Les sans-abri peuvent être confrontés à une espérance de vie réduite, des problèmes de santé, des discriminations, de l'isolement et des difficultés d'accès aux prestations et services publics de base.
La rue a aussi un impact sur la santé mentale. Sa violence fait ressortir et aggrave des fragilités enfouies. « Ça crée le besoin de s'anesthésier ou de mettre en place des formes de défense parfois dangereuses », estime Cécile Rocca.
De nombreuses maladies et troubles chroniques, tels l'hypertension et le diabète, sont communs parmi les sans-abri. L'itinérance a également été associée aux convulsions. Dans une étude de 2006 49,3 % de l'échantillon avait reçu le diagnostic d'épilepsie et 40,7 % le diagnostic de convulsions associées à l'alcool.
Les SDF ont des conditions de vie effroyables : forte chaleur l'été, températures beaucoup plus basses l'hiver, manque de nourriture, manque d'accès à l'hygiène…
Au sein de la société, l'exclusion résulte de plusieurs facteurs : l'isolement, le handicap, la précarité. Dans la rue, la situation des personnes SDF relève surtout de l'exclusion sociale. Ainsi, on considère couramment que les personnes SDF sont de « grands exclus ».
La forte promiscuité, les risques de violences ou de vols, le refus d'être considéré comme en situation de détresse, la crainte d'être séparé d'un animal de compagnie sont autant de raisons qui poussent certains sans-abri à refuser les aides des associations.
80% des SDF vivent seul.es
Comment finit-on dans la rue ? La majorité des personnes sans-abri ont connu un événement douloureux dans l'enfance (un quart ont été victimes de violences ou de mauvais traitements). D'autres ont simplement connu des difficultés financières.
Le salaire mensuel chez Foyer Notre Dame Des Sans Abris est compris entre environ 1 536 € par mois pour le poste "Maître de Maison (H/F)" et 2 264 € par mois pour le poste "Chargé de Réseau (H/F)".
D'après l'étude menée par l'INSEE, en France 24% des adultes sans-abris sont des actifs occupés. Ils occupent majoritairement des emplois précaires qui offrent de faibles rémunérations et peu de protections. 22 % déclarent ne pas avoir de contrat de travail et 15 % sont intérimaires, stagiaires ou saisonniers.
Pour le sans-abri, une des principales fonctions de l'alcool est « de calmer le corps et l'esprit ». Ce que le SDF rapporte, selon Emmanuel Roquet, est que l'état dans lequel il souhaite se maintenir est souvent un état intermédiaire, entre les deux situations qu'il cherche à éviter.
17Ceux qui fouillent les poubelles, « en général des clochards », se nourrissent de détritus, la manche leur servant la plupart du temps à se procurer du vin. 18Dans les soupes populaires et les cantines des associations caritatives, les SDF mangent, par exemple, une tranche de corned‑beef sur une assiette de haricots.
Peut-être qu'elle cherche plutôt du divertissement (oui, car c'est toujours un humain). Ou alors elle veut économiser. En lui donnant de la nourriture, tu lui donnes un truc périssable. Si ça se trouve elle veut économiser pour payer une chambre quelque part, qu'elle peut s'offrir seulement une fois par semaine.
Se laver, changer de vêtements, aller aux toilettes ou trouver de la nourriture et de l'eau potable, sans oublier la gestion des règles pour les femmes à la rue, les personnes vivant à la rue ne peuvent pas toutes subvenir à leurs besoins vitaux.
Les SDF sont des personnes privées de logement personnel, dormant dans un endroit non prévu pour l'habitation (rue, jardin public, gare, etc.), ou bien hébergées en urgence, ou pour une durée plus longue, par une association ou un organisme d'aide.
L'âge varie de 16 ans (1 personne) à 25 ans (seulement 3 personnes âgées de 25 ans). Ces jeunes sont issus de milieux sociaux défavorisés. Les parents sont souvent inactifs ou ouvriers. Les mères sont au foyer ou aides-ménagères.
Inde. Il y avait 1 770 000 personnes sans-abri en Inde en 2011 ; l'Uttar Pradesh comptait la plus forte proportion de sans-abri du pays, suivis du Maharashtra et du Rajasthan.
Le problème des SDF est un problème d'emploi. Pauvreté et errance sont également des problèmes de structure familiale et de migration. Sur le papier, il n'y a pas, a priori, de lien mécanique entre crise et nombre de sans-abri.
Il y a plusieurs solutions d'hébergement. Si une place est disponible, vous serez dirigé vers des centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS). D'autres possibilités existent à terme : studios d'insertion, résidences sociales, maisons relais, appartements de coordination thérapeutique (ACT).
Si vous devez dormir dans la rue la nuit, installez-vous dans un endroit où d'autres sans-abris passent la nuit. Vous serez bien moins suspect et la police laisse probablement dormir les SDF tranquilles à cet endroit. Méfiez-vous tout de même des autres sans-abris qui essayeraient de vous intimider ou de vous voler.
Il est probable que le nombre de personnes à la rue ait augmenté au cours de la décennie 2010, sous l'effet de la crise du logement, de la crise économique de 2008, de la saturation de la protection de l'enfance pour les jeunes majeurs, de la psychiatrie et de l'accueil des personnes exilées. »
Certains parasites, qui ont quasiment disparu dans la population, atteignent une part non-résiduelle des sans domicile qui dorment à la rue : 5,5 % sont atteint de pédiculose (poux) et 6,5 % de la gale, selon des données 2011 pour l'Ile-de-France2.
La pauvreté économique joue un rôle majeur , bien que d'autres facteurs soient tout aussi importants. Ceux-ci peuvent inclure : les décès de parents, la négligence parentale et d'autres facteurs sociaux tels que la violence et la maltraitance des enfants à la maison ou au sein des communautés.
En ce sens, cela peut effectivement arriver à tout le monde d'être ponctuellement sans logement, mais nous ne disposons pas tous des mêmes ressources (sociales, économiques, psychologiques…)
L'adresse de référence n'est pas obligatoire pour pouvoir bénéficier du revenu d'intégration sociale, mais elle est nécessaire pour pouvoir avoir une carte d'identité et bénéficier des avantages sociaux comme par exemple les allocations de chômage, les allocations familiales, la mutuelle etc.