi et surtout l'expression d'une relation sociale de production historiquement déterminée.