« Etes-vous en bonne santé » ; « Etes-vous enceinte ? » ; « Avez-vous des problèmes de santé particuliers ? » Là encore, le recruteur ne peut pas demander d'informations sur l'état de santé du candidat lors de l'entretien d'embauche car celles-ci peuvent constituer une discrimination.
La discrimination à l'embauche désigne une différence de traitement entre des candidats lors de la procédure de recrutement pour un CDI, CDD ou tout type de contrat de travail. Cette discrimination se fonde sur des critères sélectifs tels que le sexe, l'âge, l'origine ethnique, la religion ou encore l'état de santé.
L'état de grossesse étant une question relative à la vie privée, l'employeur ne peut donc pas demander à une femme si elle est enceinte ou si elle compte avoir des enfants lors d'un entretien d'embauche.
Il est interdit de demander à un candidat à un emploi son numéro de sécurité sociale. Il est également interdit de collecter des informations sur ses parents, sa fratrie, ses opinions politiques ou son appartenance syndicale. À l'embauche du candidat, l'employeur pourra collecter des informations complémentaires.
Pendant cet entretien d'embauche, l'employeur devra informer le candidat des méthodes qu'il utilisera pour le recruter comme par exemple les éventuels tests de personnalité, QCM, ou mises en situation. Le recruteur devra ensuite restituer au candidat qui le demande, les résultats obtenus.
1. Principe, élément de référence qui permet de juger, d'estimer, de définir quelque chose : Critère moral, subjectif. 2. Méthode pratique permettant de vérifier si un objet mathématique possède ou non une propriété déterminée.
Les critères de sélection privilégiés varient fortement en fonction des 4 groupes de métiers : les qualités personnelles, la capacité de travail, la qualification, la qualité d'écoute. Ces 3 critères forment le premier groupe qui regroupe 29 % de l'ensemble des recrutements.
Étymologie. (Nom 1) De l'anglais HF , lui-même initiales de high frequency (« haute fréquence »).
Les salariés d'une entreprise ont priorité pour occuper les emplois dans cette même entreprise. La loi interdit à l'employeur d'embaucher certains candidats. C'est le cas des femmes, pour certains emplois, des personnes trop âgées pour certains emplois, ou encore des étrangers.
Le contenu de l'offre d'emploi ne doit contenir aucune mention discriminatoire. Ainsi, les mentions telles que « poste réservé aux personnes handicapées », « personne valide », « re- cherche chef de chantier homme », « recherche vendeuse », « sans enfant », « de nationalité française », « âgé de 25 à 35 ans » etc…
Oui, un employeur peut passer un appel à un salarié en arrêt maladie, à condition toutefois de respecter certaines règles.
Ce sont des informations qui révèlent la prétendue origine raciale ou ethnique, les opinions politiques, les convictions religieuses ou philosophiques ou l'appartenance syndicale, ainsi que le traitement des données génétiques, des données biométriques aux fins d'identifier une personne physique de manière unique, des ...
Il n'existe aucune obligation pour un salarié de communiquer son numéro de téléphone personnel à son employeur. Il n'existe aucune obligation légale pour un salarié du secteur public ou privé de fournir un numéro de téléphone personnel fixe ou portable à son employeur.
La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse est catégorique : comme le stipule l'article 10 de la Charte des droits et libertés de la personne, la discrimination fondée sur la grossesse est interdite, notamment à l'embauche.
Les médecins recommandent en effet aux futurs parents d'attendre les 3 mois de grossesse pour annoncer cet heureux événement simplement parce qu'avant cela, les risques de fausses couches sont encore élevés.
Il existe 2 types de discrimination au travail : la discrimination directe et la discrimination indirecte. La discrimination directe au travail consiste à traiter défavorablement une personne par rapport à une autre se trouvant dans une situation semblable en raison des critères évoqués ci-dessus.
Pour faire reconnaître son préjudice, le salarié peut saisir le Conseil de prud'hommes. Il dispose pour cela d'un délai de 5 ans après le dernier acte de harcèlement moral. Sur accord du salarié, l'action peut aussi être engagée par une organisation syndicale représentative dans l'entreprise.